Tout le monde ou presque attendait le rapport sur l'emploi américain comme LE catalyseur boursier du jour. Mais alors que les opérateurs peinent toujours à faire leur choix entre le risque économique et l'espoir de la baisse des taux, la séance prend finalement la forme d'un duel inattendu entre Broadcom et Nvidia ! Alors que le premier s'envole en bourse sur de solides trimestriels et un accord avec OpenAI dans les puces d'IA, Nvidia trébuche sur des craintes concurrentielles. Les indices repassent ainsi dans le rouge sous le poids de la correction de la première capitalisation mondiale. Le S&P 500 abandonne désormais 0,63% à 6.461 pts, alors que le Dow Jones trébuche de 0,78% à 45.264 pts. Le Nasdaq corrige de 0,50% à 21.599 pts.
Les créations de postes non-agricoles aux États-Unis pour le mois d'août 2025 se sont établies au très bas niveau de 22.000, quatre fois moins élevées que le consensus FactSet, selon le Bureau of Labor Statistics. Le taux de chômage est ressorti à 4,3% comme prévu, sans grande évolution par rapport à juillet. La création d'emplois dans le secteur de la santé a été partiellement compensée par des pertes au sein du gouvernement fédéral et dans les secteurs de l'exploitation minière, des carrières et de l'extraction de pétrole et de gaz, note le Département au Travail. Les créations de postes dans le secteur privé en août sont deux fois moins importantes que prévu, à 38.000, alors que 12.000 emplois manufacturiers ont été détruits. Le salaire horaire moyen a augmenté comme attendu de 0,3% d'un mois sur l'autre et 3,7% sur un an.
En août, le taux d'activité a peu évolué, s'établissant à 62,3%, et le ratio emploi/population est resté inchangé à 59,6%. L'évolution de l'emploi salarié non agricole pour juin a été révisée à la baisse de 27.000, passant de +14.000 à -13.000, et celle de juillet a été révisée à la hausse de 6.000, passant de +73.000 à +79.000. Compte tenu de ces révisions, l'emploi cumulé pour juin et juillet est inférieur de 21.000 aux chiffres précédemment publiés.
Des chiffres de l'emploi d'autant plus suivis que le précédent rapport a donné lieu à polémique suite à de fortes révisions en baisse sur les mois de mai et juin, qui ont conduit Donald Trump à limoger la cheffe des statistiques de l'emploi du BLS, jugeant qu'elle avait sciemment truqué les chiffres...
Notons par ailleurs que trois rapports distincts sur l'emploi américain publiés hier (rapport d'ADP sur l'emploi privé, inscriptions au chômage et étude Challenger sur les annonces de licenciements), ont tous montré une faiblesse du marché du travail... Une faiblesse qui plaide pour un assouplissement monétaire de la Fed, alors que l'inflation liée aux droits de douane est attendue "temporaire" (à tort ?) par de nombreux responsables de la banque centrale. L'outil CME FedWatch montre désormais une probabilité de 100% d'un assouplissement - d'un quart de point ou d'un demi-point - des taux de la Fed le 17 septembre, à l'issue de la prochaine réunion monétaire. La probabilité d'un geste fort de 50 points de base atteint plus de 14% !
"Jerome 'Too Late' Powell aurait dû abaisser les taux il y a bien longtemps. Comme toujours, il est en retard !", a lancé encore Donald Trump sur son réseau Truth Social.
D'après le dernier rapport d'ADP, les créations de postes dans le privé aux États-Unis pour le mois d'août 2025 se sont affichées au nombre de 54.000, contre 85.000 de consensus FactSet et 106.000 pour la lecture révisée du mois antérieur. Les secteurs des loisirs, de l'hôtellerie et de la construction ont enregistré de bons résultats malgré un ralentissement généralisé des embauches d'un mois à l'autre. "L'année a débuté avec une forte croissance de l'emploi, mais cette dynamique a été freinée par l'incertitude. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce ralentissement des embauches, notamment la pénurie de main-d'oeuvre, la nervosité des consommateurs et les perturbations liées à l'IA", ajoute Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP.
Les annonces de licenciements aux USA pour le mois d'août ont concerné 85.979 postes, selon la dernière étude Challenger sur le sujet, alors qu'elles se situaient à 62.075 un mois auparavant. Les annonces de destructions d'emplois en août sont ainsi au plus haut niveau depuis 2020 pour ce mois.
Donald Trump a demandé à la Cour suprême des États-Unis de maintenir ses droits de douane mondiaux. L'appel prévoit selon Bloomberg un calendrier accéléré pour l'examen de l'affaire, avec des plaidoiries début novembre. Il fait suite à une décision d'une cour d'appel fédérale selon laquelle Trump ne peut imposer de taxes à l'importation à grande échelle en invoquant une loi de 1977 conçue pour faire face aux urgences nationales. Bloomberg souligne des enjeux financiers inédits, alors qu'une défaite de Trump réduirait au moins de moitié le taux de droits de douane effectif moyen actuel de 16,3% aux États-Unis et pourrait contraindre les USA à rembourser des dizaines de milliards de dollars ! Elle pourrait également remettre en cause les accords commerciaux préliminaires conclus par Trump avec certains pays.
Les taxes restent en vigueur, la cour d'appel ayant suspendu sa décision afin de laisser à Trump le temps de demander un réexamen par la Cour suprême. La décision aurait cependant mis en péril les négociations étrangères en cours et menacerait les accords-cadres, selon le Solliciteur général des États-Unis, D. John Sauer.
Le Département US de Justice a indiqué aux juges que les opposants aux droits de douane avaient accepté que la Cour suprême examine l'affaire selon le calendrier accéléré. Bloomberg indique qu'une plaidoirie début novembre permettrait à la Cour de statuer d'ici la fin de l'année. "Il est fort probable que la Cour suprême se saisisse de l'affaire, mais les juges doivent encore donner leur accord", précise Bloomberg, ajoutant que l'administration Trump lui a demandé de prendre cette mesure avant le 10 septembre.
Les taxes contestées incluent les droits de douane du 2 avril, instaurés par Trump le 'Jour de la Libération', qui imposent des prélèvements de 10 à 50% sur la plupart des importations américaines. Mercredi, Trump a par ailleurs déclaré que les États-Unis pourraient être contraints de démanteler les accords commerciaux existants, notamment avec l'Union européenne, le Japon et la Corée du Sud, si la Cour suprême ne confirmait pas les droits de douane. "Si nous ne gagnons pas ce procès, notre pays va terriblement souffrir", a affirmé le président américain devant les journalistes avant sa rencontre avec le président polonais Karol Nawrocki.
Trump a annoncé jeudi soir l'imposition prochaine de droits de douane sur les importations de semi-conducteurs, mais épargnera les entreprises comme Apple qui se sont engagées à accroître leurs investissements aux États-Unis. "Tim Cook serait en assez bonne posture", a déclaré le président à propos du patron d'Apple, soulignant ses récents engagements d'investissement outre-Atlantique. Hier, le président américain a reçu une vingtaine de grands dirigeants du secteur technologique et des affaires pour un dîner dans la Roseraie récemment rénovée de la Maison Blanche. Parmi les invités figuraient Mark Zuckerberg de Meta, le dirigeant d'Apple Tim Cook, Bill Gates ou encoreSam Altman d'OpenAI. "J'en ai discuté avec les gens ici, concernant les puces et les semi-conducteurs, et nous imposerons des droits de douane sur les entreprises qui ne viennent pas", a souligné le président. "Nous allons imposer des droits de douane très prochainement. Vous avez probablement entendu dire que ces droits seront assez élevés, ou pas si élevés que ça, mais assez élevés tout de même". Il a ajouté que "s'ils arrivent, construisent, prévoient d'entrer, il n'y aura pas de droits de douane". Le mois dernier, lors d'un événement avec Tim Cook, Trump a déclaré qu'il prévoyait d'imposer des droits de douane de 100% sur les semi-conducteurs, tout en exemptant les produits des entreprises qui délocalisent leur production aux États-Unis.
Trump a signé par ailleurs hier un décret réduisant les tarifs douaniers sur les importations automobiles japonaises de 27,5% à 15%. Cette mesure, qui entrera en vigueur une semaine après la publication officielle du décret, met fin à des mois d'incertitude qui pesaient sur le secteur automobile nippon depuis l'annonce d'un accord commercial conclu en juillet dernier. L'accord comprend également la confirmation d'un plan d'investissement japonais de 550 milliards de dollars dans des projets américains. Les nouvelles dispositions tarifaires s'appliquent de manière rétroactive au 7 août et garantissent l'absence de droits de douane sur les avions commerciaux et leurs composants. Pour les produits japonais précédemment soumis à des tarifs inférieurs à 15%, le taux sera uniformisé à ce niveau, tandis que ceux déjà taxés plus lourdement, comme le boeuf, ne subiront pas de majoration supplémentaire.
Sur le front géopolitique, la situation reste compliquée concernant la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine a affirmé que toute troupe occidentale déployée dans le pays serait une cible légitime pour la Russie. Il réagissait à l'annonce par le président français Emmanuel Macron d'une possible force de réassurance pour l'Ukraine.
Concernant la Fed, John Williams, patron de l'antenne de New York, a indiqué hier qu'il anticipait des baisses de taux progressives, dans un contexte de hausse modérée du chômage et d'apaisement espéré des tendances inflationnistes. Il a estimé lors d'une intervention devant l'Economic Club de New York que la politique monétaire actuelle était modérément restrictive et appropriée. Austan Goolsbee, qui dirige quant à lui la Fed de Chicago, a plaidé quant à lui pour la patience en matière monétaire et dit ne pas avoir encore pris de décision pour la réunion de septembre. Il craint en effet l'affaiblissement du marché de l'emploi tout autant que l'augmentation de l'inflation.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 2,5% à 61,9$. L'once d'or fin prend 0,9% à 3.580$, toujours ferme après sa série de records. L'indice dollar perd 0,8% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin évolue vers les 111.000$...
Les valeurs
Broadcom bondit de 9,2%, au plus haut historique à Wall Street ce vendredi, le géant américain des semi-conducteurs ayant publié hier soir des résultats et perspectives au-dessus des attentes des spécialistes. Sur ces bases, la capitalisation boursière du groupe atteint près de 1.600 milliards de dollars, bien plus que celle de Tesla et pas si loin de celle de Meta. Le fabricant de 'semis' a réalisé pour son troisième trimestre fiscal des revenus de 15,95 milliards de dollars (+22%) et un bénéfice ajusté par action de 1,69$, deux mesures supérieures au consensus. Le bénéfice net consolidé a atteint 4,14 milliards et le bénéfice net ajusté 8,4 milliards de dollars au troisième trimestre. L'Ebitda ajusté s'est élevé à 10,7 milliards soit 67% du chiffre d'affaires. Le cash flow d'exploitation a été de 7,17 milliards et le groupe a généré un flux de trésorerie disponible de 7,02 milliards, soit 44% du chiffre d'affaires.
Broadcom envisage un chiffre d'affaires d'environ 17,4 milliards de dollars pour le quatrième trimestre de l'exercice 2025, soit une augmentation de 24% par rapport à la même période, l'an dernier. L'Ebitda ajusté est anticipé à 67% du chiffre d'affaires prévisionnel... Mieux encore, OpenAI devrait produire sa première puce d'intelligence artificielle l'année prochaine en partenariat avec Broadcom, a rapporté jeudi le Financial Times, citant des sources proches de la question. OpenAI prévoit d'utiliser la puce en interne plutôt que de la mettre à disposition de clients externes, a indiqué le FT, citant une source. Le patron de Broadcom Hock Tan a déclaré hier, selon des propos rapportés par Reuters, que l'entreprise s'attendait à une nette amélioration de la croissance des revenus de l'IA pour l'exercice 2026, après avoir obtenu pour plus de 10 milliards de dollars de commandes d'infrastructures d'IA auprès d'un mystérieux nouveau client...
Nvidia ne semble pas apprécier cette alliance Broadcom / OpenAI. Le titre de la première capitalisation au monde (4.000 milliards de dollars) chute de 4,1%. AMD chute de plus de 6% pour des motifs comparables...
Copart (-3,5%), l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de vente aux enchères et de revente de véhicules en ligne, a annoncé hier soir pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 41 cents, contre 37 cents de consensus et 33 cents sur la période correspondante de l'an dernier. Les revenus ont été de 1,13 milliard de dollars, inférieurs quant à eux aux attentes des analystes de la place, contre 1,07 milliard de dollars sur la période comparable de l'an dernier. Le bénéfice net part du groupe a été de 396 millions de dollars, soit une croissance de 23%. Pour l'exercice clos le 31 juillet 2025, le chiffre d'affaires, la marge brute et le résultat net pdg se sont élevés respectivement à 4,6 milliards de dollars, 2,1 milliards de dollars et 1,6 milliard de dollars.
Lululemon décroche de 17,7% à Wall Street, le groupe canadien spécialisé dans la création et la commercialisation de vêtements de sport techniques pour hommes et femmes, yoga en particulier, ayant réduit ses prévisions sur fond de sous-performance des ventes américaines. Pour son deuxième trimestre fiscal, le groupe de Vancouver a dégagé un bénéfice par action de 3,10$ et des revenus de 2,53 milliards de dollars, performance supérieure aux attentes en termes de rentabilité, mais les perspectives sont donc décevantes. Sur le trimestre entamé, le groupe prévoit des revenus allant de 2,47 à 2,5 milliards de dollars, tandis que pour l'exercice, les revenus sont anticipés entre 10,85 et 11 milliards, et le bénéfice par action est attendu entre 12,77 et 12,97$. Le consensus était de 14,6$ de bpa annuel pour 11,2 milliards de revenus. Calvin McDonald, DG du groupe, a déclaré que la dynamique des ventes internationales était restée forte, mais a constaté une sous-performance sur le marché américain et dans l'exécution des produits.
Samsara, acteur californien du cloud coté à Wall Street, s'envole de 18,6% en bourse suite à une publication trimestrielle supérieure aux attentes. Le chiffre d'affaires est ressorti à 391,5 millions de dollars au deuxième trimestre, soit une croissance de 30% en glissement annuel et de 31% à taux de change constant. Un CA supérieur de 5% au consensus. Le bénéfice ajusté par action s'est établi à 12 cents, contre 7 cents de consensus et 5 cents sur la période comparable, l'an dernier. Le groupe, qui bénéficie d'une solide demande liée à l'IA, envisage pour son troisième trimestre fiscal 2026 un bénéfice ajusté par action allant de 11 à 12 cents, pour des revenus logés entre 398 et 400 millions de dollars. Deux mesures nettement supérieurs au consensus. Sur l'exercice 2026, le bpa ajusté est anticipé entre 45 et 47 cents, pour des revenus allant de 1,574 à 1,578 milliard de dollars.
DocuSign est orienté en vive hausse de 6,4% à Wall Street ce jour, le géant californien de la signature électronique ayant dépassé les attentes pour son deuxième trimestre. Le groupe a dégagé un bénéfice ajusté par action de 92 cents sur la période, contre 97 cents un an avant. Les revenus ont totalisé 800,6 millions de dollars (+9%) contre 736 millions pour la période comparable, l'an dernier. Les revenus d'abonnements ont aussi grimpé de 9% à 784,4 millions de dollars. Les facturations ont grimpé de 13% à 818 millions. Le free cash flow a progressé à 217,6 millions.
Guidewire, éditeur américain de logiciels et solutions cloud pour l'assurance IARD, s'enflamme de 17,6% à Wall Street. Le groupe a publié pour son quatrième trimestre un bénéfice ajusté par action de 84 cents largement supérieur aux attentes, contre 62 cents pour la période comparable de l'an dernier. Les revenus ont totalisé 356,6 millions de dollars sur ce trimestre clos en juillet, contre 291,5 millions un an plus tôt. Les revenus d'abonnements et de support ont grimpé de 33% à près de 202 millions de dollars. Sur l'exercice, les revenus totaux se sont appréciés de 23% à environ 1,2 milliard. "Nous sommes ravis de clôturer l'année sur un quatrième trimestre exceptionnel, avec la signature de 19 transactions cloud et un ARR supérieur à 1 milliard de dollars", a déclaré Mike Rosenbaum, DG de Guidewire. Pour l'exercice 2026, Guidewire prévoit un chiffre d'affaires compris entre 1,385 et 1,405 milliard de dollars.
Apple (-0,4%) a positivement surpris en Inde. Les ventes du groupe à la pomme dans le pays ont atteint un record de près de 9 milliards de dollars au cours du dernier exercice, témoignant selon Bloomberg d'une demande croissante des consommateurs pour ses appareils phares, tandis que l'entreprise renforce sa présence commerciale locale. Le chiffre d'affaires a augmenté d'environ 13% sur les 12 mois clos en mars, contre 8 milliards de dollars un an plus tôt, selon une personne proche du dossier citée par Bloomberg. Les iPhones ont bien évidemment représenté la majorité des ventes, et la demande pour les MacBook a également explosé.
Tesla (+1,9%). Le conseil d'administration du groupe demande aux actionnaires de voter en faveur d'un package de rémunération 2025 d'Elon Musk record... pouvant atteindre 1.000 milliards de dollars. Un plan de compensation auquel est associé un objectif de création de valeur colossal. Dans une lettre aux actionnaires, le board de Tesla a présenté un programme de rémunération qui s'appuie sur le cadre du plan de performance du DG de 2018, mais avec des objectifs bien plus élevés. Musk devrait créer... près de 7.500 milliards de dollars de valeur pour recevoir la prime intégrale. La prime comprend des objectifs opérationnels également très ambitieux en termes d'Ebitda ajusté, ainsi qu'un objectif de déploiement d'un million de robotaxis en exploitation commerciale et la livraison d'un million de robots IA. Le plan de rémunération comprend des exigences de fidélisation, demandant que Musk reste chez Tesla pendant au moins sept ans et demi et jusqu'à dix ans pour obtenir la prime intégrale. Les membres du conseil Robyn Denholm et Kathleen Wilson-Thompson jugent que "fidéliser et motiver Elon est essentiel pour que Tesla atteigne ces objectifs et devienne l'entreprise la plus rentable de l'histoire".
Le plan proposé accorderait à Musk jusqu'à 12% des actions de Tesla... soit une valeur de plus de 1.000 milliards de dollars si l'entreprise atteignait son objectif de capitalisation boursière de 8.500 milliards de dollars. Le plan assez surréaliste prévoit de multiplier la valorisation de Tesla par plus de huit au cours de la prochaine décennie. Cette belle récompense potentielle augmenterait considérablement l'emprise de Musk, qui ne détient actuellement qu'environ 13% de participation. L'homme d'affaires ne recevrait aucun salaire ni bonus en espèces, la rémunération étant liée à des attributions d'actions qui ne seraient acquises que si Tesla atteignait à la fois ses objectifs de capitalisation et ses objectifs opérationnels.