Renault : vers de futurs partenariats pour soutenir la croissance hors d'Europe

François Provost, nouveau directeur général de Renault, est ouvert à la conclusion de nouveaux partenariats pour aider le constructeur automobile à accroître sa présence hors d'Europe. Nommé fin juill...

François Provost, nouveau directeur général de Renault, est ouvert à la conclusion de nouveaux partenariats pour aider le constructeur automobile à accroître sa présence hors d'Europe. Nommé fin juillet pour remplacer Luca de Meo - l'architecte du redressement et de la première phase de la transformation de Renault -, François Provost a remanié en septembre son équipe de direction afin de conserver une architecture et un état d'esprit agiles face à la concurrence accrue des nouveaux entrants chinois en Europe.

"Je pense que nous pourrions multiplier les partenariats, comme celui que nous avons avec Geely", hors d'Europe, a déclaré au Salon automobile de Munich celui qui était auparavant en charge des partenariats du groupe. "L'un de nos principaux atouts en tant qu'entreprise est notre capacité à nouer des partenariats", a ajouté le dirigeant cité par Bloomberg'. Renault vise notamment à se développer sur des marchés comme l'Amérique latine et l'Inde.

Les propos de M. Provost s'inscrivent dans la continuité de la stratégie de son prédécesseur, qui a profondément remodelé Renault durant ses cinq années de mandat. M. De Meo a lancé une série de nouveaux modèles, a rétabli la rentabilité de l'entreprise et a signé des accords avec Qualcomm Inc, Google et Geely, notamment en Corée du Sud et au Brésil. "Avant, l'échelle était importante en raison de la mondialisation", a souligné M.Provost. "Aujourd'hui, l'échelle importe moins. Ce qui compte, c'est la technologie, la rapidité et l'agilité".

François Provost a également annoncé qu'une batterie de chimie LFP, plus abordable que le NMC, serait proposée l'an prochain sur l'ensemble des voitures électriques que le groupe commercialise actuellement - Mégane, Scenic, R5 et R4 - dans le cadre de son objectif de réduire de 40% le coût d'un véhicule électrique sur une génération, soit entre 2023 et 2028. "L'année prochaine, on aura une deuxième batterie, LFP, sur toutes les voitures existantes de Renaulution. Je ne connais pas beaucoup de constructeurs non chinois capables de le faire en Europe", a-t-il dit.

Renaut présentera son futur plan stratégique au début de l'année prochaine.

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