Vinci campe sur les 125,75 euros ce mercredi, alors que le groupe a publié un chiffre d'affaires en hausse de 4% au T1 à 16,3 milliards d'euros, avec une solide performance d'ensemble des trois métiers du groupe. L'endettement financier net consolidé au 31 mars s'établissait à 21,3 milliards d'euros. La hausse par rapport au 31 décembre 2024 (20,4 milliards d'euros) est limitée, en dépit de la variation saisonnière défavorable du besoin en fonds de roulement dans les métiers de travaux et des acquisitions réalisées au cours du trimestre, dont principalement celle de FM Conway. Vinci conserve une liquidité très importante avec une trésorerie nette gérée de 11,8 milliards d'euros et une ligne de crédit bancaire confirmée et non utilisée de 6,5 milliards d'euros pour Vinci SA, dont l'échéance avait été portée en début d'année à janvier 2030.
Parmi les derniers avis de brokers, Goldman Sachs reste à l'achat avec un objectif qui passe de 132 à 136 euros. Dans les circonstances actuelles particulièrement troublées, le modèle "multi-local" de Vinci lui confère agilité, résilience et capacité d'adaptation face aux évolutions de marchés. D'une part, ses activités reposent sur des chaines d'approvisionnement et une main d'oeuvre essentiellement locales. D'autre part, son modèle managérial est fondé sur une organisation très décentralisée et une culture entrepreneuriale très forte. Les perspectives 2025 sont ainsi inchangées...