Wall Street sous pression, inquiétudes sur les valorisations

Wall Street corrige ce mardi, alors que les valorisations des dossiers de l'IA tels que Palantir commencent à préoccuper les marchés et que la trêve commerciale sino-américaine est jugée relativement ...

Wall Street corrige ce mardi, alors que les valorisations des dossiers de l'IA tels que Palantir commencent à préoccuper les marchés et que la trêve commerciale sino-américaine est jugée relativement fragile. Le S&P 500 perd 0,56% à 6.813 pts, le Dow Jones 0,24% à 47.224 pts et le Nasdaq 0,94% à 23.612 pts.

Hier soir, la cote américaine avait profité des hausses de Nvidia (avis favorables de brokers) et Amazon (deal de 38 milliards de dollars avec OpenAI). Le secteur de l'IA demeure donc déterminant, mais les deals OpenAI interpellent alors que la startup vedette de l'intelligence artificielle n'a pour l'instant pas les moyens financiers d'honorer l'intégralité de ses engagements représentant désormais plusieurs centaines de milliards de dollars.

Les publications trimestrielles se poursuivent cette semaine avec notamment Palantir, AMD, Shopify ou Uber... On notera par ailleurs hier une belle activité de fusions et acquisitions outre-Atlantique, avec en particulier une OPA de 48,7 milliards de dollars de Kimberly-Clark sur Kenvue.

L'intelligence artificielle reste au centre des débats, alors que les investissements de Meta et Microsoft ont suscité quelques interrogations la semaine dernière, mais que les dossiers Amazon ou Alphabet ont quant à eux positivement surpris. Quelques doutes semblent poindre concernant la détente commerciale sino-américaine, alors que Donald Trump aurait été selon le Wall Street Journal dissuadé par son entourage d'aborder avec Xi Jinping la question des puces d'IA Blackwell de Nvidia. Pendant ce temps, le 'shutdown' persiste, et le calendrier économique devrait par conséquent rester clairsemé les jours prochains. Enfin, la Cour suprême entendra demain les arguments sur la légalité des tarifs douaniers de Trump...

Le président américain a déclaré qu'il ne participerait pas à l'audience de la Cour suprême cette semaine concernant la légalité de son régime de droits de douane internationaux. "Je ne veux pas attirer l'attention sur moi", a indiqué Trump aux journalistes à bord d'Air Force One. "Il ne s'agit pas de moi, il s'agit de notre pays", a insisté Trump, cité notamment par Bloomberg. La Cour suprême doit examiner ce mercredi l'appel interjeté par Trump contre la décision d'une juridiction inférieure, qui a jugé que plusieurs de ses droits de douane imposés dans le cadre de l'initiative du 'Jour de la Libération' outrepassaient les pouvoirs d'urgence du président en matière de réglementation des importations, rappelle Bloomberg. Trump a estimé que la décision finale de la Cour suprême serait "l'une des plus importantes de l'histoire du pays".

Sur le front économique hier, l'indice PMI manufacturier américain d'octobre s'est établi à 52,5 selon le rapport du jour contre 52,2 de consensus. L'ISM manufacturier, en revanche, a raté le consensus, à 48,7 contre 49,6 de consensus de place. Comme souvent, les deux indicateurs offrent donc des visions contradictoires de la santé de l'industrie manufacturière américaine...

Du côté de la Fed, alors que les marchés anticipent une nouvelle baisse de taux le 10 décembre à l'occasion de la dernière réunion monétaire de l'année (probabilité 71,1% selon l'outil CME FedWatch), assouplissement qui ramènerait le taux des fed funds entre 3,50 et 3,75%.

Le gouverneur Stephen Miran fraîchement désigné par Trump a pris la parole hier sur Bloomberg TV et juge que la politique monétaire reste excessivement restrictive. Mary Daly, la présidente de la Fed de San Francisco, a jugé que la baisse des taux d'octobre était appropriée, ajoutant que la Fed devait maintenir la pression sur l'inflation sans affecter l'emploi. Selon elle, les membres votants de la banque centrale américaine devraient garder l'esprit ouvert avant la réunion monétaire de décembre. Lisa Cook, la gouverneure de la Fed récemment attaquée par Trump et accusée de fraude sur des dossiers d'emprunts immobiliers, s'est dite hier reconnaissante du soutien reçu dans le cadre de la procédure judiciaire en cours. Elle estime que le risque d'une nouvelle dégradation du marché du travail est plus important que celui d'une accélération de l'inflation. Elle s'attend tout de même à ce que l'inflation reste élevée durant l'année à venir.

Ce mardi, le calendrier économique comprenait la balance américaine du commerce international des biens et services, les commandes industrielles, ainsi que le rapport JOLTS sur les ouvertures de postes, mais ces statistiques ont été reportées.

Demain, les opérateurs surveilleront le rapport d'ADP sur l'emploi privé américain, le PMI composite final ou l'ISM des services. Jeudi, sont théoriquement au programme les inscriptions hebdomadaires au chômage, les chiffres de la productivité trimestrielle, les stocks de grossistes, ainsi que des interventions de Michael Barr, John Williams, Beth Hammack, Christopher Waller, Anna Paulson et Alberto Musalem de la Fed. Enfin, le rapport gouvernemental américain sur la situation de l'emploi en octobre était en principe prévu vendredi, tout comme l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.

Sur le front commercial, la Chine a exhorté selon Bloomberg les États-Unis à éviter quatre sujets sensibles afin que la trêve commerciale conclue entre les présidents Trump et Xi puisse se maintenir, soulignant ainsi l'éventail de désaccords qui mettront à l'épreuve les relations bilatérales. L'ambassadeur de Chine aux États-Unis, Xie Feng, a cité Taïwan, la démocratie et les droits de l'homme, le système politique chinois et les droits au développement comme les quatre lignes rouges de Pékin, ajoutant que le plus important était de respecter les intérêts fondamentaux et les principales préoccupations de chacun. Il a tenu ces propos lors d'une intervention virtuelle à un événement du Conseil commercial États-Unis-Chine, selon un communiqué de l'ambassade de Chine publié mardi et relayé par Bloomberg. Il a ajouté que la priorité absolue était de donner suite au consensus dégagé entre Xi, Trump et leurs représentants, "afin de rassurer nos deux pays et l'économie mondiale par des actions et des résultats concrets".

Qu'il s'agisse de conflits sur les droits de douane, l'industrie ou la technologie, Xie a averti que "cela ne mènera qu'à une impasse". Hier, le Wall Street Journal a rapporté que l'opposition de hauts responsables américains avait convaincu Trump de s'abstenir de discuter des puces d'IA de nouvelle génération avec Xi. Les responsables américains auraient fait valoir que mettre la puce Blackwell de Nvidia à la disposition de la Chine poserait un problème de sécurité nationale.

Concernant le shutdown, blocage budgétaire qui paralyse le gouvernement américain depuis plus d'un mois, plusieurs sénateurs républicains et démocrates ont évoqué pour la première fois la perspective d'un "off-ramp", une voie de sortie à la crise. Ce shutdown, entré dans son 35e jour ce mardi, est désormais l'un des plus longs de l'histoire des Etats-Unis. Le désaccord entre le Congrès et le président Donald Trump a conduit à la suspension de nombreux programmes fédéraux, notamment ceux destinés aux ménages à faibles revenus, au versement des soldes de militaires et au bon fonctionnement des aéroports du pays...

"Je suis optimiste", a affirmé le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune, interrogé sur les perspectives de sortie de crise. Concernant la possibilité d'un accord rapide, le sénateur du Dakota du Sud a toutefois tempéré : "N'allez pas trop vite". "Je le ressens aussi", a également indiqué le numéro deux démocrate au Sénat, Dick Durbin, tout en soulignant que le désaccord persiste sur la question des coûts de santé. La présidente de la commission des crédits budgétaires, Susan Collins, a également évoqué "des progrès" après que les démocrates ont proposé un texte concret pour débloquer la situation. "L'atmosphère est meilleure cette semaine", a-t-elle estimé...

Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, Palantir, Vertex et Williams Companies publiaient après bourse hier soir. AMD, Shopify, Uber, Arista Networks, Amgen, Eaton, Pfizer et Spotify annoncent ce mardi. McDonald's, Applovin, Qualcomm, Arm Holdings, Robinhood, DoorDash et McKesson seront de la partie demain, tandis que ConocoPhillips, Parker-Hannifin, Airbnb ou Monster Beverage publieront jeudi.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,8% à 60,6$. L'once d'or fin cède 1,1% à 3.958$. L'indice dollar avance de 0,3% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin poursuit son déclin dans la zone des 104.000$.

Les valeurs

Palantir (-6,7%), le groupe d'Alex Karp actif dans les logiciels et services, spécialiste de l'analyse et de la science des données, décroche à Wall Street. Le groupe a publié des résultats trimestriels et des prévisions dépassant les attentes, mais la valorisation du dossier commence à préoccuper. Sur le 3e trimestre, le bénéfice ajusté par action est ressorti à 21 cents contre 17 cents de consensus, tandis que les revenus ont totalisé 1,18 milliard de dollars, en croissance de 63%, à comparer à un consensus d'environ 1,1 milliard. Les recettes américaines ont progressé de 77% sur un an et de 20% par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 883 millions de dollars. Les revenus commerciaux américains ont bondi de 121% sur un an et de 29% par rapport au trimestre précédent, à 397 millions de dollars. Les revenus gouvernementaux US ont progressé de 52% sur un an et de 14% par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 486 millions de dollars.

Les revenus du 4e trimestre sont attendus à 1,33 milliard de dollars, pour un bénéfice opérationnel ajusté allant de 695 à 699 millions de dollars. Le groupe relève sa guidance annuelle à 4,396-4,40 milliards de dollars de chiffre d'affaires. La capitalisation boursière atteint quant à elle plus de cent fois ce montant. Le bénéfice annuel ajusté des opérations est attendu entre 2,151 et 2,155 milliards de dollars, soit ici encore une révision en hausse. Le free cash flow ajusté est attendu entre 1,9 et 2,1 milliards sur l'exercice. Enfin, Palantir attend toujours un bénéfice opérationnel GAAP et un bénéfice net positifs sur chaque trimestre cette année.

Vertex Pharmaceuticals (-0,7%), groupe spécialisé dans la recherche, le développement et la commercialisation de médicaments micromoléculaires destinés notamment au traitement des cancers, des maladies virales, inflammatoires et auto-immunes, fléchissait hier soir de 4% après bourse à Wall Street. Le groupe a publié pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 4,80$ (+10%) et des revenus de 3,08 milliards de dollars (+11%), pour un bénéfice net de 1,08 milliard de dollars. Les comptes dépassent donc les attentes de marché. Vertex ajuste sa guidance annuelle et envisage désormais des revenus allant de 11,9 à 12 milliards de dollars, pour des dépenses ajustées de 5 à 5,1 milliards de dollars.

Williams Companies (-2%), l'opérateur de pipeline basé à Tulsa, a annoncé hier soir pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 49 cents en croissance de 14%, pour un Ebitda ajusté de 1,92 milliard de dollars en augmentation de 13%. Le bénéfice net GAAP a représenté 646 millions de dollars et le bénéfice net ajusté 603 millions de dollars. Le cash flow des opérations a grimpé de 16% à 1,44 milliard de dollars. Les revenus ont atteint 2,92 milliards de dollars (+10%). Des comptes globalement solides, même si le bénéfice ajusté par action manque de peu le consensus.

Shopify (-2,9%), le groupe canadien coté sur la place américaine, qui aide les petites et moyennes entreprises à créer des boutiques en ligne et à vendre, a annoncé pour son 3e trimestre fiscal clos fin septembre une croissance de 32% des revenus et une marge de free cash flow de 18%. Le volume brut des marchandises (GMV) atteint 92 milliards de dollars sur le trimestre clos contre 69,7 milliards un an avant. Les revenus s'établissent à 2,84 milliards de dollars contre 2,16 milliards pour la période correspondante de l'an dernier. Le bénéfice opérationnel se monte à 343 millions contre 283 millions pour la période comparable, l'année précédente. Les revenus, le bénéfice d'exploitation et la GMV dépassent les anticipations.

Pour le quatrième trimestre 2025, le groupe envisage une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 25 à 30% en glissement annuel, une augmentation de la marge brute de l'ordre de 20 à 25%, des charges d'exploitation représentant 30 à 31% du chiffre d'affaires et une marge de free cash flow légèrement supérieure à celle du troisième trimestre 2025.

Uber Technologies (-6,7%), le géant VTC américain, a dépassé les attentes pour le 3e trimestre, réalisant sur la période un bénéfice net part du groupe de 6,63 milliards de dollars et un bénéfice dilué par action de 3,11$, pour des revenus de 13,47 milliards de dollars (+20%). L'Ebitda ajusté a atteint 2,26 milliards de dollars. Le consensus était d'environ 13,3 milliards de chiffre d'affaires. L'Ebitda bat aussi le consensus de marché. Les réservations brutes ont totalisé 49,74 milliards sur le trimestre (+21%), également bien plus élevées que prévu.

Uber prévoit un volume de réservations brutes supérieur aux attentes pour le quatrième trimestre, grâce à son programme d'abonnement qui stimule la demande de courses et de livraisons à l'approche des fêtes de fin d'année. Le DG, Dara Khosrowshahi, a déclaré que le programme 'Uber One' incitait les clients à commander davantage de repas et de courses, soulignant ainsi le potentiel accru des services proposés par l'entreprise en dehors du transport de personnes. Le segment des livraisons a enregistré une croissance de 29% sur le trimestre clos, contre une progression de 20% des revenus liés à la mobilité. Le groupe table sur un volume brut de réservations logé entre 52,25 et 53,75 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, au-dessus des attentes, pour un Ebitda ajusté allant de 2,41 à 2,51 milliards de dollars (+31% à +36%), quant à lui légèrement inférieur au consensus.

Pfizer (+1,1%), le laboratoire américain, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 87 cents (-18%), au-dessus des attentes, pour des revenus totalisant 16,7 milliards de dollars, en décroissance de 6% avec la moindre demande en produits Covid-19. Le bénéfice net a représenté 3,54 milliards de dollars et le bénéfice net ajusté 4,95 milliards de dollars. Le groupe maintient ses prévisions de revenus 2025 allant de 61 à 64 milliards de dollars, tout en relevant sa guidance de bpa ajusté entre 3 et 3,15$ avec le contrôle des coûts.

Spotify (-0,5%), le colosse du streaming originaire de Suède et coté à Wall Street, a annoncé pour son 3e trimestre des revenus de 4,27 milliards d'euros en croissance de 12% et au-dessus des attentes, pour un bénéfice par action également meilleur que prévu à 3,24 euros. Le nombre d'abonnés a progressé de 12% à 281 millions et le nombre d'utilisateurs actifs mensuels a augmenté de 11% à 713 millions. Le bénéfice opérationnel a atteint 582 millions d'euros. "L'entreprise se porte bien. Nous livrons plus vite que jamais. Et nous disposons des outils nécessaires - tarification, innovation produit, optimisation opérationnelle et, à terme, redressement publicitaire - pour assurer la croissance du chiffre d'affaires et l'augmentation des bénéfices", a déclaré Daniel Ek, fondateur et DG de Spotify.

Global Payments (+4,4%) a annoncé pour son 3e trimestre des revenus ajustés en hausse de 3% à 2,43 milliards de dollars, pour un bénéfice net part du groupe de 783 millions de dollars et 3,26$ par titre, soit un bpa en croissance à deux chiffres. Le fournisseur de technologies de paiements a donc amélioré ses comptes avec la performance de ses solutions marchandes.

CDW (-6%), le fournisseur de solutions IT, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 2,71$ à comparer à un consensus de 2,6$ environ. Les revenus ont totalisé quant à eux 5,74 milliards de dollars, en augmentation de 3,8% en glissement annuel et assez proches du consensus.

Zoetis, le laboratoire pharmaceutique américain, leader mondial en santé animale, décroche de 12,6% à Wall Street. Le groupe a publié pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 1,70$; au-dessus des attentes, mais des revenus trop courts à 2,4 milliards de dollars. Le groupe anticipe désormais un bpa annuel allant de 6,30 à 6,40$, pour des revenus de 9,4 à 9,48 milliards de dollars.

Yum! Brands (+6,4%) gagne du terrain à Wall Street, sur des comptes trimestriels supérieurs aux attentes et la considération d'options concernant Pizza Hut, chaîne qui pourrait être cédée selon le WSJ. Par ailleurs, le groupe de restauration rapide du Kentucky, Yum! Brands, a publié pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 1,58$ et des revenus de 1,98 milliard de dollars.

Marriott (+3,7%), le géant hôtelier américain, a annoncé un troisième trimestre supérieur aux attentes des analystes, réalisant sur la période un bénéfice ajusté par action de 2,47$ contre 2,26$ un an avant. Les revenus ont totalisé quant à eux 6,49 milliards de dollars contre contre 6,26 milliards un an avant.

Tesla (-2,7%). Les ventes de VE Tesla fabriqués en Chine ont chuté de 9,9% en octobre et en glissement annuel à 61.497 unités, signalant un changement de tendance après une légère hausse en septembre. L'agence Reuters cite à ce sujet les données publiées ce mardi par l'Association chinoise des constructeurs automobiles (CPCA). Les ventes des Model 3 et Model Y produits dans la gigafactory de Shanghai et comprenant les exportations vers l'Europe, l'Inde et d'autres marchés, ont même corrigé de plus de 32% par rapport à septembre. Le rival chinois BYD a enregistré lui aussi une baisse des ventes au niveau mondial le mois dernier avec la concurrence accrue.

Nvidia (-2,3%). Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a indiqué lors d'un entretien avec CNBC qu'il envisageait la possibilité de vendre les puces Blackwell de pointe de Nvidia à la Chine et à d'autres pays à mesure que la technologie évolue et que des puces plus performantes sont développées. Il a envisagé cette possibilité "dans un avenir proche, je ne sais pas si ce sera dans 12 ou 24 mois", compte tenu de "l'incroyable capacité d'innovation de Nvidia". Les puces Blackwell deviendraient alors moins performantes que les autres puces de la gamme compte tenu de ce progrès. "Et à ce moment-là, elles pourraient être vendues", a précisé Bessent.

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