Wall Street poursuit son rebond avant la pause de Thanksgiving

La cote américaine s'affiche légèrement dans le vert ce mercredi, tentant de poursuivre son rebond avant la pause de Thanksgiving. Le S&P 500 s'accorde encore 0,49% à 6.799 pts, alors que le Nasdaq pr...

La cote américaine s'affiche légèrement dans le vert ce mercredi, tentant de poursuivre son rebond avant la pause de Thanksgiving. Le S&P 500 s'accorde encore 0,49% à 6.799 pts, alors que le Nasdaq prend 0,55% à 23.152 pts et que le Dow Jones avance de 0,50% à 47.348 pts. Le récent rebond a été surtout alimenté par les espoirs monétaires et commerciaux... Wall Street sera fermé demain pour Thanksgiving et ne rouvrira vendredi que pour une demi-séance (clôture à 19 heures, heure française).

Depuis vendredi, les marchés profitent de la forte remontée des anticipations d'assouplissement monétaire, suite notamment aux commentaires du patron de la Fed de New York, John Williams, qui évoquait la possibilité d'une baisse de taux d'un quart de point en décembre lors de sa dernière intervention. Selon l'outil CME FedWatch, la 'proba' d'un assouplissement d'un quart de point le 10 décembre atteint maintenant plus de 82%, contre moins de 18% pour celle d'un statu quo...

Le gouverneur Christopher Waller de la Fed, l'un des candidats potentiels au poste de président de la banque centrale américaine, a estimé lundi que l'inflation avait augmenté aux États-Unis, mais devrait se modérer. Il évalue une inflation actuelle hors droits de douane d'environ 2,4 à 2,5%. Notre homme plaide toujours pour une baisse de taux en décembre, alors que sa préoccupation concerne essentiellement le marché du travail. Il explique que depuis la dernière réunion de la Fed, les données disponibles suggèrent peu d'évolution, l'inflation n'étant donc pas selon lui un gros problème... Le gouverneur Stephen Miran, nommé par Trump, a établi hier un lien entre la détérioration du marché du travail et la politique monétaire actuelle. "Il faut reconnaître que le taux de chômage a augmenté, et cela est dû à une politique monétaire trop restrictive", a-t-il déclaré sur Fox Business.

Le président américain Donald Trump, qui a établi une liste de cinq finalistes pour succéder au patron de la Fed, Jerome Powell, avait déclaré la semaine dernière qu'il pensait savoir déjà qui il choisirait. Les cinq candidats présélectionnés sont les gouverneurs de la Fed Christopher Waller et Michelle Bowman, l'ancien gouverneur de la Fed Kevin Warsh, le directeur du NEC Kevin Hassett et le responsable des titres à revenu fixe chez BlackRock, Rick Rieder. Alors que le mandat de Powell en tant que président de la Fed expire en mai, Kevin Hassett, Président du conseil économique national des États-Unis, semble émerger en tant que favori. Il serait ainsi le premier choix de Trump pour ce poste, si l'on en croit Bloomberg News, qui citait hier des sources proches du dossier.

Hassett entretient en effet une relation étroite avec Donald Trump, avec qui il avait déjà travaillé au sein de la première administration. Il entend aligner les taux sur la conjoncture économique. Il a critiqué la Fed pour avoir considéré comme temporaire la hausse de l'inflation liée à la pandémie et aux chèques de relance de l'ère Biden. Powell avait alors évoqué une inflation "transitoire" avant de revenir progressivement sur ses propos. Hassett a souligné que la Fed avait commencé à relever ses taux lors de l'adoption des réductions d'impôts durant le premier mandat de Trump, avant de les baisser juste avant l'élection présidentielle de 2024. Il a ainsi évoqué de "mauvaises décisions politiques" parfois "partisanes" de la banque centrale, à qui il entend rendre... son indépendance. Tout comme Trump, il est favorable actuellement à des taux bien plus bas et même à un assouplissement de 50 points de base en décembre, la paralysie des services gouvernementaux durant le 'shutdown' ayant freiné la croissance économique au quatrième trimestre et l'ampleur de son impact restant incertaine.

Sur le front commercial, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que l'UE devait modifier sa réglementation numérique pour parvenir à un accord visant à réduire les droits de douane sur l'acier et l'aluminium. "Nous sommes en discussion avec eux", a indiqué Lutnick lors d'un entretien avec Bloomberg Television. "En échange, nous conclurons un accord avantageux sur l'acier et l'aluminium". Lutnick et le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, étaient à Bruxelles ce lundi pour leur première visite officielle depuis la conclusion de l'accord commercial avec l'UE en juillet.

En outre, Trump et le dirigeant chinois Xi Jinping ont eu leur premier entretien téléphonique avant-hier depuis la signature, le mois dernier, d'une trêve commerciale et tarifaire entre les États-Unis et la Chine. Les deux dirigeants auraient abordé plusieurs sujets de tension, notamment les achats de soja américain par la Chine et la question de Taïwan. Trump a qualifié l'appel de très bon et a indiqué avoir accepté une invitation à se rendre à Pékin en avril, tandis que Xi effectuerait une visite aux États-Unis plus tard dans l'année. "Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment l'Ukraine et la Russie, le fentanyl, le soja et d'autres produits agricoles. Nous avons conclu un accord important et avantageux pour nos agriculteurs, et la situation ne fera que s'améliorer. Nos relations avec la Chine sont extrêmement solides ! Cet appel faisait suite à notre réunion très fructueuse en Corée du Sud, il y a trois semaines. Depuis, des progrès significatifs ont été réalisés de part et d'autre pour maintenir nos accords à jour et précis. Nous pouvons désormais nous concentrer sur l'avenir. À cette fin, le président Xi m'a invité à Pékin en avril, invitation que j'ai acceptée, et je l'accueillerai en retour lors d'une visite d'État aux États-Unis plus tard dans l'année. Nous avons convenu de l'importance d'une communication régulière, ce que je me réjouis de faire", a lancé Trump sur Truth Social.

Trump s'est entretenu successivement par téléphone avec les dirigeants chinois et japonais, sur fond d'escalade des tensions autour de Taïwan. L'entretien d'une heure entre Trump et Xi a marqué avant-hier "leur premier contact depuis que la nouvelle Première ministre japonaise a provoqué la colère de Pékin en suggérant que les troupes de son pays pourraient être entraînées dans une crise taïwanaise", note Bloomberg. Selon le compte rendu chinois, Xi a déclaré à son homologue américain que le retour de Taïwan à la Chine était "une partie intégrante de l'ordre international d'après-guerre". Trump, quant à lui, n'a pas mentionné l'île dans son propre compte rendu. La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré peu après que Trump l'avait contactée pour réaffirmer les liens avec Tokyo et la tenir informée de la situation avec la Chine. Elle a évoqué une "étroite relation entre les États-Unis et le Japon".

Les questions demeurent concernant l'impact du shutdown historique des services de l'administration fédérale américaine. Les statistiques parviennent progressivement. Ce mercredi, les commandes de biens durables de septembre qui viennent d'être publiées se sont établies en hausse de 0,5% en comparaison du mois antérieur et de 0,6% hors transport, soit une progression supérieure aux attentes... les inscriptions au chômage pour la semaine close le 22 novembre se sont affichées à 216.000 contre 230.000 de consensus FactSet... L'indice manufacturier PMI de Chicago pour le mois de novembre 2025 est ressorti à 36,3 contre un consensus de 43,5 mesuré par FactSet. Il était de 43,8 un mois auparavant. L'indice s'enfonce donc un peu plus sous les 50, signalant une accélération de la contraction de l'industrie manufacturière dans la région... Le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers domestiques américains pour la semaine close le 21 novembre a fait ressortir une hausse de 2,8 millions de barils des stocks de brut, une progression de 2,5 millions de barils des stocks d'essence et une augmentation de 1,1 million de barils des stocks de produits distillés...

Sur le front géopolitique, les États-Unis et l'Ukraine ont mis au point une nouvelle version améliorée du plan de paix qui modifierait le projet conçu précédemment par l'administration Trump. Suite à une réunion entre responsables américains et ukrainiens à Genève, les USA et l'Ukraine ont évoqué des discussions très productives qui devraient se poursuivre les jours prochains. Kiev et ses alliés s'étaient auparavant inquiétés des concessions majeures accordées à la Russie dans le cadre du plan en 28 points de l'administration américaine. Volodimir Zelensky a indiqué que de nombreux "éléments corrects" avaient été incorporés dans le projet en voie d'élaboration avec les États-Unis et l'Europe, les points délicats étant à discuter avec Trump selon le président ukrainien. Trump est revenu sur la date butoir qu'il avait fixé à l'Ukraine pour que le pays accepte les propositions américaines en vue d'un accord de paix. Le président américain a indiqué que les négociateurs américains faisaient des progrès dans les discussions avec la Russie et l'Ukraine.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,1% à 58$. L'once d'or fin avance de 0,7% à 4.161$. L'indice dollar se stabilise face à un panier de devises de référence. Le bitcoin tente de se reprendre dans la zone des 87.000$.

Les valeurs

Dell Technologies (+4,5%). Pour son 3e trimestre, le groupe texan a réalisé un bénéfice ajusté par action de 2,59$, au-dessus des attentes, à comparer à un niveau de 2,15$ un an avant. Les revenus ont totalisé 27 milliards de dollars (+11%) contre 24,4 milliards de dollars un an auparavant. Le concepteur de serveurs d'IA a ainsi réalisé des revenus historiques. Le cash flow opérationnel trimestriel a représenté 1,2 milliard de dollars. Dell fournit par ailleurs une guidance solide, soutenue par la demande en serveurs d'IA et l'activité infrastructures. Le directeur financier David Kennedy envisage désormais des livraisons IA d'environ 25 milliards de dollars sur l'année, en croissance de plus de 150%. Le directeur des opérations Jeff Clarke évoque une accélération de la demande IA au second semestre, avec des commandes de serveurs d'IA record à 12,3 milliards de dollars.

Pour le 4e trimestre, Dell prévoit des revenus de 31-32 milliards et un bpa ajusté de 3,50$ (+31%). Sur l'exercice, les ventes sont attendues entre 111,2 et 112,2 milliards, en hausse de 17% en milieu de fourchette, pour un bpa ajusté de 9,92$ en augmentation de 22%.

HP Inc (-2,8%), qui publiait également hier soir ses comptes pour l'exercice clos, a aussi annoncé qu'il poursuivait de nouvelles initiatives dans l'IA et fait état d'une réduction globale programmée des effectifs de 4.000 à 6.000 postes. Sur le 4e trimestre fiscal, HP a pourtant dépassé les attentes de profits avec un bénéfice ajusté par action de 93 cents (-3%), mais les revenus se sont établis à seulement 14,64 milliards de dollars (+4,2%), inférieurs de 2% au consensus. Sur l'exercice clos, le bénéfice ajusté par action a décliné de 9% à 3,12$, pour des revenus en hausse de 3,2% à 55,3 milliards de dollars. Le free cash flow a représenté 2,9 milliards de dollars. HP annonce donc par ailleurs une initiative à l'échelle du groupe avec des économies brutes annuelles estimées à environ 1 milliard de dollars d'ici la fin de l'exercice 2028. Le groupe prévoit des charges de restructuration et autres d'environ 650 millions de dollars.

Pour le premier trimestre de l'exercice 2026, HP prévoit un bpa ajusté compris entre 73 et 81 cents hors charges de restructuration et autres charges. Pour l'exercice 2026, le groupe envisage un bpa ajusté compris entre 2,90 et 3,20$, ainsi qu'un flux de trésorerie disponible compris entre 2,8 et 3 milliards de dollars. Les perspectives de HP tiennent compte des coûts supplémentaires induits par la réglementation commerciale américaine en vigueur et des mesures d'atténuation associées.

Autodesk (+2,3%), qui figure parmi les leaders des logiciels de conception et de création numérique sur PC et Internet, a annoncé hier soir pour son 3e trimestre des comptes supérieurs aux attentes et de solides prévisions soutenues par les abonnements cloud et les outils basés sur l'IA. Pour son 3e trimestre fiscal, le groupe a réalisé des revenus en croissance de 18% en données publiées et à devises constantes, à 1,85 milliard de dollars. Les facturations ont progressé de 21%, à 1,85 milliard également. La marge opérationnelle ajustée a été de 38%. Le bénéfice ajusté par action est ressorti à 2,67$. Sur le 4e trimestre de l'exercice décalé 2026, les revenus sont anticipés entre 1,901 et 1,917 milliard de dollars, pour un bpa ajusté allant de 2,59 à 2,67$.

Workday (-10,5%), spécialiste de l'édition de logiciels de gestion basés sur le cloud destinés aux entreprises, aux institutions éducatives et aux organismes gouvernementaux, a publié des comptes mitigés, marqués notamment par des revenus d'abonnements tout juste en ligne avec les attentes de marché. Le fournisseur de logiciels RH a annoncé pour le trimestre clos fin octobre des revenus d'abonnements en hausse de près de 15% à 2,24 milliards de dollars. Les revenus totaux du 3e trimestre ont progressé de 13% environ à 2,43 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté par action a dépassé les attentes à 2,32$. Les revenus d'abonnements du 4e trimestre sont attendus à environ 2,355 milliards de dollars (+15,5%), proches du consensus. La marge opérationnelle ajustée sur la période est anticipée à 28,5% ou plus. Les revenus d'abonnements annuels sont attendus en hausse de 14,4% à 8,828 milliards de dollars, pour une marge opérationnelle ajustée de 29%.

Zscaler (-12,1%), spécialiste de la conception, du développement et de la commercialisation de logiciels de sécurité, décroche en bourse. Le groupe a pourtant battu le consensus sur le trimestre clos avec la forte demande, réalisant un bénéfice ajusté par action du 1er trimestre fiscal de 96 cents, pour des revenus en augmentation de 26% à 788 millions de dollars. Le rival de Palo Alto Networks bénéficie de la demande pour ses solutions de sécurité cloud et IA. Il relève ses anticipations de revenus annuels entre 3,282 et 3,301 milliards de dollars, et porte sa guidance de bénéfice ajusté par action entre 3,78 et 3,82$. L'ARR sur l'exercice est anticipé entre 3,698 et 3,718 milliards de dollars.

NetApp (-3,5%), spécialiste de l'infrastructure intelligente de données, a publié des bénéfices et des revenus supérieurs aux attentes pour son 2e trimestre fiscal, avec la demande en stockage de données. Sur la période, le bénéfice ajusté par action a représenté 2,05$, pour des revenus de 1,71 milliard de dollars (+3%). Le groupe californien envisage pour le trimestre entamé un bpa ajusté allant de 2,01 à 2,11$, pour des revenus logés entre 1,615 à 1,765 milliard de dollars. Sur l'exercice, le bpa ajusté est anticipé entre 7,75 et 8,05$, pour des revenus compris entre 6,625 et 6,875 milliards de dollars.

NetApp, spécialiste de l'infrastructure intelligente de données, grimpait après bourse hier soir à Wall Street. Le groupe a publié des bénéfices et des revenus supérieurs aux attentes pour son 2e trimestre fiscal, avec la demande en stockage de données. Sur la période, le bénéfice ajusté par action a représenté 2,05$, pour des revenus de 1,71 milliard de dollars (+3%). Le groupe californien envisage pour le trimestre entamé un bpa ajusté allant de 2,01 à 2,11$, pour des revenus logés entre 1,615 à 1,765 milliard de dollars. Sur l'exercice, le bpa ajusté est anticipé entre 7,75 et 8,05$, pour des revenus compris entre 6,625 et 6,875 milliards de dollars.

Deere (-5,4%), le géant américain des engins agricoles, corrige sur des prévisions jugées trop courtes. Le groupe a annoncé un bénéfice net de 1,065 milliard de dollars pour le quatrième trimestre clos le 2 novembre 2025, soit 3,93$ par action, contre un bénéfice net de 1,245 milliard de dollars et 4,55$ par titre pour le trimestre clos le 27 octobre 2024. Pour l'exercice 2025, le bénéfice net attribuable à Deere & Company s'est élevé à 5,027 milliards de dollars, soit 18,50$ par action, contre 7,1 milliards de dollars sur l'exercice 2024. Au niveau mondial, le chiffre d'affaires a progressé de 11% au quatrième trimestre 2025 pour atteindre 12,39 milliards de dollars, tandis qu'il a reculé de 12% sur l'ensemble de l'année à 45,68 milliards de dollars. Le bénéfice net part du groupe pour l'exercice 2026 devrait se situer entre 4 et 4,75 milliards de dollars.

Li Auto (-0,4%). Le géant chinois des véhicules électriques a publié des ventes de véhicules de 25,9 milliards de yuans (3,6 milliards de dollars) au troisième trimestre 2025, soit une baisse de 37,4% par rapport aux 41,3 milliards de yuans enregistrés au troisième trimestre 2024 et de 10,4% par rapport aux 28,9 milliards de yuans du deuxième trimestre 2025. Le chiffre d'affaires total a atteint 27,4 milliards de yuans (3,8 milliards de dollars) au troisième trimestre 2025, soit une diminution de 36,2% par rapport au troisième trimestre 2024 et de 9,5% par rapport au T2 2025. La perte nette ajustée s'est élevée à 359,7 millions de yuans ou environ 50 millions de dollars, tandis que la perte nette consolidée a été de 624,4 millions de yuans ou 88 millions de dollars. La perte diluée ajustée par ADS a représenté 0,36 yuan ou 0,05$ par titre, contre un bénéfice un an plus tôt.

Nvidia (+1,2%) a réagi sur son compte Nvidia Newsroom sur X, suite aux rumeurs récentes relatives à un potentiel accord entre la filiale d'Alphabet (-1,8%), Google, et le groupe de Mark Zuckerberg, Meta, pour l'utilisation des puces d'IA de Google (TPU) dans ses centres de données dès 2027. Selon 'The Information', Meta pourrait également louer des puces auprès de la division cloud de Google dès l'année prochaine... "Nous sommes ravis du succès de Google - ils ont réalisé de grands progrès dans le domaine de l'IA et nous continuons à fournir des services à Google. Nvidia a une génération d'avance sur l'industrie : c'est la seule plateforme qui exécute tous les modèles d'IA et ce, partout où l'informatique est utilisée. Nvidia offre des performances, une polyvalence et une fongibilité supérieures aux ASIC, qui sont conçus pour des frameworks ou des fonctions d'IA spécifiques", indique Nvidia. Des félicitations sous forme de mise au point...

Par ailleurs, selon 'The Information', les autorités chinoises auraient interdit à ByteDance, propriétaire de TikTok, d'utiliser des puces Nvidia dans ses nouveaux centres de données. L'interdiction témoignerait de la volonté de Pékin de réduire sa dépendance à la technologie américaine face au durcissement des restrictions américaines à l'exportation. Les autorités de régulation avaient déjà exhorté les entreprises locales à cesser de commander des puces d'IA Nvidia et à privilégier les processeurs fabriqués en Chine.

Société(s) citée(s) :
Société(s) citée(s) :