En 2024, le chiffre d'affaires de Rubis s'élève à 6,64 milliards d'euros (6,63 MdsE en 2023).
Le RBE ressort à 721 millions d'euros, dans le haut de la fourchette de guidance de 675 à 725 ME, soit -3% sur une base comparable et -10% en publié après une année 2023 record.
Le résultat net part du Groupe est à 342 ME, dans la fourchette de guidance de 340 à 375 ME, -4% sur une base comparable et -3% en publié, dont 83 ME de plus-value nette issue de la cession de Rubis Terminal.
Le cash-flow opérationnel est en hausse de 18%, à 665 ME en 2024, soutenu par un moindre besoin en fonds de roulement.
Le Ratio dette financière nette/RBE est de 1,4x à fin décembre 2024, stable par rapport à décembre 2023, attestant de la solidité du bilan de Rubis. La dette financière nette totale ressort à 1,292 MdE, en baisse de -5% sur l'année.
Rubis proposera un dividende de 2,03 euros par action, versé en 2025, en hausse de 2,5% vs 2023. Il s'agit de la 29e année de hausse consécutive du dividende pour le Groupe.
Perspectives
Après de solides performances en 2023 et 2024, le management anticipe un début de normalisation de la région Caraïbes, avec un léger ralentissement de la croissance en 2025. La dynamique opérationnelle positive de l'Europe va se poursuivre dans l'activité Distribution d'énergies. Comme annoncé précédemment, l'accélération des coûts de développement dans la branche Production d'Électricité renouvelable continuera de peser sur le RBE 2025, mais assurera la croissance future. La situation économique en Afrique demeure instable. La performance de la région est conditionnée à l'ajustement de la formule de prix pour la distribution réseau au Kenya et aux décisions politiques prises au Nigéria en ce qui concerne la construction de routes en bitume.
Le RBE du Groupe devrait atteindre entre 710 et 760 ME en 2025 (en supposant que l'impact de l'hyperinflation de l'IAS 29 - hyperinflation reste inchangé par rapport à 2024).
En complément, le coût de la dette devrait augmenter en lien avec le développement de Photosol. Par ailleurs, les variations de change au Kenya et au Nigéria font l'objet d'une attention particulière.
Rubis entend maintenir une politique d'allocation du capital disciplinée en équilibrant l'utilisation du cash-flow opérationnel entre les investissements de maintenance, le dividende, et en laissant la place à des investissements de croissance durable et rentable, y compris les fusions et acquisitions.
Sur le plan de l'évolution de la gouvernance, Rubis renforce les missions du Conseil de Surveillance et propose la nomination de deux nouveaux Gérants en vue de la succession de Gilles Gobin et Jacques Riou.