Publicis : 100 euros dans un fauteuil !

Publicis campe fermement sur les 100 euros ce vendredi après sa hausse d'hier, alors que le groupe a affiché un revenu net pour le second trimestre 2024 de 3.458 millions d'euros, en croissance de 6,8...

Publicis campe fermement sur les 100 euros ce vendredi après sa hausse d'hier, alors que le groupe a affiché un revenu net pour le second trimestre 2024 de 3.458 millions d'euros, en croissance de 6,8%. Les variations de taux de change ont eu un impact légèrement positif pour 13 millions d'euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué pour 25 millions d'euros au revenu net du second trimestre 2024. La croissance organique s'établit à +5,6% sur le trimestre.

Le revenu net de Publicis Groupe au premier semestre 2024 s'est élevé à 6.688 millions d'euros, en hausse de +5,9% par rapport aux 6.318 millions d'euros du premier semestre 2023. Les variations de taux de change sur la période ont eu un léger effet défavorable de 16 millions d'euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué positivement au revenu net pour 43 millions d'euros. La croissance organique s'établit à +5,4% au premier semestre 2024.
L'EBITDA (marge opérationnelle avant amortissements) s'est établi à 1.401 millions d'euros au 1er semestre 2024, contre 1.335 millions en 2023, soit une hausse de +4,9%. Le taux de marge d'EBITDA s'inscrit ainsi à 20,9% du revenu net.

PERSPECTIVES REVUES EN HAUSSE

Après un premier semestre 2024 meilleur que prévu, qui a démontré la force de son modèle et la pérennité de sa surperformance dans le secteur, le Groupe est confiant dans son potentiel à accélérer encore sa croissance organique au second semestre, et relève son objectif de croissance organique pour l'ensemble de l'année 2024 malgré les incertitudes macroéconomiques persistantes.

Le groupe vise désormais une croissance organique entre +5% et +6% pour l'année, contre +4% à +5% précédemment.
Le bas de la fourchette à +5% est le nouveau plancher dans le contexte macroéconomique actuel, compte tenu des retards persistants dans les projets de transformation numérique des clients et les réductions de dépenses de publicité traditionnelle.

Le haut de la fourchette à +6% constitue un stretch, dans l'hypothèse d'une amélioration du contexte macroéconomique, qui conduirait à une reprise des projets de transformation numérique des entreprises, à une moindre réductions des dépenses de publicité traditionnelle et à un impact positif de l'augmentation des budgets des clients au cours du quatrième trimestre.

Le groupe a confirmé par ailleurs ses objectifs 2024 pour ses ratios financiers, qui seront maintenus aux niveaux les plus élevés de l'industrie, avec un taux de marge opérationnelle à 18% et un free cash flow compris entre 1,8 et 1,9 milliard d'euros avant variation du besoin en fonds de roulement, incluant une charge opérationnelle de 100 millions d'euros dédiée au plan d'investissement du Groupe dans l'intelligence artificielle... Parmi les derniers avis de brokers, Barclays surpondère le titre en réhaussant sa cible de 115 à 120 euros, tandis que Macquarie est à 'surperformance' sur le dossier en visant un cours ajusté de 110 à 116 euros.

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