[FR:NL00150001Q9:0]Stellantis[:FR] envisagerait des milliards de dollars d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis. Selon une information dévoilée par 'Bloomberg' au cours du week-end, le constructeur automobile projette de porter à dix milliards de dollars ses investissements outre-Atlantique alors que le groupe se concentre sur le retour au succès passé de la marque Jeep et envisage de nouveaux investissements dans Dodge, ce qui pourrait donner naissance à une nouvelle voiture de sport Dodge V8, selon certaines sources de l'agence. Les investissements potentiels, sur plusieurs années, pourraient être consacrés à des usines - y compris des réouvertures, des embauches et de nouveaux modèles de véhicules - dans des États tels que l'Illinois et le Michigan.
En juillet, Stellantis avait mis en garde contre un impact de 1,5 milliard d'euros des droits de douane américains cette année, mais avait promis de lancer de nouveaux véhicules pour renouer avec les clients, alors que le nouveau directeur général Antonio Filosa tente de remettre le constructeur automobile sur les rails après une année 2024 désastreuse. Antonio Filosa a pris ses fonctions en juin.
Les discussions sont en cours, aucune décision finale n'a été prise et le montant et les projets ciblés pourraient encore changer, selon les sources. "Dans le cadre des préparatifs de la mise à jour de la stratégie de l'entreprise et de la journée investisseurs l'année prochaine, le directeur général mène une évaluation approfondie de tous les investissements futurs. Ce processus est en cours", a déclaré un porte-parole de Stellantis à l'agence. Le sénateur américain Bernie Moreno, un républicain de l'Ohio, et des responsables du secteur automobile ont déclaré à Reuters vendredi que le président américain Donald Trump envisageait un allègement tarifaire important pour la production automobile américaine, qui pourrait effectivement éliminer une grande partie des coûts auxquels sont confrontés les principaux constructeurs automobiles.
L'attention croissante portée aux États-Unis inquiète les syndicats en Europe, où le propriétaire de marques comme Fiat et Peugeot souffre de surcapacités de production et de la féroce concurrence chinoise, menée par BYD Co.