Spiritueux : le secteur pique du nez, les droits de douane américains encore en question

Le secteur de spiritueux pèse sur la tendance en Europe, et donc à Paris, à l'image de Pernod Ricard qui abandonne 2% à 100,9 euros sur le CAC40. La déclaration conjointe américano-européenne, actant ...

Le secteur de spiritueux pèse sur la tendance en Europe, et donc à Paris, à l'image de Pernod Ricard qui abandonne 2% à 100,9 euros sur le CAC40. La déclaration conjointe américano-européenne, actant l'accord commercial conclu le 27 juillet entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, confirme l'instauration de droits de douane plafonnés à 15% sur la plupart des produits européens exportés outre-Atlantique comme l'automobile, les médicaments, les semi-conducteurs ou le bois. Mais elle ne fait pas mention d'allègement tarifaire pour les boissons alcoolisées.

"Contrairement à d'autres secteurs mentionnés, les fabricants de boissons restent pour l'instant à l'écart et devront continuer à chercher des moyens de contourner d'éventuelles hausses de tarifs, en espérant qu'un amendement les intégrant puisse être trouvé", déclare à 'Bloomberg' Chris Beauchamp, analyste en chef chez IG.

L'accord commercial entre Bruxelles et Washington n'intègre pas encore le secteur des vins et spiritueux, a confirmé le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, tout en précisant que la porte reste ouverte à une réduction supplémentaire des droits de douane pour ce secteur, ainsi que pour d'autres secteurs non couverts par l'accord actuel. " Celui-ci, nous ne l'avons pas encore inclus. Mais je peux vous assurer qu'il existe un engagement clair de la part de la Commission européenne pour le mettre sur la table", a indiqué M. Sefcovic.

Hors CAC40, Remy Cointreau cède 1,7% à 55,6 euros.