Vivendi a publié un actif net réévalué de 5,2 milliards d'euros au 31 mars 2025, quatre mois après sa scission et en progression de 7,8% par rapport à fin décembre. La holding a présenté un chiffre d'affaires stable au premier trimestre, en hausse de 0,3% à taux de change et périmètre constants, à 69,4 millions d'euros. Vivendi souligne une baisse significative de son endettement financier net au premier trimestre 2025, à 1,66 milliards d'euros au 31 mars, contre 2,07 milliards au 31 décembre 2024.
Vivendi détient des participations dans les industries des médias, des télécommunications et du divertissement, notamment dans la major Universal Music Group ou dans la société de production audiovisuelle Banijay. Son chiffre d'affaires provient en quasi-totalité des activités du groupe de jeux vidéos Gameloft, dont le propre chiffre d'affaires s'établit à 68,5 millions d'euros pour le premier trimestre. Rappelons que fin mars, Vivendi avait annoncé avoir conclu un accord avec la poste italienne pour lui vendre la quasi-totalité de ses parts dans l'opérateur italien Telecom Italia pour un montant total de 684 million d'euros. Vivendi conservera 2,51% de TIM.
Yannick Bolloré, Président du Conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine, Président du Directoire, ont déclaré : "2025 représente un nouveau chapitre dans l'histoire de Vivendi et une année de réinvention après avoir réalisé la scission du Groupe en décembre dernier. Au cours du 1er trimestre de cette année, dans le cadre d'une gestion dynamique de ses participations, Vivendi a choisi de se concentrer sur les secteurs des contenus, des médias et du divertissement. Notre désengagement des télécoms nous a conduit à céder l'essentiel de notre participation dans TIM et de réduire ainsi de manière importante notre endettement financier net. De son côté, Gameloft a poursuivi le rééquilibrage de la présence de ses jeux entre les segments PC/console et mobile en cohérence avec la stratégie de transformation que nous menons depuis plusieurs années. Les compositions du Conseil de surveillance et du Directoire ont également été revues durant cette période en adéquation avec la nouvelle dimension de notre société. Vivendi dispose d'un portefeuille d'actifs de grande qualité et d'un bilan solide face à un environnement économique et boursier chahuté et incertain. Nous restons convaincus du choix que nous avons fait de scinder le Groupe à la fin de 2024 et confiants dans la capacité de cette opération à être créatrice de valeur pour toutes les parties prenantes."