Wall Street accélère avant bourse ce jeudi, sur de nouveaux sommets avec les performances de Microsoft et Meta. Le S&P 500 gagne encore 1% en pré-séance, le Dow Jones 0,3% et le Nasdaq 1,4% ! Pourtant, la Fed résiste quant à elle toujours aux coups de pression de Donald Trump, optant pour un nouveau statu quo monétaire en attendant une hypothétique baisse de taux en septembre. L'actualité reste fournie ce jour, avec de nouveaux développements sur le front commercial, quelques statistiques notables, et les résultats de deux autres 'Mag 7', Apple et Amazon, prévus dans la soirée.
La Fed, qui a maintenu hier ses taux inchangés entre 4,25% et 4,50% pour la cinquième réunion consécutive malgré deux voix dissidentes, a noté que le taux de chômage américain restait faible et proche du plein emploi, que les conditions du marché du travail demeuraient solides et que l'inflation était toujours un peu élevée. Deux gouverneurs, Christopher Waller et Michelle Bowman, étaient partisans d'une baisse de 25 points de base sur fond de pressions de Trump pour que la Fed assouplisse sa politique. Jerome Powell, patron de la Fed, a déclaré qu'il était prématuré de se prononcer sur une potentielle baisse des taux en septembre. Il a ajouté durant sa conférence de presse que la politique monétaire actuelle était modérément restrictive et n'avait pas pesé sur l'économie. L'impact des tarifs douaniers sur l'inflation demeure quant à lui incertain. Il pourrait être de court terme... ou pas, si l'on résume la pensée du timonier de la Fed. Ainsi, Powell a conservé un ton très prudent compte tenu des risques pesant sur les perspectives.
L'outil CME FedWatch montre une probabilité de 39% désormais d'une baisse de taux en septembre, contre 61% de 'proba' de statu quo. Trump a de nouveau attaqué Powell ce jeudi suite à ce statu quo monétaire : "Jerome Powell a encore frappé ! (...) En d'autres termes, 'Too Late' est un perdant total, et notre pays en paie le prix !"
Le dossier des droits de douane préoccupe aussi toujours les marchés, Donald Trump ayant confirmé que les États-Unis allaient porter à 50% leurs taxes sur les produits en provenance du Brésil, avec toutefois des exemptions, et imposer également des droits de douane de 50% sur certaines importations de cuivre... Les négociateurs économiques américains et chinois avaient conclu un peu plus tôt deux jours de négociations sans annonce immédiate d'un nouveau report des droits de douane entre Washington et Pékin.
Trump a annoncé hier des droits de douane de 15% sur les importations en provenance de Corée du Sud, équivalents à ceux du Japon, ainsi qu'une taxe de 25% sur les importations en provenance d'Inde assortie de critiques concernant ses achats d'énergie et d'armes russes - ce qui pourrait lui valoir encore une "pénalité" non définie. Des accords seraient également en vue avec la Thaïlande et le Cambodge, après l'accord de cessez-le-feu conclu lundi.
L'incertitude demeure néanmoins à la veille de l'échéance du 1er août, date à laquelle Trump a menacé d'imposer des taxes réciproques aux pays sans accords bilatéraux. Bloomberg constate que la plupart des pays n'ont toujours pas conclu d'accord commercial, "et les détails clés sont rares pour ceux qui en ont un, notamment les exemptions potentielles, les promesses d'investissement et les éventuelles modifications des règles d'origine".
Trump a par ailleurs déclaré ce jeudi qu'il serait difficile de conclure un deal commercial avec le Canada après que le Premier ministre canadien Mark Carney a fait connaître son intention de reconnaître l'État de Palestine. A la veille de la date limite fixée pour des accords avec les pays auxquels il menace d'imposer d'importants droits de douane, qui seraient de 35% pour les produits canadiens non couverts par l'accord de libre-échange entre États-Unis, Mexique et Canada, Trump a lancé sur Truth Social : "Wow ! Le Canada vient d'annoncer qu'il soutient la création d'un État palestinien. Ça va rendre très difficile la conclusion d'un accord commercial".
Selon la dernière étude Challenger, Gray & Christmas sur le sujet, publiée ce jour, les annonces de licenciements aux USA pour le mois de juillet ont concerné 62.075 emplois, contre 47.999 un mois auparavant. A ce stade de l'année 2025, ces annonces de destructions d'emplois ont frappé 806.383 personnes, au plus haut depuis 2020.
Les inscriptions au chômage ont légèrement augmenté la semaine passée aux États-Unis. Le Département américain au Travail vient en effet d'annoncer, pour la semaine close au 26 juillet, des inscriptions au chômage au nombre de 218.000, en hausse de 1.000 par rapport au niveau de la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 222.000.
Les revenus des ménages américains pour le mois de juin ont augmenté de 0,3% d'un mois sur l'autre selon le rapport du jour, ce qui ressort en ligne avec le consensus FactSet. Les dépenses personnelles de consommation ont augmenté de 0,3% contre 0,4% de consensus. L'indice des prix 'core PCE' très suivi par la Fed a connu une progression de 0,3% en juin, en comparaison du mois antérieur, en ligne avec le consensus des économistes, et une hausse de 2,8% sur un an (2,7% de consensus FactSet).
L'indice du coût de l'emploi du deuxième trimestre qui vient d'être publié est ressorti en hausse de 0,9% d'un trimestre sur l'autre (+0,8% de consensus).
L'indice PMI de Chicago de juillet sera connu à 15h45 (consensus 42,5).
Enfin, demain, fin de semaine également animée avec le rapport mensuel gouvernemental sur la situation de l'emploi pour le mois de juillet (consensus FactSet à 4,2% de chômage pour 115.000 créations de postes), l'indice PMI manufacturier final de juillet (consensus 49,7), l'ISM manufacturier (consensus 49,5), les dépenses de construction de juin (consensus +0,1%) et l'indice final du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan du mois de juillet (consensus 62). Vendredi qui marque aussi l'échéance cruciale de mise en application des droits de douane...
Dans l'actualité des entreprises, Microsoft et Meta ont donc très positivement surpris hier soir à Wall Street avec leurs comptes trimestriels soutenus par l'intelligence artificielle, alors que Qualcomm, Arm et Lam Research ont affiché des performances jugées plus mitigées. Apple et Amazon dévoileront ce jeudi soir leurs résultats financiers. Ainsi, 4 des "Mag 7" auront publié cette semaine, alors que deux (Alphabet et Tesla) ont déjà annoncé et que la dernière (Nvidia) annonce en décalé à la fin du mois d'août.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,5% à 69,7$. L'once d'or fin prend 1% à 3.309$. L'indice dollar grappille 0,1% face à un panier de devises de référence. Sur le marché obligataire, le rendement du T-Bond à 10 ans ressort à 4,37%.
Les valeurs
Meta s'envole avant bourse à Wall Street, alors que le groupe de Mark Zuckerberg a littéralement pulvérisé le consensus des analystes pour son deuxième trimestre fiscal, offrant par ailleurs une guidance solide. Au deuxième trimestre d'abord, Meta a enregistré un bénéfice par action de 7,14$ (+38%) pour un chiffre d'affaires de 47,5 milliards de dollars (+22%). Les analystes anticipaient un bpa d'environ 5,9$ sur la période pour un chiffre d'affaires de 44,8 milliards de dollars. Le propriétaire de Facebook, d'Instagram ou de WhatsApp avait réalisé l'an dernier, à la même période, un bpa de 5,16$ et un chiffre d'affaires de 39,1 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires publicitaire s'est élevé à 46,5 milliards de dollars sur le trimestre clos contre 44,1 milliards de dollars attendus. Le segment Reality Labs a enregistré une perte de 4,5 milliards de dollars, un peu moins lourde que prévu.
Pendant ce temps, Zuckerberg poursuit le développement de son 'Superintelligence Lab', investissant lourdement. Meta a investi ainsi 14,3 milliards de dollars dans Scale AI et a recruté son DG Alexandr Wang. Meta a aussi embauché Nat Friedman, ancien DG de GitHub, et Daniel Gross, le DG de Safe Superintelligence. Zuckerberg a également, selon Bloomberg, débauché Ruoming Pang, responsable des modèles de base de l'IA chez Apple. La semaine dernière, Zuckerberg a annoncé que l'ancien chercheur d'OpenAI Shengjia Zhao, qui a aidé à développer ChatGPT, avait été nommé fondateur et directeur scientifique du Superintelligence Lab. Meta met donc le paquet sur l'IA, investissant aussi des milliards dans des centres de données d'intelligence artificielle à travers le pays.
Pour son troisième trimestre, le groupe envisage des revenus allant de 47,5 à 50,5 milliards de dollars, à comparer à un consensus de 46,2 milliards de dollars. "Bien que nous ne communiquions pas de prévisions concernant le chiffre d'affaires du quatrième trimestre, nous anticipons une croissance annuelle plus lente au quatrième trimestre 2025 qu'au troisième trimestre, après une période de croissance plus forte au quatrième trimestre 2024", note le groupe.
Meta prévoit que ses dépenses totales pour l'année 2025 se situeront entre 114 et 118 milliards de dollars, en baisse par rapport aux prévisions précédentes de 113 à 118 milliards de dollars, ce qui reflète une croissance de 20 à 24% en glissement annuel. Le niveau de trésorerie, équivalents de trésorerie et titres négociables ressortait à 47,1 milliards de dollars au 30 juin 2025. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont élevés à 25,56 milliards de dollars durant le trimestre et les flux de trésorerie disponibles à 8,55 milliards de dollars. L'effectif s'élevait à 75.945 personnes au 30 juin 2025, soit une augmentation de 7% par rapport à l'année précédente.
Microsoft prend 9% avant bourse à Wall Street, ce qui ferait théoriquement entrer demain le groupe software de Redmond dans le club très sélect des capitalisations de plus de 4.000 milliards de dollars, un club qui compte pour l'instant pour seul membre l'incontournable Nvidia. Pour son quatrième trimestre fiscal 2025 clos fin juin, le groupe a affiché un chiffre d'affaires de 76,4 milliards de dollars, en hausse de 18% (17% à taux de change constant), à comparer à un consensus de 73,9 milliards. Le résultat d'exploitation s'est élevé à 34,3 milliards de dollars, en hausse de 23% (22% à tcc). Le résultat net a atteint à 27,2 milliards de dollars, en hausse de 24%. Le bénéfice par action dilué s'est élevé à 3,65$, en hausse de 24%, contre 3,37$ de consensus. Le chiffre d'affaires du segment Intelligence Cloud, qui inclut l'activité Azure, a atteint 29,8 milliards de dollars contre un consensus de 29,1 milliards. Le groupe affirme que la demande continue de dépasser ses capacités.
"Le cloud et l'IA sont les moteurs de la transformation des entreprises dans tous les secteurs d'activité", a déclaré Satya Nadella, président-directeur général de Microsoft. "Nous innovons sur l'ensemble de la pile technologique pour aider nos clients à s'adapter et à se développer dans cette nouvelle ère. Cette année, Azure a dépassé les 75 milliards de dollars de chiffre d'affaires, en hausse de 34%, grâce à la croissance de toutes les charges de travail". "Nous avons clôturé l'exercice avec un trimestre solide, marqué par un chiffre d'affaires de Microsoft Cloud atteignant 46,7 milliards de dollars, en hausse de 27% (en hausse de 25% à taux de change constant) par rapport à l'année précédente", a ajouté Amy Hood, vice-présidente exécutive et directrice financière de Microsoft.
Arm Holdings décroche à Wall Street, sur des prévisions jugées trop courtes. Pour le trimestre clos fin juin 2025, le groupe britannique soutenu par SoftBank, qui concède sous licence ses conceptions de puces à de grandes entreprises de semi-conducteurs, a affiché un bénéfice ajusté par action de 35 cents et des revenus de 1,05 milliard de dollars, en ligne avec le consensus de place. Les revenus de royalties ont augmenté de 25% à 585 millions. Pour le deuxième trimestre fiscal juste entamé, le groupe prévoit un bénéfice ajusté par action allant de 29 à 37 cents, ce qui ressortirait inférieur au consensus en milieu de fourchette, pour des revenus allant de 1,01 à 1,11 milliard de dollars.
Qualcomm, le géant américain des technologies mobiles, a annoncé pour son troisième trimestre fiscal des revenus de 10,37 milliards de dollars en croissance de 10%, pour un bénéfice ajusté par action de 2,77$. Ainsi, les revenus sont ressortis en ligne avec les attentes de marché, alors que le bpa ajusté a dépassé les anticipations. Les ventes de téléphonie ont progressé de 7% pour atteindre 6,3 milliards de dollars au troisième trimestre fiscal clos fin juin, mais le consensus était de 6,5 milliards de dollars. Les revenus des puces utilisées dans les véhicules automobiles ont augmenté de 21% à 984 millions de dollars. Les ventes de semi-conducteurs pour appareils connectés ont progressé de 24% à 1,68 milliard. Le chiffre d'affaires total du groupe pour le trimestre se terminant en septembre est attendu entre 10,3 et 11,1 milliards de dollars, contre un consensus de 10,6 milliards de dollars.
Lam Research, le concepteur d'équipements destinés à l'industrie des semi-conducteurs, trébuche à Wall Street. Pour son quatrième trimestre fiscal, le groupe a réalisé un bénéfice ajusté par action de 1,33$ à comparer à un consensus de 1,2$ environ, tandis que ses revenus ont totalisé 5,2 milliards de dollars contre 3,9 milliards de dollars un an avant. Le groupe prévoit des revenus du premier trimestre fiscal également supérieurs aux attentes de Wall Street, grâce à une forte demande pour ses équipements spécialisés de fabrication de puces d'IA. Sur l'exercice, le bénéfice net atteint 5,4 milliards de dollars pour des revenus de 18,4 milliards de dollars. Lam prévoit un chiffre d'affaires de 5,2 milliards de dollars au premier trimestre, plus ou moins 300 millions de dollars, contre des estimations de marché de 4,6 milliards de dollars. Le groupe table sur un bénéfice trimestriel ajusté par action de 1,20$, plus ou moins 10 cents.
eBay. Pour son deuxième trimestre, le leader des enchères en ligne a dégagé un bénéfice ajusté par action de 1,37$, au-dessus du consensus et en vive hausse, et des revenus de 2,73 milliards de dollars à comparer aux 2,57 milliards de dollars de l'an dernier. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires compris entre 2,69 et 2,74 milliards de dollars pour la période se terminant en septembre. Le bénéfice ajusté par action sur la période est attendu entre 1,29 et 1,34$. Le consensus était de 2,65 milliards de dollars de revenus et 1,31$ de bpa ajusté sur la période.
Robinhood Markets, le courtier en ligne américain, a réalisé un bénéfice ajusté par action de 42 cents au titre du deuxième trimestre, largement au-dessus du consensus, contre 21 cents un an avant. Le groupe a enregistré par ailleurs un chiffre d'affaires de 989 millions de dollars pour le trimestre clos en juin, 7% de plus que le consensus, contre 682 millions de dollars il y a un an. Le groupe de Vlad Tenev, qui propose notamment l'achat d'actions, de Bitcoin et d'Ethereum, a pratiquement triplé en bourse à Wall Street depuis ses récentes planchers du mois d'avril au coeur de la crise des droits de douane. Le titre régissait donc peu hier soir à ces bons chiffres.
CVS Health, la chaîne pharmaceutique américaine, progresse fortement avant bourse à Wall Street sur des comptes supérieurs aux attentes. Pour le deuxième trimestre fiscal, le bénéfice net a dépassé le milliard de dollars, tandis que le bénéfice ajusté par action est ressorti à 1,81$, à comparer à un consensus de 1,5$ environ. Les revenus ont totalisé quant à eux 98,9 milliards de dollars contre environ 94 milliards de consensus. CVS anticipe désormais sur l'exercice un bénéfice par action allant de 6,30 à 6,40$.
Comcast, le câblo-opérateur américain, a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal un bénéfice net de 11,1 milliards de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 1,25$ à comparer à un consensus de 1,17$. Les revenus ont totalisé 30,3 milliards de dollars contre 29,8 milliards de consensus. Le groupe a ainsi dépassé les prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice avec la forte fréquentation des parcs d'attractions grâce au lancement en mai d''Epic Universe', à la croissance de l'activité mobile nationale et à une forte hausse des revenus du streaming.
Bristol-Myers Squibb, le groupe pharmaceutique new-yorkais, a publié pour son deuxième trimestre des comptes largement supérieurs aux attentes. Le bénéfice net a atteint 2,9 milliards de dollars, 1,46$ par titre, contre 4,2 milliards de dollars un an avant. Le management note que la majeure partie de ses marques ont surperformé. Bristol Myers a relevé ses prévisions de chiffre d'affaires entre 46,5 et 47,5 milliards de dollars pour l'exercice. Le groupe table désormais sur un bénéfice annuel compris entre 6,35 et 6,65$, ce qui dépasserait ici encore les anticipations des analystes.
AbbVie, le laboratoire américain, a relevé ses prévisions financières avec la demande en nouveaux traitements d'immunologie (Skyrizi et Rinvoq), compensant le recul du traitement Humira, frappé par la concurrence moins chère aux USA. Le groupe prévoit désormais un bénéfice annuel ajusté par action compris entre 11,88 et 12,08$. Il a réalisé un bénéfice trimestriel ajusté par action de 2,97$ sur la période close, contre 2,88$ de consensus. Skyrizi a enregistré un chiffre d'affaires trimestriel de 4,4 milliards de dollars, dépassant largement les attentes, tandis que les ventes de Rinvoq, à plus de 2 milliards de dollars, ont aussi battu le consensus. Le groupe a dépensé plus de 20 milliards de dollars en acquisitions depuis 2023 pour compenser la perte de protection par brevet d'Humira.
KKR, le colosse américain de l'investissement, a publié pour son deuxième trimestre fiscal un bénéfice ajusté de 1,1 milliard de dollars, 1,18$ par titre, contre 1,13$ de consensus. Le bénéfice de commissions a progressé de 17% à 887 millions de dollars. Les actifs sous gestion totalisent désormais 686 milliards de dollars, une progression de 14% sur un an.
Mastercard, le géant des cartes de crédit... basé à Purchase, a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal des revenus de 8,13 milliards de dollars en augmentation de 17% en glissement annuel (16% à devises constantes), pour un bénéfice ajusté par action de 4,15$ en croissance de 16%. Le consensus était de 4,02$ de bénéfice ajusté par action pour 7,98 milliards de dollars de revenus. La marge opérationnelle atteint 58,7%. Les volumes d'achat ont progressé de 10%. Le bénéfice net est ressorti à 3,7 milliards de dollars sur le trimestre et le bénéfice net ajusté à 3,8 milliards. "Notre dynamique de signature de contrats s'est poursuivie ce trimestre, notamment avec la prolongation de notre partenariat exclusif avec American Airlines", a déclaré Michael Miebach, DG de Mastercard.
Roblox bondit avant bourse à Wall Street, de retour sur ses meilleurs niveaux historiques, alors que la plateforme de jeux vidéo a rehaussé ses estimations annuelles de 'bookings' pour 2025 et franchi la barre des 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens avec des succès tels que 'Grow a Garden'. Le nombre moyen d'utilisateurs actifs quotidiens a flambé de 41% pour atteindre près de 112 millions au deuxième trimestre, tandis que les heures d'engagement ont bondi de 58% à 27,4 milliards. Roblox prévoit un niveau de 'bookings' 2025 de 5,87 à 5,97 milliards de dollars.
S&P Global a publié pour son deuxième trimestre un bénéfice net ajusté de 1,36 milliard de dollars et un bénéfice ajusté par action de 4,43$, à comparer à un consensus de 4,25$. Le fournisseur indépendant d'analyses et de notation a enregistré un chiffre d'affaires de 3,76 milliards de dollars sur la période trimestrielle close, contre 3,68 milliards de dollars de consensus. La marge opérationnelle a atteint 51,4%. S&P Global prévoit désormais un bénéfice annuel compris entre 17 et 17,25$ par action. Le free cash flow ajusté est anticipé entre 5,6 et 5,8 milliards de dollars.
Nvidia. Les autorités chinoises ont convoqué Nvidia pour discuter de risques de sécurité présumés liés à ses puces H20, indique Bloomberg. Cette demande intervient alors que l'administration Trump s'était récemment engagée à abandonner les restrictions à l'exportation des puces H20 vers la Chine, et quelques semaines après la rencontre du DG de Nvidia Jensen Huang avec de hauts responsables à Pékin. L'Administration chinoise du cyberespace a donc convoqué des représentants de Nvidia pour discuter de ce qu'elle considère comme de graves vulnérabilités de sécurité concernant la puce d'intelligence artificielle, indique Bloomberg, évoquant un communiqué de l'organisme de surveillance d'Internet citant des commentaires de législateurs américains concernant la nécessité d'installer des capacités de suivi dans les puces avancées vendues à l'étranger.