SergeFerrari Group : encourageant ?

SergeFerrari Group, recule de 3,5% à 5,35 euros ce vendredi, alors que le groupe a annoncé sur l'année 2024 un chiffre d'affaires de 323,6 ME, soit une légère baisse de -1,2% à périmètre et charge cou...

SergeFerrari Group, recule de 3,5% à 5,35 euros ce vendredi, alors que le groupe a annoncé sur l'année 2024 un chiffre d'affaires de 323,6 ME, soit une légère baisse de -1,2% à périmètre et charge courants et de -1% à périmètre et change constants. Le niveau d'activité enregistré sur la dernière partie de l'année confirme la reprise progressive des volumes observée sur l'ensemble des zones géographiques depuis la fin du 1er semestre 2024 avec une progression des ventes de 6,5% à périmètre et change constants au second semestre. Le taux de marge sur achats consommés observé sur la période reste stable, une évolution principalement déterminée par la compensation d'un effet volume positif sur les ventes par la reprise d'un contexte haussier sur certaines matières premières et la poursuite de la baisse des stocks. Le REBIT du Groupe s'établit à 12,6 ME, en croissance par rapport à celui de l'exercice précédent.

Le résultat net part du Groupe s'élève à -15,2 ME, contre 4,7 ME en 2023. Il est impacté par les charges exceptionnelles de près de 11 ME générées principalement par les coûts de restructuration sur la société Verseidag-Indutex et le transfert d'une partie de ses activités vers le site de la Tour du Pin, par une charge d'impôt de 5,5 ME suite à la dépréciation d'actifs d'impôts différés sur la société Verseidag et par le coût de l'endettement financier. Le besoin en fonds de roulement (BFR) opérationnel diminue ainsi à 122,0 ME et représentant 37,7% du chiffre d'affaires en 2024 contre 130,1 ME et 39,7% du chiffre d'affaires en 2023.

Perspectives affichées

Le groupe entend capitaliser sur la reprise d'activité opérée sur le 2ème semestre et continuera de travailler son efficacité opérationnelle au cours de l'exercice 2025. Malgré le contexte géopolitique, les effets de ce plan en année pleine et la conjoncture favorable sur l'ensemble des marchés adressés permettent au groupe de maintenir ses ambitions. L'inflation sur certaines matières premières conduit le Groupe à adapter sa politique tarifaire...

"La direction souligne sa confiance dans la reprise de l'activité avec des projets laissés longtemps en attente qui sont réactivés" souligne Portzamparc qui estime que le groupe va chercher à conserver la rentabilité dans un environnement qui reste inflationniste avec l'aide d'un plan d'amélioration opérationnelle. Le début d'année est jugé encourageant avec l'espoir d'un retour à une rentabilité au moins équivalente à celle de 2023. Le titre se paie 9X l'ebit 2025 et 7,3X l'ebit 2026.

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