STMicroelectronics : l'avenir de Jean-Marc Chéry en question

[FR:NL0000226223:0]STMicroelectronics[:FR] débute la séance en retrait de 2% à 25,9 euros. L'avenir de Jean-Marc Chéry à la tête du spécialiste des semi-conducteurs s'écrirait en pointillés. Selon les...

[FR:NL0000226223:0]STMicroelectronics[:FR] débute la séance en retrait de 2% à 25,9 euros. L'avenir de Jean-Marc Chéry à la tête du spécialiste des semi-conducteurs s'écrirait en pointillés. Selon les informations de nos confrères des 'Echos', le ministère italien de l'Economie "souhaite remercier Jean-Marc Chéry". "Rome, lui reproche sa gestion qui favoriserait clairement les intérêts de Paris en s'appuyant sur un comité exécutif où le nombre d'Italiens est passé de 5 sur 8 à 3 sur 9. Mais aussi la décision d'implanter les nouvelles productions de composants électroniques non loin de Grenoble, grâce à une contribution du gouvernement français de 2,9 milliards d'euros dans le cadre du Chips Act européen", explique le quotidien.

"Le ministère de l'Economie italien s'alarme également d'un plan de suppression d'environ 3.000 emplois, en France et en Italie, ce qui représente 6% des effectifs du groupe. Il redoute avec les syndicats que les sites dans l'Hexagone soient plus protégés que ceux présents dans la péninsule", ajoute le journal. Des sources proches du Trésor Italien ont confirmé aux 'Echos' l'intention de Giancarlo Giorgetti, le ministre de l'économie transalpin, de remplacer Jean-Marc Chéry.

Ce n'est pas la première fois que le gouvernement de Giorgia Meloni manifeste son mécontentement contre la gestion du groupe. L'an passé, Rome s'était déjà opposé à un troisième mandat de Jean-Marc Chery à la tête du groupe. Le dirigeant avait finalement sauvé sa tête grâce au soutien de Bruno Le Maire. La partie pourrait cette-fois s'avérer plus compliquée.

Les gouvernements italien et français détiennent chacun 50% d'une société holding qui possède elle-même une participation de 27,5% dans le fabricant de puces, par l'intermédiaire du ministère des Finances transalpin et de Bpifrance.