Sanofi : De nouveaux résultats de phase II à 48 semaines relatifs au frexalimab confortent le potentiel d'efficacité dans le traitement de la sclérose en plaques

Le frexalimab, l'anticorps anti-CD40L expérimental de Sanofi, a permis d'obtenir une réduction soutenue de l'activité de la maladie et a affiché une tolérance favorable après un an de traitement dans ...

Le frexalimab, l'anticorps anti-CD40L expérimental de Sanofi, a permis d'obtenir une réduction soutenue de l'activité de la maladie et a affiché une tolérance favorable après un an de traitement dans le cadre d'un essai clinique, chez des participants présentant une sclérose en plaques récurrente-rémittente. Ces résultats seront présentés aujourd'hui au Congrès annuel 2024 de l'American Academy of Neurology (AAN), qui se tient à Denver au Colorado, Etats-Unis. Les résultats de la période de l'essai de 12 semaines en double aveugle ont déjà fait l'objet d'une publication dans The New England Journal of Medicine.

Dr Erik Wallström, Ph.D. Responsable Monde, Développement - Neurologie, Sanofi commente : "Le frexalimab représente un nouveau traitement potentiel de la SEP - premier de sa classe pharmacothérapeutique -, conçu pour s'attaquer à tous les aspects de cette maladie et répondre à des besoins médicaux encore non pourvus. Nous appliquons notre vaste expérience au développement de solutions permettant de remédier à toutes les manifestations de la neuro-inflammation et de la neurodégénérescence et d'améliorer la vie des personnes atteintes de SEP."

Parmi les patients ayant participé à la période en double aveugle de 12 semaines, 97% (125/129) d'entre eux ont été inclus dans l'étude d'extension en ouvert de l'essai de phase II. De tous les participants traités par frexalimab, soit à une dose élevée, soit à une faible dose, de même que parmi les participants passés sous frexalimab au début de la période d'extension en ouvert (soit à la semaine 12), après un traitement par placebo, 87% (112/129) d'entre eux continuaient de participer à l'étude à la semaine 48.

Pendant l'étude d'extension, les participants des groupes traités par une dose élevée (n=50) et par une faible dose (n=49) ont continué de recevoir respectivement 1.200 mg de frexalimab par voie intraveineuse toutes les quatre semaines ou 300 mg de frexalimab par voie sous-cutanée toutes les deux semaines, tandis que ceux traités au départ par placebo ont été traités soit par une dose élevée de frexalimab, soit par une faible dose (respectivement n=12 et n=14).

Dr Patrick Vermersch, Ph.D. Université de Lille, CHU de Lille, France, a commenté : "Les données à 48 semaines montrent que le traitement par frexalimab a permis de réduire davantage le nombre de lésions et d'observer une réduction soutenue de l'activité de la maladie. Les résultats cliniques préliminaires sont prometteurs et le taux annuel de rechute très faible. Ces données apportent la preuve qu'il est légitime de cibler le ligand CD40 dans la SEP et justifie la poursuite du développement du frexalimab, compte tenu de sa haute efficacité potentielle dans le traitement de la SEP récurrente-rémittente."

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