Starbucks : sous la pression d'un broker

Starbucks perd 2% en pré-ouverture à Wall Street alors que le broker Jefferies a abaissé sa recommandation sur le titre de "conserver" à "sous-performance". La société américaine a annoncé en début d'...

Starbucks perd 2% en pré-ouverture à Wall Street alors que le broker Jefferies a abaissé sa recommandation sur le titre de "conserver" à "sous-performance". La société américaine a annoncé en début d'année qu'elle allait supprimer 1.100 postes au sein de ses bureaux, le management poursuivant ses efforts de redressement de la chaîne de cafés qui a dû faire face à une baisse des ventes. "Nous simplifions notre structure, supprimons les couches et les doublons et créons des équipes plus petites et plus agiles", avait déclaré le patron du groupe Brian Niccol dans une lettre adressée aux employés en février dernier.

Brian Niccol a été nommé directeur général l'année passée, alors que l'action Starbucks avait perdu 40% de sa valeur par rapport au pic atteinte en 2021, en raison de la faiblesse de la demande aux États-Unis et en Chine... Connu pour avoir redressé la chaîne de burritos Chipotle Mexican Grill, Niccol a mis en place un plan de redressement axé sur la rationalisation des activités par des suppressions d'emplois et l'amélioration de l'expérience client dans les magasins américains. Starbucks employait environ 211.000 personnes aux États-Unis et quelque 150.000 personnes à l'étranger, selon son rapport 2024.

La Chine en question

L'activité chinoise de la chaîne américaine de cafés aurait par ailleurs récemment attiré des offres la valorisant jusqu'à 10 milliards de dollars, a rapporté CNBC début juillet, citant des sources proches du dossier. Les sociétés de capital-investissement asiatiques Centurium Capital et Hillhouse Capital, ainsi que les firmes américaines Carlyle Group et KKR, figureraient parmi les prétendants pour une prise de participation dans l'activité. Starbucks pourrait conserver une part de 30% dans l'activité, le reste étant réparti entre plusieurs acquéreurs détenant chacun moins de 30%, toujours selon CNBC.

Starbucks avait déclaré le mois dernier qu'il n'envisageait pas actuellement de céder l'intégralité de ses activités en Chine, après le lancement du processus de vente en mai... Une trentaine de sociétés de capital-investissement chinoises et étrangères auraient soumis des offres non contraignantes et Starbucks les évaluerait actuellement. Les soumissionnaires pourraient être présélectionnés d'ici deux mois, mais il est peu probable que l'accord soit finalisé d'ici la fin de l'année...

Société(s) citée(s) :
Société(s) citée(s) :