Uber envisage d'adopter les stablecoins pour faciliter ses paiements internationaux

Uber réaffirme son intérêt pour les cryptomonnaies... Le géant américain des VTC évalue actuellement l'intégration des cryptomonnaies, notamment des stablecoins, pour réduire les coûts liés aux transf...

Uber réaffirme son intérêt pour les cryptomonnaies... Le géant américain des VTC évalue actuellement l'intégration des cryptomonnaies, notamment des stablecoins, pour réduire les coûts liés aux transferts d'argent internationaux et améliorer l'efficacité de ses paiements, comme l'a révélé le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi, lors du Bloomberg Tech Summit à San Francisco jeudi.

"Je pense que les stablecoins sont l'une des formes les plus intéressantes de crypto ayant un bénéfice concret au-delà d'être une réserve de valeur", a-t-il expliqué. Pour rappel, les stablecoins sont des cryptomonnaies conçues pour maintenir une valeur stable en étant généralement adossées à un actif sous-jacent, comme le dollar américain ou l'euro. Parmi les stablecoins les plus connus figurent l'USDT (Tether) ou l'USDC (USD Coin).

"Vous pouvez avoir vos opinions sur le bitcoin, c'est un actif reconnu, et les avis divergent sur son avenir. Mais les stablecoins semblent très prometteurs, surtout pour les entreprises internationales qui doivent transférer des fonds à l'étranger", a poursuivi Dara Khosrowshahi, avant d'insister : "C'est un sujet qui nous intéresse beaucoup, et nous allons clairement l'examiner".

La crypto comme moyen de paiement ?

Uber avait déjà manifesté son intérêt pour les stablecoins en rejoignant en 2019 la Diem Association (anciennement Libra), l'initiative de Meta visant à créer un stablecoin mondial. Ce projet, désormais abandonné, visait à transformer les paiements internationaux. Par ailleurs, en 2021, le patron d'Uber avait déjà évoqué sur 'CNBC' la possibilité d'accepter le bitcoin et d'autres cryptomonnaies comme moyen de paiement, tout en excluant alors d'intégrer les cryptomonnaies à la trésorerie de l'entreprise.

En février 2022, il confirmait à nouveau à 'Bloomberg' l'intérêt d'Uber pour la cryptomonnaie en tant que moyen de paiement "à un moment donné", en précisant que les conditions n'étaient pas encore réunies. "Nous discutons de cette possibilité en permanence", expliquait-il, ajoutant qu'"à mesure que les mécanismes d'échange deviennent moins coûteux et plus écologiques, je pense que vous nous verrez nous engager davantage dans la crypto".

Uber rejoint d'autres grandes entreprises technologiques qui s'intéressent de près aux stablecoins. Selon un article publié en mai dernier par 'Fortune', Meta serait en discussions avec plusieurs acteurs du secteur des cryptomonnaies afin de développer l'intégration des stablecoins sur ses plateformes. Si le géant des réseaux sociaux n'a pas confirmé ces informations, le média américain affirme que Meta aurait déjà recruté Ginger Baker, ancienne cadre de Stellar - une organisation à l'origine de sa propre blockchain - au poste de vice-présidente Produit, chargée de superviser ces négociations.