Wall Street s'affiche en ordre dispersé avant bourse ce jeudi. Le S&P 500 gagne 0,3% et le Nasdaq reprend 0,6%, mais le Dow Jones fléchit de 0,1%. Les opérateurs semblent quelque peu rassurés par les annonces des derniers résultats trimestriels. Pourtant, les publications sont inégales. Meta affiche une très belle performance, mais Microsoft déçoit par ses revenus cloud. Tesla tente la hausse en bourse, après avoir pourtant raté le consensus sur le trimestre clos. Parmi les valeurs plus traditionnelles, MasterCard maintient le cap, mais Caterpillar ou UPS inquiètent.
La Fed a laissé inchangés ses taux hier soir, comme prévu, mais a averti des dangers persistants de l'inflation. La banque centrale US est préoccupée par la dynamique des prix et s'interroge également concernant l'impact potentiel de la politique de la nouvelle administration Trump. Le taux des "fed funds" a été maintenu dans sa fourchette de 4,25 à 4,50%, décision unanime. "Nous attendrons de voir davantage de progrès sur l'inflation, ou de faiblesses sur les marchés du travail, pour baisser de nouveau nos taux", a indiqué Jerome Powell. Selon lui, un affaiblissement plus marqué des conditions d'emploi ne serait pas nécessaire pour ramener l'inflation vers les 2%. Il a aussi précisé que les taux étaient bien supérieurs actuellement au fameux "taux neutre". Pour finir, la Fed ne mentionne plus de progrès vers l'objectif d'inflation et constate même que le rythme des hausses de prix reste élevé. "Le Comité de politique monétaire attend de voir quelles mesures seront mises en place avant d'en évaluer l'impact sur l'économie", a glissé Powell au sujet de Trump, évoquant l'incertitude sur la politique commerciale. Le patron de la Fed a rappelé encore l'indépendance de l'institution monétaire, ajoutant ne pas avoir été contacté par Trump... La Fed a commenté aussi les prix des actifs, qui seraient élevés, du fait en bonne partie de la technologie et de l'IA. La banque centrale juge cependant qu'il y a "beaucoup de stabilité" et que les banques ont beaucoup de capital, alors que les bilans des ménages se porteraient bien.
La croissance du PIB américain pour le quatrième trimestre 2024, en lecture avancée, s'est affichée ce jeudi sur un rythme de 2,3% seulement, contre 2,6% de consensus Bloomberg (2,4% de consensus FactSet) et 3,1% pour le trimestre antérieur. Les dépenses personnelles de consommation, en revanche, ont augmenté sur un rythme très solide de 4,2%, contre 3,1% de consensus. L'indicateur des prix a tendance quant à lui à rassurer, puisqu'il ressort au rythme de +2,2%, contre 2,5% de consensus.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 25 janvier, qui viennent aussi d'être publiées, se sont affichées au nombre de 207.000 contre 224.000 de consensus et 223.000 une semaine auparavant.
La saison des publications d'entreprises bat son plein à Wall Street avec Microsoft, Meta et Tesla, mais aussi ServiceNow, IBM, Lam Research et Waste Management, qui annonçaient hier soir. Apple constituera le grand rendez-vous de la soirée ce jeudi. Visa, Mastercard, Thermo Fisher, Caterpillar, Comcast, Blackstone, UPS, Marsh & McLennan, KLA Corp, Intel, Sherwin-Williams, Trane, Parker-Hannifin, Altria, Cigna ou Northrop Grumman, annoncent aussi ce jour. ExxonMobil, AbbVie, Chevron, Eaton, Colgate-Palmolive, Charter Communications, WW Grainger et Phillips 66, clôtureront la semaine demain.
L'once d'or fin prend 0,9% à 2.784$ ce jour. Le baril de brut WTI cède 0,3% à 72,4$ sur le Nymex. L'indice dollar rend 0,1% face à un panier de devises. Le bitcoin évolue autour des 105.000$.
Les valeurs
Meta est attendu au sommet à Wall Street. Le groupe a littéralement atomisé le consensus de profit sur le trimestre clos et dépassé également largement les attentes en termes de revenus. Meta a confirmé sa guidance en termes de dépenses de capitaux, ce qui constitue une bonne nouvelle à la fois pour le groupe... et pour Nvidia. Les prévisions sont en revanche prudentes, même si Mark Zuckerberg prévoit "une année vraiment énorme" dans l'IA. Meta investira jusqu'à 65 milliards de dollars de capex en 2025, dont une bonne partie pour des projets liés à l'IA. Un montant à comparer aux 39,2 milliards de dollars de l'exercice 2024, qui dépassaient déjà les anticipations. Zuckerberg s'attend aussi à ce que son groupe soit en mesure de réduire les dépenses cette année, en se concentrant sur ses priorités, avec notamment la création d'un agent d'ingénierie IA doté de capacités de codage et de résolution de problèmes "équivalentes à celles d'un bon ingénieur de niveau intermédiaire". L'assistant pourrait ensuite réviser le code des humains ou écrire du code et d'autres correctifs techniques, ce qui pourrait être "l'une des innovations les plus importantes de l'histoire" selon Zuckerberg. Le dirigeant de Meta ne semble pas s'inquiéter outre mesure du nouveau rival chinois de Llama, à savoir DeepSeek, qui a fait trembler Wall Street lundi. Il note que la startup chinoise a fait un certain nombre de choses nouvelles, dont Meta pourrait s'inspirer.
En ce qui concerne les résultats financiers, Meta a publié pour son quatrième trimestre fiscal clos fin décembre des revenus de 48,4 milliards de dollars, en croissance de 21% et supérieurs au consensus qui se situait à 47 milliards. Le bénéfice des opérations sur le trimestre a augmenté de 43% à 23,4 milliards. Le bénéfice net s'est envolé de 49% à 20,8 milliards de dollars, pour un bénéfice par action de 8,02$, en hausse de 50%. Sur l'exercice clos, les revenus ont augmenté de 22% à 164,5 milliards, alors que le bénéfice net a grimpé de 59% à 62,4 milliards et 23,86$ par titre. Le niveau de cash et équivalents en fin de période se situait à près de 78 milliards de dollars, alors que le free cash flow a représenté 13,2 milliards sur le trimestre clos et 52,1 milliards pour l'exercice. La dette long terme se situait à 28,8 milliards à fin décembre. Les effectifs, à un peu plus de 74.000 personnes en fin d'exercice, sont en augmentation de 10% sur un an.
Les revenus du premier trimestre fiscal sont attendus entre 39,5 et 41,8 milliards de dollars, un peu courts en comparaison d'un consensus Bloomberg de 41,7 milliards. Meta juge que ses investissements portent leurs fruits en rendant le ciblage publicitaire plus efficace. Le management a évoqué l'idée de gagner de l'argent avec son assistant IA, peut-être par le biais d'abonnements ou de réponses sponsorisées, mais il ne s'agirait pas de plans immédiats.
Tesla s'accordait 4% après bourse hier soir à Wall Street sur les 400$, alors que le constructeur texan de VE a pourtant raté le consensus pour le trimestre clos. Le groupe d'Elon Musk a dévoilé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de 2,32 milliards de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 73 cents à comparer à un consensus de 75 cents. Les revenus trimestriels ont été de 25,7 milliards de dollars contre 27,5 milliards de consensus. Sur l'exercice clos, les revenus ont augmenté de 1% à 97,7 milliards de dollars. Le bénéfice opérationnel trimestriel a reculé de 23% en glissement annuel à 1,58 milliard de dollars, avec les coûts liés à l'IA et aux projets R&D. Des comptes à première vue peu reluisants, mais "l'effet Trump" persiste en bourse sur le dossier, et les investisseurs préfèrent miser sur les perspectives 2025. Tesla prévoit un retour à la croissance de l'activité automobile cette année, alors que les revenus "auto" ont décliné de 8% sur le quatrième trimestre et de 6% sur l'exercice clos. La production automobile a régressé de 7% sur le trimestre clos, alors que les livraisons se sont appréciées légèrement de 2%. Tesla a rappelons-le livré près de 496.000 véhicules dans le monde au quatrième trimestre et 1,78 million sur l'année 2024, soit un repli de 1% face à une concurrence accrue...
Tesla indique que des modèles de véhicules plus abordables vont entrer en production cette année. Le groupe mise par ailleurs sur son robotaxi, le "Cybercab", dont la production en volume est espérée en 2026. Le groupe précise que les volumes devraient retrouver la croissance cette année, avec les progrès dans l'autonomie et les nouveaux lancements. Le FSD payant et non supervisé est attendu à Austin en juin. Le groupe prévoit un lancement en Europe et en Chine cette année. Concernant le stockage d'énergie, les déploiements sont attendus en hausse de 50%.
Microsoft corrige à Wall Street, sur des inquiétudes concernant une fois de plus les activités cloud. Ainsi, les prévisions du géant software concernant ce segment n'ont pas convaincu. Sur le trimestre clos fin décembre, deuxième trimestre fiscal 2025, le groupe de Redmond n'a pourtant pas démérité, affichant des revenus de 69,6 milliards de dollars en augmentation de 12%, un bénéfice d'exploitation de 31,7 milliards de dollars en progression de 17% et un bénéfice net en hausse de 10% à 24,1 milliards. Le bénéfice dilué par action a représenté 3,23$ contre environ 3,1$ de consensus, alors que les revenus ont aussi dépassé les anticipations de marché (consensus 68,8 milliards de dollars). "Nous innovons dans l'ensemble de notre pile technologique et aidons nos clients à exploiter pleinement le retour sur investissement de l'IA afin de saisir les énormes opportunités à venir", a déclaré Satya Nadella, président-directeur général. "Notre activité IA a déjà dépassé un taux de chiffre d'affaires annuel de 13 milliards de dollars, en hausse de 175% sur un an", se félicite le dirigeant.
Ce trimestre, le chiffre d'affaires de Microsoft Cloud s'est élevé à 40,9 milliards de dollars, en hausse de 21% sur un an. Le groupe se dit déterminé à équilibrer la discipline opérationnelle avec des investissements continus dans son infrastructure cloud et IA. Néanmoins, la croissance de la plateforme Azure au quatrième trimestre calendaire (2e trimestre fiscal) déçoit, à 31% contre près de 32% de consensus. Sur l'ensemble de la division cloud, les revenus totalisent 25,5 milliards de dollars pour le trimestre écoulé, alors que le consensus était situé à 25,8 milliards. Les dépenses de capitaux sur le trimestre clos ont été de 22,6 milliards de dollars contre 21 milliards de consensus. Rappelons que le groupe s'attend à dépenser 80 milliards de dollars sur son exercice 2025 pour la construction de centres de données capables de gérer les charges de travail de l'intelligence artificielle.
IBM. Sur son quatrième trimestre fiscal, le géant des services technologiques a réalisé un bénéfice ajusté par action de 3,92$, contre environ 3,7$ de consensus et 3,87$ sur la période correspondante de l'an dernier. Les revenus ont totalisé 17,6 milliards de dollars, en ligne ou presque avec le consensus, alors qu'ils se situaient à 17,4 milliards un an plus tôt. Le bénéfice net trimestriel a représenté 2,92 milliards de dollars. Le groupe d'Armonk a ainsi dégagé sur l'exercice clos un bénéfice net de plus de 6 milliards de dollars, pour des revenus de 62,8 milliards de dollars (+1%). Le groupe, qui bénéficie de la demande IA, affiche une expansion de 10% sur le segment software pour le trimestre clos.
IBM se montre optimiste pour 2025, tablant sur une croissance des revenus d'au moins 5% à taux de change constant et un flux de trésorerie disponible d'environ 13,5 milliards de dollars. Une guidance qui suggère une dynamique solide des activités et un effet des initiatives en matière d'IA. Le DG Arvind Krishna souligne les progrès dans l'IA, déclarant : "Notre portefeuille d'affaires en matière d'IA générative s'élève désormais à plus de 5 milliards de dollars depuis le début, soit une hausse de près de 2 milliards de dollars d'un trimestre à l'autre".
ServiceNow, la plateforme cloud permettant aux entreprises d'améliorer leur efficience opérationnelle, a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 3,67$, contre 3,6$ de consensus et 3,11$ un an avant. Les revenus ont été de 2,96 milliards de dollars, en ligne avec le consensus, contre 2,44 milliards un an plus tôt. Les prévisions sont néanmoins jugées trop courtes, alors que le groupe semble se concentrer sur l'adoption de nouveaux produits d'intelligence artificielle générative plutôt que sur la génération de revenus importants pour ces outils à court terme. Les revenus des abonnements en 2025 sont attendus à environ 12,7 milliards de dollars, contre 12,9 milliards de dollars de consensus Bloomberg. Les revenus d'abonnement représentent l'essentiel des ventes du groupe de Santa Clara, qui crée des applications aidant les entreprises à organiser et automatiser leurs opérations.
Lam Research, le concepteur d'équipements destinés à l'industrie des semi-conducteurs, bondit avant bourse à Wall Street. Bénéficiant du développement accéléré de l'IA, le groupe livre une guidance supérieure aux attentes. Il anticipe pour son troisième trimestre fiscal des revenus voisins de 4,65 milliards de dollars, plus ou moins 300 millions de dollars, à comparer à un consensus de 4,3 milliards. Le concurrent américain d'ASML a réalisé sur le deuxième trimestre fiscal, clos fin décembre, un bénéfice ajusté par action de 91 cents à comparer à un consensus de 88 cents. Les revenus ont été de 4,38 milliards de dollars, contre 4,3 milliards de consensus de marché. Il s'agit du sixième trimestre consécutif de progression des revenus de l'équipementier. Lam ne s'inquiète pas des restrictions de l'administration Trump sur les "semis", estimant que la croissance liée aux clients non-chinois devrait facilement compenser le recul des clients chinois cette année.
Waste Management, le géant américain de la gestion des déchets, a publié pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 1,70$, contre 1,74$ un an avant et 1,79$ de consensus. Le bénéfice net consolidé a représenté 598 millions de dollars pour la période close, alors que les revenus ont totalisé 5,89 milliards de dollars, dépassant les anticipations de brokers. Sur l'exercice, le groupe a réalisé un bénéfice net de 2,75 milliards de dollars et des revenus totalisant 22,1 milliards de dollars.
UPS s'écroule avant bourse à Wall Street ce jeudi, sur des comptes décevants. Le géant des livraisons a annoncé au titre de son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de 1,72 milliard de dollars et un bénéfice ajusté par action de 2,75$, à comparer à un consensus de 2,53$. Les revenus sont cependant inférieurs aux anticipations des analystes, à 25,3 milliards de dollars contre un consensus de 25,4 milliards. Le groupe table sur des revenus annuels 2025 de 89 milliards de dollars, très inférieurs aux attentes, puisque le consensus était proche des 95 milliards de dollars. Le groupe d'Atlanta prévoit une marge opérationnelle consolidée de 10,8%, contre 9,8% en 2024.
Caterpillar, le géant américain des engins de chantier, a annoncé pour son trimestre clos un bénéfice ajusté par action de 5,14$, supérieur au consensus de marché qui était voisin de 5$. Néanmoins, 'Cat' prévient aussi que ses revenus ressortiront en légère baisse en 2025, ce qui fait retomber la valeur à Wall Street ce jour. Sur le quatrième trimestre fiscal, le groupe a réalisé un bénéfice net de 2,8 milliards de dollars et des revenus de 16,2 milliards de dollars, à comparer à un consensus de 16,6 milliards de dollars et à un niveau de 17,1 milliards de dollars un an avant. Les revenus annuels ont atteint 64,8 milliards de dollars, pour un bpa ajusté de 21,90$. Le cash flow opérationnel annuel a été de 12 milliards de dollars.
Thermo Fisher Scientific, le leader américain du matériel de recherche et d'analyse, a publié pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de 1,83 milliard de dollars et un bpa ajusté de 6,10$ (+8%) à comparer à un consensus de 5,93$. Le groupe a réalisé des revenus trimestriels de 11,4 milliards de dollars (+5%), contre 11,2 milliards de dollars de consensus. Sur l'exercice, le groupe a publié un bénéfice net de 6,34 milliards de dollars et des revenus de 42,9 milliards. Le bpa ajusté annuel a augmenté de 1% à 21,86$.
Southwest Airlines hésite en pré-séance à Wall Street alors que la compagnie aérienne à bas coûts a dépassé les estimations des analystes au quatrième trimestre grâce à une forte demande de voyages et à des tarifs plus élevés. Sur la période, le groupe a enregistré un bénéfice net de 261 millions de dollars, soit un bpa ajusté de 56 cents, contre un consensus de 44 cents, pour un chiffre d'affaires opérationnel record, en hausse de 1,6% à 6,93 Mds$. La recette unitaire, hors éléments exceptionnels, s'est améliorée de 8%.
Blackstone, le leader de la gestion alternative, a affiché pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de 704 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 1,69$, à comparer à un consensus d'environ 1,5$. Les revenus ont totalisé 3,08 milliards de dollars, alors que les revenus ajustés ont été de 4,15 milliards de dollars contre 3,8 milliards de consensus. Sur l'exercice, le groupe a dégagé un bénéfice net de près de 2,8 milliards de dollars et des revenus de 11,6 milliards. La collecte au quatrième trimestre a atteint 57,5 milliards, portant le total annuel à 171,5 milliards de dollars. Le bénéfice distribuable trimestriel a augmenté de 56% à 2,2 milliards de dollars. Les actifs sous gestion ont atteint un record d'environ 1.130 milliards de dollars en fin de période.
Comcast a publié pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice de 4,8 milliards de dollars et un bpa ajusté de 96 cents, à comparer à un consensus de 88 cents. Le câblo-opérateur américain a réalisé des revenus trimestriels de 31,9 milliards de dollars, également supérieurs au consensus. "Nous avons enregistré la meilleure performance financière des 60 ans d'histoire de notre entreprise, avec un chiffre d'affaires, un Ebitda et un bénéfice par action records ainsi qu'un flux de trésorerie disponible important", a résumé Brian L. Roberts, président-directeur général.
MasterCard a publié au titre de son quatrième trimestre un bénéfice net de 3,34 milliards de dollars soit 3,82$ par action, contre 3,68$ de consensus. Un an avant, le bénéfice était de 2,79 milliards de dollars. Le géant des cartes de crédit, basé à Purchase, a affiché des revenus trimestriels de 7,49 milliards de dollars (+16%) également supérieurs au consensus. Sur l'exercice, le bénéfice net atteint 12,9 milliards de dollars, tandis que les revenus s'élèvent à 28,2 milliards de dollars. Ainsi, le groupe profite de la bonne tenue de l'économie et de la consommation. Le volume brut en dollars des transactions opérées sur la plateforme a augmenté de 12% sur le quatrième trimestre.