Wall Street de retour au sommet avec Trump. Netflix s'envole !

La cote américaine poursuit son rallye post-investiture avant bourse ce mercredi. Les principaux indices reviennent ainsi flirter avec leurs pics historiques, malgré la faiblesse notable d'Apple, que ...

La cote américaine poursuit son rallye post-investiture avant bourse ce mercredi. Les principaux indices reviennent ainsi flirter avec leurs pics historiques, malgré la faiblesse notable d'Apple, que Nvidia vient de dépasser en termes de valorisation pour redevenir première capitalisation mondiale. Le test est pour l'heure réussi pour Donald Trump, qui a su adopter un discours moins dur que prévu concernant les redoutés droits de douane, et se montre par ailleurs "pro-tech" en dévoilant un projet de 500 milliards de dollars dans les infrastructures d'IA, impliquant Oracle, SoftBank et OpenAI... On citera tout de même un grand sage, le patron de JP Morgan, Jamie Dimon, selon lequel "les prix des actifs sont en quelque sorte surgonflés sur le marché boursier américain". Dans une interview accordée à CNBC en marge du forum de Davos, Dimon a donc alerté : "Vous allez avoir besoin d'assez bons résultats pour justifier ces prix, et nous l'espérons tous. Je pense qu'avoir des stratégies favorables à la croissance contribuera à y parvenir, mais il existe ici des aspects négatifs qui pourraient avoir tendance à vous surprendre".

Le S&P 500 prend encore 0,6% en pré-séance ce jour, contre 0,3% pour l'indice historique Dow Jones et 1% pour le Nasdaq, qui tire de nouveau les marchés.

Concernant les taxes douanières, Trump a élargi ses menaces "tarifaires" pour inclure la Chine et l'Union européenne, après le Canada et le Mexique. Néanmoins, les niveaux de droits de douane avancés par le 47e président américain sont moins élevés que prévu, ce qui est positivement perçu par les marchés financiers, qui redoutent plus que tout l'impact de mesures trop sévères sur l'inflation.

"Nous parlons de droits de douane de 10% sur la Chine, basés sur le fait qu'ils envoient du fentanyl au Mexique et au Canada", a déclaré Trump hier à l'occasion d'un événement à la Maison Blanche. Il a évoqué le 1er février comme date possible. "D'autres pays sont également de grands abuseurs, vous savez, il n'y a pas que la Chine", a renchéri le président. "Nous avons un déficit de 350 milliards de dollars avec l'Union européenne. Ils nous traitent très très mal, donc ils vont devoir payer des tarifs douaniers". Pour l'instant, toutefois, comme pour le Mexique et le Canada, menacés de 25% de taxes douanières, Trump n'a pas officiellement tranché, en appelant juste à une révision des pratiques commerciales, prévue d'ici le 1er avril. Le gouvernement chinois a réagi aux menaces. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a jugé qu'il n'y avait aucun gagnant dans une guerre commerciale, ajoutant que la Chine sauvegarderait son intérêt national... Toujours concernant la Chine, Trump verrait d'un bon oeil une reprise de TikTok US par Musk ou par le fondateur d'Oracle, Larry Ellison.

Alors que Trump a été investi avant-hier pour son deuxième mandat de Président des États-Unis, les opérateurs débattent toujours de l'impact potentiel de sa politique sur la place boursière américaine, qui vient d'aligner deux années de gains supérieurs à 20% (pour le S&P 500). Trump a comme attendu signé une série de décrets concernant notamment la production de pétrole ou la sécurité aux frontières. Il a déclaré une urgence énergétique nationale, l'objectif étant d'accélérer les délivrances de permis et de lever les protections environnementales. Les États-Unis vont également sortir de l'Accord de Paris de 2015 sur le climat. Donald Trump entend ainsi utiliser "quelque chose qu'aucun autre pays industriel n'aura jamais, la plus grande quantité de pétrole et gaz au monde". Des mesures ont ainsi été prises pour le développement de la production en Alaska. Trump a aussi ordonné à son administration d'envisager de supprimer les subventions et autres politiques favorisant les véhicules électriques...

Il a signé par ailleurs un décret qualifiant d'urgence nationale l'immigration illégale à la frontière avec le Mexique et restreignant le droit du sol pour les enfants de migrants clandestins, note Reuters. Trump a ordonné au Département américain de Défense de soutenir la construction d'un mur à la frontière sud, ainsi que la détention et le transport des migrants. Le Pentagone pourra ainsi déployer des troupes si nécessaire à la frontière. Trump avait promis de restaurer la sécurité aux frontières et de mettre en place un programme de déportations de migrants, rappelle l'agence.

Un décret exécutif a également été signé, établissant le DOGE, Département d'efficacité gouvernementale, qui prend le nom d'USDT (United States DOGE Service) et aura donc vocation à faire économiser des centaines de milliards de dollars aux États-Unis. Elon Musk, à la tête du projet, a évidemment salué la décision ce jour.

La semaine sera sinon marquée par quelques statistiques et résultats d'entreprises notables. Sur le front économique d'abord, l'indice des anticipations d'inflation de la Fed d'Atlanta et l'indice des indicateurs avancés du Conference Board (consensus -0,1% pour décembre), seront communiqués ce mercredi, à 16 heures. Les inscriptions hebdomadaires au chômage, le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers domestiques américains, ainsi que l'indice manufacturier de la Fed de Kansas City, sont attendus demain. Enfin, l'indice PMI composite préliminaire américain, les reventes de logements existants et l'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan, seront publiés vendredi.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI cède 0,3% à 75,7$. L'once d'or fin progresse à 2.754$ (+0,4%). L'indice dollar abandonne 0,1% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin évolue autour des 105.000$, tandis que l'administration Trump 2.0 amorce un changement de cap en matière de réglementation des cryptomonnaies avec la création d'un groupe de travail dédié par la SEC.

Selon l'outil CME FedWatch, la Fed devrait opter pour un statu quo monétaire le 29 janvier à l'issue de la prochaine réunion FOMC, laissant ses taux entre 4,25 et 4,50%. L'hypothèse d'une pause prévaut aussi pour les deux réunions suivantes. L'outil FedWatch montre que la Fed pourrait baisser ses taux de 25 ou 50 points de base cette année... Notons que le DG de Bank of New York Mellon a jugé que la Fed pourrait même relever ses taux si les droits de douane de Trump venaient à faire ressurgir l'inflation. Sur les marchés obligataires, le rendement du T-Bond à 10 ans se détend à 4,57%, contre 4,8% sur le '30 ans'.

Dans l'actualité des entreprises, Netflix,Capital One Financial, United Airlines, Interactive Brokers et Seagate, publiaient hier soir leurs résultats financiers trimestriels. Procter & Gamble, Johnson & Johnson, Abbott, Progressive Corp., GE Vernova, Amphenol, Kinder Morgan, The Travelers Companies, Discover Financial Services, Las Vegas Sands, Crown Castle, Halliburton, Steel Dynamics, Textron et bien d'autres, annoncent ce mercredi. Intuitive Surgical, GE Aerospace, Texas Instruments, Union Pacific, Elevance Health, CSX, Freeport-McMoran, McCormick ou American Airlines, dévoileront leurs chiffres jeudi. Enfin, American Express, Verizon, NextEra Energy, HCA Healthcare et First Citizens, publieront vendredi.

Les valeurs

Netflix s'envole de 15% avant bourse à Wall Street, au plus haut de son histoire boursière à plus de 1.000$, suite à la publication d'un trimestre record. Le géant californien du streaming vidéo a affiché son plus fort gain historique en termes d'abonnements, avec 18,9 millions de nouveaux abonnés au quatrième trimestre, très nettement au-dessus des attentes - plus du double du consensus - avec la diffusion en direct d'événements sportifs et la nouvelle saison de la série sud-coréenne 'Squid Game'. Le précédent record date de la période Covid-19, avec 15 millions de nouveaux abonnés au premier trimestre 2020... Le nombre global d'abonnés dépasse désormais les 300 millions, dopé également par la répression du partage de mots de passe.

Il s'agit du dernier trimestre pour lequel Netflix annoncera ses chiffres trimestriels d'abonnements, alors que le groupe entend plutôt désormais mettre l'accent sur les mesures financières de la performance. Justement, sur le trimestre écoulé, les revenus ont augmenté de 16% à 10,2 milliards de dollars, supérieurs au consensus. Il s'agit de la plus forte croissance du groupe depuis fin 2021. Netflix en profite pour relever légèrement ses prévisions de revenus sur l'exercice 2025. Il anticipe cette année un chiffre d'affaires compris entre 43,5 et 44,5 milliards de dollars, soit une progression de 14% en haut de fourchette, avec une marge opérationnelle attendue à 29% contre 28% auparavant.

Alors qu'il investit massivement dans ses programmes, Netflix entend relever encore le prix de ses abonnements, notamment aux États-Unis, au Canada, au Portugal et en Argentine. Aux USA, l'offre basique avec publicités va ainsi coûter 7,99$, contre 6,99$ par mois auparavant (+14%), alors que l'abonnement premium va être augmenté de 9% à 24,99$.

Netflix a indiqué que les programmes proposés au quatrième trimestre ont dépassé ses propres ambitions, avec en particulier le combat de boxe entre le youtubeur-boxeur Jake Paul, 28 ans, et Mike Tyson, 58 ans, qui a visiblement enthousiasmé les foules - mais peut-être pas les fans de boxe. Le "match" est ainsi devenu l'événement sportif le plus regardé en direct en ligne. Selon la firme de recherche Antenna, citée par Bloomberg, l'événement a permis à Netflix d'afficher un nombre record d'inscriptions sur une journée, éclipsant même les premiers matchs du Championnat nord-américain professionnel de football américain (NFL) - y compris celui qui présentait une performance de Beyoncé à la mi-temps.

Pour le quatrième trimestre juste clos, Netflix a réalisé un bénéfice par action de 4,27$ à comparer à un consensus de 4,20$. Pour l'exercice, les revenus ont progressé de 16% et la marge opérationnelle a grimpé de six points à 27%, tandis que le bénéfice d'exploitation a dépassé les 10 milliards de dollars pour la première fois. Au T4, ce profit opérationnel a augmenté de 52%. Le groupe a terminé l'année avec 302 millions d'abonnés... Sur le trimestre entamé, les revenus sont attendus à 10,4 milliards de dollars pour un bénéfice par action de 5,58$, deux mesures inférieures aux prévisions de marché, qui se situaient respectivement à 10,5 milliards de dollars et 5,85$ par titre.

Oracle a grimpé de 7,2% hier soir à Wall Street et progresse encore de 10% avant bourse ce jour, alors que Donald Trump a dévoilé un plan d'investissement IA pouvant atteindre 500 milliards de dollars, auquel participera le géant software, aux côtés d'OpenAI et de SoftBank. La joint venture 'Stargate' prévoit donc d'investir la bagatelle de 500 milliards selon Trump. Il s'agit d'un projet d'investissement dans de multiples centres de données IA qui seraient construits aux États-Unis. Le projet Stargate débuterait avec un important investissement dans un projet de centre de données au Texas. Les alliés engageraient initialement 100 milliards de dollars selon TechCrunch, et pourraient ensuite investir jusqu'à 500 milliards sur les quatre prochaines années. Stargate pourrait générer des centaines de milliers d'emplois et "sécuriser le leadership américain dans l'IA".

"Le projet Stargate est une nouvelle société qui a l'intention de bâtir une nouvelle infrastructure d'IA pour OpenAI aux États-Unis", selon un post d'OpenAI sur le réseau social X. "Ce projet ne soutiendra pas seulement la réindustrialisation des États-Unis, mais fournira également une capacité stratégique pour protéger la sécurité nationale de l'Amérique et de ses alliés". Trump, depuis la Maison blanche hier, a évoqué Stargate en détaillant les projets d'investissement dans les infrastructures américaines. Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, ainsi que le DG d'OpenAI Sam Altman et que le fondateur d'Oracle, Larry Ellison, étaient présents. Microsoft, Nvidia et Arm, sont aussi impliqués dans Stargate en tant que partenaires. Le fonds des Émirats arabes unis MGX rejoindra SoftBank dans son investissement. SoftBank, OpenAI et Oracle sont répertoriés en tant qu'investisseurs initiaux. "SoftBank et OpenAI sont les principaux partenaires de Stargate, SoftBank assumant la responsabilité financière et OpenAI la responsabilité opérationnelle", selon OpenAI. Masayoshi Son sera le président de Stargate. "Oracle, Nvidia et OpenAI collaboreront étroitement pour construire et exploiter ce système informatique", toujours selon le post d'OpenAI.

OpenAI n'aurait peut-être pas dû détailler ce projet Stargate sur X. Elon Musk, toujours à l'affût, a réagi sans ménagement : "En fait, ils n'ont pas l'argent", a lancé l'homme le plus riche du monde, selon lequel "SoftBank a sécurisé bien moins de 10 milliards de dollars. Je tiens cela de source sûre".

United Airlines est attendu au sommet à Wall Street ce mercredi, alors que le transporteur aérien américain a affiché au quatrième trimestre un bénéfice ajusté par action de 3,26$, à comparer à un consensus d'environ 3$ et à un niveau de 2$ un an plus tôt. Les revenus de la compagnie ont totalisé 14,7 milliards de dollars sur le trimestre de décembre, dépassant les attentes de marché de 2%. Un an plus tôt, ils étaient de 13,6 milliards de dollars. Pour le premier trimestre fiscal juste entamé, le groupe table sur un bpa ajusté allant de 75 cents à 1,25$ par titre, largement supérieur au consensus (58 cents).

Capital One Financial, l'établissement financier de Virginie, a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté de 3,09$ par action, nettement supérieur au consensus qui se situait à 2,7$ environ. Un an plus tôt, ce bpa ajusté était de 2,24$. Les revenus trimestriels ont atteint quant à eux 10,2 milliards de dollars, légèrement au-dessus des attentes, à comparer aux 9,5 milliards de dollars affichés un an avant, à la même période. Le revenu net d'intérêt a augmenté de 8% à 8,1 milliards de dollars. Les provisions pour pertes de crédit ont reculé à 2,64 milliards contre 2,86 milliards l'an dernier. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a été de 1,02 milliard, contre 639 millions de dollars un an auparavant. Le groupe poursuit par ailleurs l'acquisition de Discover Financial Services pour plus de 35 milliards de dollars, dans le cadre d'un deal en actions.

Seagate a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 2,03$ à comparer à un consensus d'environ 1,9$. Un an plus tôt, le bénéfice ajusté était à peine supérieur à l'équilibre. Le géant des disques durs a affiché des revenus trimestriels de 2,33 milliards de dollars, également supérieurs aux attentes, contre 1,56 milliard un an avant. Néanmoins, et malgré l'addition de fonctions d'IA et un cycle attendu de rafraîchissement Windows 11, les marchés finaux du groupe restent sous pression. Sur le trimestre entamé, les revenus sont attendus à 2,1 milliards de dollars, plus ou moins 150 millions, alors que le consensus était de 2,2 milliards. Le bpa ajusté du troisième trimestre fiscal est anticipé à 1,70$, plus ou moins 20 cents.

Interactive Brokers, le courtier en ligne américain, atteint de nouveaux sommets à Wall Street, alors que le groupe vient de publier pour le trimestre clos un bénéfice ajusté par action de 2,03$, à comparer à un consensus de 1,86$ et à un niveau de 1,52$ un an plus tôt. Les revenus ajustés ont été de 1,42 milliard de dollars, largement au-dessus des attentes de marché, contre 1,14 milliard de dollars un an avant. Les revenus de commissions ont grimpé de 37% à 477 millions de dollars, avec les volumes de trading. Le revenu net d'intérêt a lui augmenté de 11% à 807 millions de dollars. Le nombre de comptes clients a progressé de 30% à 3,34 millions, alors que les capitaux des clients ont augmenté de 33% à 568 milliards.

Johnson & Johnson, le géant médical et pharmaceutique américain, a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal des revenus et profits au-dessus des attentes. Les revenus ont progressé de 5,3% à 22,5 milliards de dollars, alors que le bénéfice ajusté par action a atteint 2,04$. Les ventes des traitements du cancer de J&J ont augmenté de 19% à l'échelle mondiale, avec en particulier Darzalex, qui affiche une progression de 21%. Le groupe, qui a annoncé la semaine dernière un accord de 14,6 milliards pour l'acquisition d'Intra-Cellular dans les traitements neurologiques, dit anticiper désormais pour 2025 des ventes allant de 90,9 à 91,7 milliards de dollars, pour un bpa allant de 10,75 à 10,95$ sur une base ajustée. Ces fourchettes d'estimations sont supérieures au consensus.

Procter & Gamble, le géant des produits de consommation, a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal des revenus de 21,9 milliards de dollars, contre 21,4 milliards de dollars un an plus tôt et 21,5 milliards de consensus. Les volumes organiques totaux ont augmenté de 2%, alors que les prix moyens sont restés stables. Le bénéfice net a représenté plus de 4,6 milliards de dollars sur le trimestre, soit 1,88$ par titre. Les comptes ont donc dépassé les attentes, avec un solide marché domestique américain. Le groupe de Cincinnati dépasse ainsi le consensus des analystes de la place. P&G envisage désormais, pour l'exercice en cours, un bénéfice par action allant de 6,91 à 7,05$.

Abbott a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de 9,2 milliards de dollars, 5,27$ par titre, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 1,34$ en ligne avec le consensus de marché. Le groupe pharmaceutique et médical de l'Illinois a réalisé des revenus trimestriels de 10,97 milliards de dollars, un peu courts quant à eux en comparaison des estimations de brokers. Sur l'exercice clos, le bénéfice net s'est élevé à 13,4 milliards de dollars, pour des ventes de près de 42 milliards de dollars. Sur le trimestre entamé, le groupe envisage un bpa allant de 1,05 à 1,09$. Le bpa annuel est attendu entre 5,05 et 5,25$, légèrement inférieur aux attentes pour le milieu de fourchette.

The Travelers Companies, le géant américain de l'assurance, a dépassé les anticipations de profits au quatrième trimestre, réalisant un bénéfice ajusté par action de 9,15$ en croissance de 31%. Sur l'exercice, le bénéfice net et le bénéfice ajusté ont atteint 5 milliards de dollars. Le bénéfice net consolidé du seul quatrième trimestre a été de 2,08 milliards de dollars, alors que le bénéfice ajusté sur la période a représenté 2,13 milliards. Le ratio combiné consolidé s'est amélioré de 2,6 points à 83,2%, niveau jugé "excellent". Les primes nettes émises ont augmenté de 7% à 10,74 milliards de dollars sur le trimestre clos, et de 8% à 43,36 milliards sur l'exercice. Le cash flow opérationnel annuel a atteint un record de plus de 9 milliards de dollars.

Textron, le groupe américain d'aéronautique et de défense connu pour sa marque Cessna, a annoncé une guidance 2025 décevante, tablant sur un bénéfice par action allant de 6 à 6,2$, contre 6,4$ de consensus. Sur le trimestre clos, le groupe a livré 32 jets contre 50 un an avant, et 38 turbopropulseurs contre 44 l'an dernier. Les revenus ont reculé de 7% à 3,6 milliards de dollars sur le trimestre, contre 3,8 milliards de consensus. Le bénéfice ajusté trimestriel par action a été de 1,34$, quant à lui légèrement supérieur aux anticipations de marché. Les revenus 2025 sont attendus désormais à environ 14,7 milliards de dollars, proches des anticipations de brokers.

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