Trump : bientôt 100 jours au pouvoir, la confiance s'érode

Donald Trump fêtera bientôt son centième jour à la Maison blanche, dans un climat de défiance : seuls 37% des personnes interrogées approuvent sa gestion, selon une enquête Reuters/Ipsos. Le président...

Donald Trump fêtera bientôt son centième jour à la Maison blanche, dans un climat de défiance : seuls 37% des personnes interrogées approuvent sa gestion, selon une enquête Reuters/Ipsos. Le président américain a entamé le 20 janvier son mandat avec un programme économique très agressif, engageant une guerre commerciale, tentant de forcer la main de la Réserve fédérale et provoquant la pire chute des marchés financiers américains depuis la pandémie de Covid-19.

Ce taux d'approbation est en forte baisse, puisqu'il s'élevait à 42% après l'investiture du président américain. Lors de son premier mandat, Donald Trump affichait une cote de confiance de 40 à 55%. "On a un président qui a promis un âge d'or", relève James Pethokoukis, de l'institut American Enterprise, un think tank conservateur, "mais tout ce qui est censé être en hausse est en baisse, tout ce qui est censé être en baisse est en hausse".

Toujours du soutien

Les trois quarts des personnes interrogées dans cette enquête déclarent être inquiètes d'une possible récession. Cinquante-six pour cent des répondants, y compris un républicain sur quatre, estiment que les actions de Donald Trump en vue de relancer l'économie sont "trop désordonnées".

Néanmoins, un grand nombre d'Américains continuent de soutenir Donald Trump. Son taux d'approbation général, qui s'élève à 42%, est plus élevé que celui de son prédécesseur démocrate Joe Biden, notamment grâce au soutien des électeurs qui apprécient ses politiques strictes en ce qui concerne l'immigration et estiment que les alliés des États-Unis abusent de la première économie mondiale.

Le parti du président continue également de lui apporter son soutien, 81% des personnes s'identifiant au Parti républicain ayant déclaré approuver ses politiques contre 5% de démocrates et 28% des personnes ne s'identifiant à aucun des deux partis. Un Républicain sur trois concède toutefois que le coût de la vie est sur la mauvaise voie.