Schneider Electric, leader de la transformation numérique de la gestion de l'énergie et des automatismes, annonce investir plus de 110 millions d'euros dans ses sites de production en France pour répondre à la dynamique des marchés des réseaux électriques, du nucléaire et des datacenters en France et en Europe, dynamique portée par l'effet conjugué de la transition énergétique et de la transformation digitale.
Cet investissement est annoncé dans le cadre de la huitième édition du sommet Choose France qui se tient ce jour au Château de Versailles...
Les vagues de l'électrification et de la digitalisation
Avec la transition énergétique, de nombreux usages, domestiques comme industriels, sont en cours d'électrification. Cette tendance de fond nécessite de réaliser des investissements importants dans des moyens de production d'électricité bas carbone et un renouvellement des infrastructures électriques. En France, cela se traduit notamment par le redémarrage de la filière nucléaire ainsi que par la densification et la modernisation du réseau de distribution électrique.
Dans le même temps, la transformation digitale implique le développement d'infrastructures numériques plus nombreuses, efficaces et performantes, notamment des centres de données pour répondre à la forte demande en cloud et edge computing ou encore en intelligence artificielle. Positionnée au coeur de l'Europe, la France a l'ambition de devenir un pays leader dans le domaine. À la suite des investissements majeurs annoncés lors de l'AI Action Summit en février 2025, une accélération du déploiement de ces infrastructures sur le territoire est attendue.
Pour tous ces marchés, des solutions Schneider Electric, embarquant des innovations de pointe, existent pour répondre à ces défis. Ces solutions, il faut pouvoir en produire davantage tout en garantissant les meilleurs standards de qualité. C'est l'objectif de ces investissements pour plus de capacité, d'efficacité et d'évolutivité...
Trois sites aux vocations claires et complémentaires
L'investissement annoncé bénéficiera à trois sites de production de Schneider Electric localisés à Mâcon, Aubenas et Chartres-de-Bretagne. Les vocations technologiques des trois sites sont complémentaires : leurs offres peuvent être associées pour constituer une architecture électrique complète et adaptée aux besoins spécifiques de clients d'industries aussi exigeantes que le nucléaire, la marine ou les centres de données. Les trois sites bénéficient de la certification nucléaire.
- A Mâcon, une nouvelle usine sera construite et remplacera le site actuel avec une augmentation significative de sa capacité (40.000 m² contre 26.000 m² aujourd'hui). La vocation de ce site est l'étude, la personnalisation, l'assemblage et le test de tableaux moyenne tension. Les éléments coeurs proviennent d'autres usines de Schneider Electric et y sont adaptés aux besoins spécifiques des clients.
- A Aubenas, l'usine bénéficiera d'une extension de 1.500 m². Le site d'Aubenas a pour vocation la production d'interrupteurs et de disjoncteurs moyenne tension, alimentant les tableaux réalisés à Mâcon.
- A Chartres-de-Bretagne, le site bénéficiera d'une extension de 5.600 m², augmentant de près de 50% la superficie de l'usine. A Chartres-de-Bretagne, les équipes de Schneider Electric configurent, fabriquent et testent les tableaux électriques basse tension Okken, imaginés pour les environnements industriels les plus exigeants.
Ces investissements auront un impact social positif : ils doivent permettre la création à terme d'environ 150 nouveaux emplois en France, couvrant des profils variés (production, câblage, contrôle tableaux et réception client, suivi de projet commande client...).
Enfin, ces trois sites doivent devenir des démonstrateurs du savoir-faire de Schneider Electric : ils embarqueront les technologies digitales du Groupe pour contribuer à la stratégie de Schneider "prêt pour zéro émission nette dans nos opérations" d'ici 2030.
Il est prévu que l'ensemble des investissements soient réalisés d'ici 2027...