Roche Bobois a enregistré au 1er trimestre 2025 un chiffre d'affaires de 95,2 ME, en croissance de +1,1% à changes courants. Cette performance aurait pu être meilleure sans certains retards de livraison aux Etats-Unis (ralentissements douaniers aux frontières) et en France, pour Cuir Center (grèves perlées des dockers) qui ont représenté au global 5,5 ME sur ce trimestre.
La dynamique commerciale a, par ailleurs, été très bonne sur ce début d'exercice, confirmant l'inflexion déjà visible fin 2024. Ainsi, les prises de commandes ont été très bien orientées avec un volume d'affaires des magasins en propre en croissance de +6,1% sur ce 1er trimestre 2025, à 108,7 ME, un record historique sur un seul trimestre, grâce à un excellent mois de mars, en particulier sur la zone Etats-Unis/Canada (en hausse de près de 20% sur un mois).
En anticipation des mesures américaines relatives aux droits de douane sur les produits européens et aux effets changes éventuels (euro/dollar), Roche Bobois a procédé, aux Etats-Unis, à une première hausse de prix début février 2025 et à une deuxième en avril 2025. Grâce à ce très bon début d'année le Groupe dispose d'un portefeuille de commandes à livrer1 en forte progression par rapport au 31 décembre 2025, qui atteint ainsi 161,1 ME au 31 mars 2025.
Pour rappel, le Groupe Roche Bobois communique à la fois sur son chiffre d'affaires (issu des livraisons effectives de ses magasins en propre et de ses redevances et commissions) et sur son volume d'affaires (issu des prises de commandes HT du réseau de magasins en propre et des franchisés). Le volume d'affaires permet de mesurer l'activité des magasins et d'anticiper le chiffre d'affaires des mois à venir.
Le chiffre d'affaires de la France ressort à 27,8 ME, en croissance de +1,6%. La zone Europe (hors France) se maintient au niveau de l'an dernier à 22,6 ME, avec un bon dynamisme en Belgique et en Espagne contrebalancé par des volumes plus réduits en Allemagne. Le chiffre d'affaires réalisé par la zone Etats-Unis/Canada est de 29,5 ME (contre 32,1 ME un an plus tôt). Ce repli de -7,9% s'explique surtout par des décalages de livraisons liés à des ralentissements douaniers aux frontières qui pèsent pour environ 4,5 ME.