Saint-Gobain : l'opération canadienne saluée par le marché

Dans les premières positions du CAC40, Saint-Gobain progresse de 1,8% à 74,4 euros, au plus haut depuis 2007. Le géant des matériaux de construction a conclu un accord définitif pour l'acquisition du ...

Dans les premières positions du CAC40, Saint-Gobain progresse de 1,8% à 74,4 euros, au plus haut depuis 2007. Le géant des matériaux de construction a conclu un accord définitif pour l'acquisition du groupe canadien Bailey, acteur non coté produisant des ossatures métalliques pour la construction légère. La transaction porte sur un montant de 880 millions de dollars canadiens (soit environ 600 millions d'euros) en numéraire.

Saint-Gobain a récidivé et annoncé une opération non seulement de taille moyenne mais aussi dans le non coté, affirme Oddo BHF. Décidément, les changements des dernières années ne sont pas encore intégrés par le marché à leur juste valeur (green deal, profil ESG durable, pricing power fort, changement du profil du groupe via des acquisitions et nouvelles cessions emblématiques). A moins de 6x en VE/EBITDA 2024, Saint-Gobain présente un potentiel de rattrapage important par rapport à ses pairs, souligne le broker, à 'surperformer'.

Pour Davy ('surperformer'), le déploiement du capital de Saint-Gobain à des valorisations raisonnables, la cohérence de sa logique de fusions et acquisitions et la composition de plus en plus internationale de ses bénéfices sont autant de facteurs positifs contre sa valorisation modeste. Enfin, UBS ('acheter') estime que l'opération est intéressante et offre un potentiel de synergie avec d'autres secteurs d'activité, tout en étant également " raisonnablement petite " dans le contexte du groupe.

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