Pendant que Vivendi chute, Universal Music Group rebondit de plus de 5% à 22,7 euros à Amsterdam. Le titre du leader mondial du divertissement musical profite des informations dévoilées par 'Le Monde' en milieu de journée concernant Vivendi. UMG est en effet détenu à hauteur de 18% par Bolloré. Or, comme le rappelle Bill Ackman sur 'X', UMG a chuté d'environ 25% par crainte que Bolloré ne soit contraint de vendre sa participation pour financer le potentiel rachat des parts des actionnaires minoritaires de Vivendi. Le célèbre investisseur parle donc "d'une décision de justice très positive pour UMG".
"La baisse du cours a débuté cet été, le 28 juillet, avec la démission surprise de Cyrille Bolloré du conseil d'administration d'UMG, afin d'accroître sa marge de manoeuvre pour vendre des actions UMG. Grâce à cette décision de justice, l'incertitude liée à la démission de Bolloré est levée. L'action UMG est extrêmement bon marché à sa valorisation actuelle. À la clôture d'hier soir, elle se négociait sur la plus basse valorisation de son histoire, soit 20 fois les bénéfices de l'année prochaine, sans tenir compte des 6,49 millions d'actions Spotify détenues par la société ", ajoute le fondateur et directeur général de Pershing Square Capital Management.