Wall Street au top, craintes levées sur l'inflation

Wall Street revient sur ses sommets ce mardi, le S&P 500 s'adjugeant 0,65% désormais à 6.415 pts, le Dow Jones prenant 1,05% à 44.435 pts et le Nasdaq s'accordant 0,58% à 21.510 pts. Les investisseurs...

Wall Street revient sur ses sommets ce mardi, le S&P 500 s'adjugeant 0,65% désormais à 6.415 pts, le Dow Jones prenant 1,05% à 44.435 pts et le Nasdaq s'accordant 0,58% à 21.510 pts. Les investisseurs demeurent confiants, alors que la trêve commerciale entre Washington et Pékin a été prolongée comme attendu de 90 jours, et que vient d'être publié un rapport sans grande surprise concernant l'inflation pour le mois de juillet. Par ailleurs, les marchés prendront connaissance cette semaine des résultats trimestriels de Cisco et d'Applied Materials... Sur le Nymex, le baril de brut WTI recule de 0,7% à 63,5$. L'once d'or perd 0,3% à 3.336$. L'indice dollar régresse de 0,3%. Le bitcoin se maintient proche des sommets à 119.000$.

La trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis a donc été prolongée juste avant son expiration. Donald Trump a indiqué sur Truth Social qu'il avait signé un décret suspendant jusqu'au 10 novembre à 12h01 l'entrée en vigueur des droits de douane annoncés plus tôt sur les produits importés de Chine. Pékin a confirmé ce report et a repoussé par ailleurs l'ajout de firmes américaines à sa liste noire d'entités commerciales. Trump a expliqué que les USA continueraient de discuter avec la Chine "pour répondre au manque de réciprocité commerciale dans les liens économiques et aux préoccupations de sécurité nationale et économique", ajoutant que Pékin continuait de prendre "des mesures significatives pour remédier aux régimes commerciaux non-réciproques et répondre aux préoccupations des États-Unis". Le président américain avait annoncé en avril que les produits provenant de Chine allaient être taxés à hauteur de... 145%. Pékin avait répliqué avec des droits de 125% sur les produits américains, ce qui avait alors fait craindre le pire. Mais l'heure semble désormais à l'apaisement. Les surtaxes douanières maintenues pour l'instant sont de 30% sur les produits chinois importés aux USA et de 10% sur les produits américains arrivant en Chine. Pékin a décrit la nouvelle trêve commerciale comme une mesure destinée à progresser dans la mise en oeuvre du consensus obtenu par Trump et Xi Jinping lors de leur entretien du début du mois de juin.

Trump a nommé par ailleurs E.J. Antoni, économiste en chef de la Fondation conservatrice Heritage, à la tête du Bureau of Labor Statistics, Bureau des statistiques du travail du Département américain au Travail, après avoir limogé la précédente responsable suite au dernier rapport déplaisant sur l'emploi américain. Ce poste est soumis à la confirmation du Sénat. "Notre économie est en plein essor, et E.J. veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et EXACTS", a écrit Trump sur Truth Social, convaincu qu'Antoni fera un excellent travail. Antoni succéderait à Erika McEntarfer, que Trump a brusquement licenciée début août après qu'un rapport du BLS a révélé une faible croissance de l'emploi en juillet et d'importantes révisions en baisse pour les deux mois antérieurs. Il l'a accusée de manipuler les chiffres de l'emploi à des fins politiques, tout en soulignant qu'elle avait été nommée par Biden.

Le limogeage de McEntarfer questionne évidemment au sujet de l'indépendance présumée du BLS et de la fiabilité des statistiques américaines. Bloomberg rappelle que le BLS révise régulièrement ses données afin de les rendre plus précises à long terme, mais ajoute que les dernières révisions, qui ont entraîné la suppression de 258.000 emplois en cumul sur mai et juin, "ont été particulièrement marquantes", constituant le plus fort ajustement depuis la pandémie. Steve Bannon, haut fonctionnaire conseiller de Trump lors de son premier mandat et voix influente dans les cercles conservateurs, avait poussé Antoni pour le poste en le qualifiant d'"homme parfait au moment parfait pour diriger le BLS", indique encore Bloomberg.

La semaine dernière, les indices ont été essentiellement soutenus par les espoirs de baisse de taux outre-Atlantique, alors que Trump a annoncé son intention de nommer le président du Comité des conseillers économiques de la Maison blanche, Stephen Miran, en tant que gouverneur de la banque centrale américaine, pour occuper le siège laissé vacant par Adriana Kugler durant les derniers mois de son mandat. La Maison blanche cherche néanmoins toujours un remplaçant permanent à ce poste, suite à la démission inattendue de Kugler annoncée plus tôt ce mois. Il s'agit donc comme attendu d'une solution provisoire. Le mandat de Kugler expirait fin janvier 2026. La nomination de Miran doit encore être validée par le Sénat.

Trump étudie par ailleurs ses options pour remplacer Jerome Powell, le patron de la Fed, dont le mandat s'achève le 15 mai. Le gouverneur de la Fed Christopher Waller apparaît comme le candidat idéal pour occuper le poste de président de la banque centrale parmi les conseillers du président, expliquait Bloomberg la semaine dernière. Kevin Warsh, ancien responsable de la Fed, et Kevin Hassett, actuel directeur du Conseil économique national de Trump, resteraient également en lice... Alors que les derniers chiffres de l'inflation américaine sont ressortis contenus, Donald Trump a comme il se doit réagi à sa manière sur son réseau Truth Social : "Jerome 'Too Late' Powell doit MAINTENANT baisser les taux. Steve 'Manouychin' (ndlr : sans nul doute Steven Mnuchin, Secrétaire au Trésor de 2017 à 2021) m'a vraiment fait un 'magnifique cadeau' en soutenant ce perdant. Les dégâts qu'il a causés en étant toujours trop en retard sont incalculables. Heureusement, la conjoncture économique est tellement bonne que nous avons écrasé Powell et le Conseil complaisant. J'envisage cependant d'autoriser une action en justice majeure contre Powell en raison de son travail horrible et d'une incompétence flagrante dans la gestion de la construction des bâtiments de la Fed. Trois milliards de dollars pour un travail qui aurait dû coûter 50 millions de dollars. Pas terrible !"

Alors que certains responsables de la Fed, Michelle Bowman et Christopher Waller notamment, deviennent de plus en plus agressifs dans leurs recommandations de baisse des taux, le président de la Fed de Richmond Thomas Barkin s'affiche lui nettement plus modéré. Il juge que les dépenses conséquentes des consommateurs pourraient atténuer l'impact des droits de douane sur l'inflation, mais pourraient également entraîner un cycle de baisse de la demande et de hausse du chômage. Barkin espère néanmoins qu'une forte hausse du chômage sera évitée.

Barkin, qui intervient ce jour à Chicago, a déclaré qu'il avait le sentiment que le brouillard qui avait assombri les perspectives économiques se dissipait avec l'adoption d'un important projet de loi fiscale, une meilleure visibilité sur l'évolution de l'immigration et la finalisation des accords tarifaires et commerciaux par l'administration Trump. Le résultat final dépendra cependant de la réaction des consommateurs aux pressions émergentes sur les prix. Il juge que la tendance jusqu'à présent est à la chasse aux bonnes affaires, avec une vague de dépenses pour anticiper les droits de douane. "Avec tous les débats sur les tarifs douaniers et la hausse des prix des biens à venir, nous avons vu les gens s'approvisionner en iPhones et réduire leurs dépenses en services, comme les voyages en avion et l'hébergement. Si nous assistons à une telle destruction de la demande à plus grande échelle, l'impact inflationniste des tarifs douaniers serait moindre que prévu", indique Barkin, qui ne vote pas cette année sur la politique monétaire mais estime que les taux actuels sont bien positionnés pour répondre soit à une hausse de l'inflation, soit à une hausse du chômage.

Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité actuelle d'une baisse des taux le 17 septembre à l'issue de la prochaine réunion monétaire se situe à... 94,4%.

Sur le front géopolitique, quelques espoirs sont également permis, alors que Trump a annoncé qu'il rencontrerait Vladimir Poutine le 15 août en Alaska afin de tenter de mettre un terme au conflit entre Russie et Ukraine. Le président américain a précisé que les parties concernées et notamment le président ukrainien Volodimir Zelensky, seraient proches d'un accord de cessez-le-feu. Devant les journalistes à la Maison Blanche vendredi, Trump avait toutefois glissé qu'un éventuel accord comprendrait des échanges de territoires "pour le bien des deux parties". Zelensky a affirmé pour sa part avant-hier que l'Ukraine ne pouvait enfreindre sa constitution concernant des sujets territoriaux. Le Kremlin a lui confirmé la tenue d'un sommet avec Trump pour "discuter des options permettant de parvenir à une résolution pacifique à long terme de la crise ukrainienne". Reuters indique que Poutine revendique quatre régions ukrainiennes, Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson, ainsi que la péninsule de Crimée annexée en 2014. Bloomberg a précisé de son côté que des responsables américains et russes négociaient un accord entérinant l'occupation par Moscou des territoires pris à l'Ukraine lors de l'invasion, information démentie par la Maison Blanche.

Dans l'actualité économique, l'indice américain des prix à la consommation du mois de juillet 2025 s'est établi en hausse de 0,2% d'un mois sur l'autre, en ligne avec le consensus, et en progression de 2,7% sur un an contre 2,8% de consensus de place. Hors alimentation et énergie, le CPI a progressé comme attendu de 0,3% par rapport à juin 2025 et grimpe de 3,1% en comparaison de juillet 2024 (3% de consensus).

La balance budgétaire américaine de juillet sera connue ce soir. Jeudi, les investisseurs surveilleront notamment les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 9 août, ainsi que l'indice des prix à la production de juillet (consensus +0,2% d'un mois sur l'autre et +2,6% sur un an). La journée de vendredi sera particulièrement chargée, avec les ventes de détail, l'indice manufacturier Empire State de la Fed de New York, les prix à l'import et à l'export, ainsi que la production industrielle américaine et l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.

Dans l'actualité des entreprises, H&R Block, eToro, Pony AI, Smithfield Foods, CAVA, Circle Internet, Tencent Music, Cardinal Health et CoreWeave (après bourse), annoncent leurs derniers résultats financiers trimestriels aujourd'hui. Cisco (après la clôture) sera de la partie demain, avec Venture Global et Elbit Systems. Applied Materials (après bourse), Deere, NetEase, JD.com ou Tapestry, dévoileront leurs comptes jeudi.

Les valeurs

Nvidia (-0,5%), la première capitalisation boursière mondiale, reste sous surveillance ce mardi, alors que selon Bloomberg, la Chine a exhorté les entreprises locales à éviter d'utiliser les processeurs H20 du groupe, notamment à des fins gouvernementales, "ce qui complique les efforts du fabricant américain de puces pour récupérer des milliards de dollars de revenus perdus" dans la région, "ainsi que les efforts sans précédent de l'administration Trump pour transformer ces ventes en une manne financière pour le gouvernement américain". Ces dernières semaines, les autorités chinoises auraient donc envoyé des avis à plusieurs entreprises pour les dissuader d'utiliser ces puces d'IA moins avancées, ont indiqué des sources de Bloomberg au courant du dossier, sous couvert d'anonymat, souhaitant ne pas divulguer d'informations sensibles. Ces directives interdisaient particulièrement l'utilisation des H20 pour toute activité liée au gouvernement ou à la sécurité nationale, par des entreprises publiques ou privées, ont précisé ces personnes.

Outre Nvidia, l'offensive de Pékin concernerait les accélérateurs d'IA d'AMD (stable), a indiqué l'une des sources de Bloomberg, bien qu'il ne soit pas certain que des lettres mentionnent spécifiquement la puce MI308 du rival de Nvidia. Les deux entreprises ont récemment obtenu l'autorisation de Washington pour reprendre les ventes de puces d'IA d'entrée de gamme à la Chine, à la condition de verser au gouvernement américain... une commission de 15% sur les revenus correspondants.

Apple (+0,6%). Elon Musk, l'homme le plus riche de la planète, a annoncé hier sur son réseau social X que sa startup d'intelligence artificielle xAI intenterait une action en justice contre le géant de Cupertino Apple. L'homme d'affaires accuse en effet le groupe de Tim Cook d'enfreindre les règles antitrust dans sa gestion du classement de l'App Store. "Apple se comporte de telle manière qu'il est impossible pour toute entreprise d'IA, hormis OpenAI, d'atteindre la première place du classement de l'App Store, ce qui constitue une violation flagrante des règles antitrust. xAI engagera immédiatement des poursuites judiciaires", a lancé Elon Musk sur X, sans élaborer. ChatGPT, le robot conversationnel vedette d'OpenAI, occupe actuellement la première place du classement des 'meilleures applications gratuites' de l'App Store pour iPhone aux États-Unis, tandis que Grok de xAI ne se classe "que" cinquième. Apple a par ailleurs conclu un partenariat avec OpenAI qui intègre ChatGPT aux iPhone, iPad et Mac, rappelle Reuters.

Intel remonte avant bourse à Wall Street, suite à la rencontre entre son DG Lip-Bu Tan et le président Donald Trump, qui avait réclamé sa démission immédiate la semaine dernière et l'accusait de conflits d'intérêts. Après la rencontre, Trump a publié sur Truth Social un message précisant qu'il avait rencontré Tan, accompagné du secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, et du secrétaire au Trésor, Scott Bessent. Trump a évoqué une rencontre "très intéressante" et a salué le succès et l'ascension de Tan, "une histoire extraordinaire". Le président américain a déclaré que Tan et son Cabinet passeraient du temps ensemble et lui apporteraient des suggestions la semaine prochaine. Intel a également publié un communiqué confirmant la rencontre et évoquant "une discussion franche et constructive sur l'engagement d'Intel à renforcer le leadership technologique et manufacturier américain".

Smithfield Foods (-1,5%), plus grand producteur de porc des États-Unis, a relevé ce mardi ses prévisions de bénéfices suite à de solides résultats du deuxième trimestre, et malgré les droits de douane de Trump. Le groupe au bacon Farmland et aux saucisses Farmer John a dopé son objectif de bénéfice opérationnel ajusté annuel entre 1,15 et 1,35 milliard de dollars. Pour le deuxième trimestre, il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,8 milliards de dollars, en hausse de 11%, pour un bénéfice d'exploitation de 260 millions de dollars et un bénéfice d'exploitation ajusté de 298 millions. Le bénéfice ajusté dilué par action des activités poursuivies attribuable à Smithfield a été de 0,55$ par action contre 0,51$ un an avant.

Tencent Music Entertainment (+11,7%) a annoncé pour le deuxième trimestre des comptes supérieurs aux attentes soutenus par le streaming en ligne. Le chiffre d'affaires total s'est élevé à 8,44 milliards de yuans sur le trimestre ou 1,18 milliard de dollars, soit une hausse de 17,9% sur un an avec la forte croissance des revenus des services de musique en ligne, partiellement compensée par une baisse des revenus des services de divertissement social et autres. Le chiffre d'affaires des services de musique en ligne s'est élevé à 6,85 milliards de yuans, en croissance de 26,4%. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires s'est élevé à 2,41 milliards de yuans ou 336 millions de dollars, en progression de 43,2%. Le bénéfice dilué par ADS s'est élevé à 1,55 yuan ou 0,22$, alors que le bpa ajusté a représenté 1,66 yuan ou 0,23$.

Cardinal Health (-9,9%), le groupe américain de services de santé et distribution de médicaments, a annoncé pour son trimestre clos un bénéfice supérieur aux attentes à 2,08$ par action (+13%), pour des revenus en revanche moins élevés que prévu. Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre fiscal est resté relativement stable à 60,2 milliards de dollars. Le bénéfice d'exploitation GAAP s'est élevé à 428 millions de dollars et le bpa dilué GAAP à 1$. Le bénéfice d'exploitation ajusté du quatrième trimestre a progressé de 19% à 719 millions de dollars. Le flux de trésorerie disponible ajusté pour l'exercice 2025 s'est élevé à 2,5 milliards de dollars. Les prévisions de bpa ajusté pour l'exercice 2026 ont été relevées entre 9,30 et 9,50$. La société annonce aussi l'acquisition de Solaris Health, leader national des systèmes de santé en urologie, pour 1,9 milliard de dollars en cash.

Circle Internet, (+7,1%), le géant des stablecoins qui vient de faire son entrée sur le Nasdaq, grimpe à Wall Street, poursuivant son parcours haussier, alors que le groupe a fait état d'une belle performance pour son deuxième trimestre. L'USDC en circulation a augmenté de 90% au 30 juin par rapport à l'année précédente, à 61,3 milliards de dollars, et a encore progressé de 6,4% à 65,2 milliards de dollars au 10 août 2025. Les revenus ont progressé de 53% pour atteindre 658 millions de dollars, grâce à une hausse des intérêts perçus sur les liquidités et les placements à court terme qui soutiennent ses stablecoins USDC. Les revenus des abonnements et des services ont également progressé. La société a enregistré néanmoins une perte nette de 482 millions de dollars, principalement due à deux charges hors trésorerie liées à son introduction en bourse, notamment les coûts liés aux attributions d'actions aux employés acquises lors de l'introduction en bourse et une valorisation plus élevée de sa dette convertible suite à la hausse du cours de son action.

eToro (-5,2%), la plateforme de trading et d'investissement, est attendue en hausse avant bourse à Wall Street, suite à la publication de résultats du deuxième trimestre soutenus par l'activité accrue de trading. Le bénéfice net du deuxième trimestre s'est élevé à 30,2 millions de dollars et comprenait 15 millions de dollars de coûts liés à l'introduction en bourse et autres coûts connexes. Le bénéfice net ajusté s'est élevé à 54,2 millions de dollars, contre 44,2 millions de dollars au deuxième trimestre 2024. L'Ebitda ajusté a augmenté de 31% sur un an pour atteindre 72 millions de dollars. Le bpa dilué ajusté s'est établi à 0,56$, contre 0,51$ au deuxième trimestre 2024.

On Holding (+8,1%), la marque suisse de chaussures et accessoires de sport soutenue par Roger Federer, flambe sur le Nyse après avoir relevé ses estimations de revenus. Les revenus du seul deuxième trimestre ont grimpé de 32% à 749 millions de francs suisses, environ 926 millions de dollars, largement plus que le consensus, avec des ventes DTC en croissance de 47% à 381 M$. David Allemann, cofondateur et co-président exécutif, explique la vision de long terme du groupe, qui table désormais pour l'exercice sur des revenus d'environ 2,91 milliards de francs suisses ou 3,6 milliards de dollars. La marge brute est anticipée entre 60,5 et 61%, ce qui représente aussi une révision en hausse.

Kodak plonge de 25% à Wall Street, alors que le groupe a prévenu de doutes substantiels sur sa capacité à poursuivre ses activités. Il évoque la difficulté potentielle à répondre à ses obligations en matière de dette. Kodak a des dettes arrivant à échéance dans les 12 mois et ne dispose pas de financement engagé ni de liquidités disponibles pour honorer ces obligations de dette si elles devaient devenir exigibles conformément à leurs conditions actuelles, a précisé le groupe.

Du côté des valeurs moyennes de l'IA, les déceptions se succèdent. Après C3.ai qui décrochait déjà hier, au tour de BigBear.ai de plonger aujourd'hui de 27% sur fond d'incertitude sur les contrats gouvernementaux. Pony AI perd 10% suite à sa publication trimestrielle ce jour, et malgré des revenus supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.

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