Préouverture Paris : le CAC 40 attendu encore en berne

LA TENDANCE Le CAC40 qui a reperdu près de 1% jeudi après une série de 4 séances de hausse, reste dans la zone rouge ce vendredi en pré-séance (-0,10%). Wall Street était tout aussi incertain hie...

LA TENDANCE

Le CAC40 qui a reperdu près de 1% jeudi après une série de 4 séances de hausse, reste dans la zone rouge ce vendredi en pré-séance (-0,10%). Wall Street était tout aussi incertain hier soir, oscillant entre vert et rouge, pour terminer finalement en baisse de 0,22% sur le S&P 500 à 5.662 pts, le Dow Jones reculant de 0,03% à 41.953 pts. Le Nasdaq a abandonné de son côté 0,33% à 17.691 pts. Les indices avaient rebondi la veille dans la foulée du verdict de la Fed et de l'intervention de Jerome Powell qui avait tenté de rassurer les intervenants face au risque de résurgence de l'inflation et de ralentissement de l'activité en réponse aux initiatives commerciales désordonnées de Donald Trump... La Fed a comme attendu laissé ses taux inchangés entre 4,25 et 4,5% hier soir et a notamment laissé entendre qu'elle pourraient réduire ses taux d'un demi-point de pourcentage d'ici la fin de l'année. Le président américain Donald Trump a appelé quant à lui haut et fort sur Truth Social une baisse des taux de la banque centrale US : "La Fed aurait bien intérêt à baisser ses taux alors que les droits de douane américains commencent à se transmettre (assouplir !) à l'économie... Faites ce qu'il faut !", a asséné le président des États-Unis sur son réseau social...

ECO ET DEVISES

La banque centrale US a ajusté au passage ses prévisions d'inflation pour cette année (2,7% au lieu de 2,5%) et abaissé les perspectives de croissance économique pour 2025 (1,7% au lieu de 2,1%), avec les guerres commerciales de Trump et d'autres facteurs... Le patron de la banque centrale, Jerome Powell, a insisté sur le degré d'incertitude "exceptionnellement élevé" qui caractérise la période actuelle, et a jugé prématuré d'évaluer l'impact sur l'inflation des droits de douane imposés par l'administration Trump. De toute évidence, néanmoins, la politique commerciale du président américain devrait ralentir les "progrès" de la Fed en matière de réduction de l'inflation. J. Powell a déclaré que l'inflation s'était auparavant rapprochée de l'objectif clé de la Fed, mais qu'il pensait maintenant qu'avec l'arrivée de l'inflation tarifaire, de nouveaux progrès pourraient être retardés...

Dans un tel contexte, les membres de la Fed envisagent plutôt deux baisses de taux d'un quart de point cette année, soit un assouplissement modéré, alors que selon l'outil CME FedWatch, une baisse de 75 points de base cette année n'est pas exclue (probabilité de 33% environ). Ce même outil montre une forte probabilité de statu quo le 7 mai, à l'issue de la prochaine réunion FOMC (85% de 'proba'). Il va donc être compliqué pour Trump d'obtenir gain de cause, à moins que l'économie américaine ne bascule plus significativement...

Pendant ce temps, l'offensive commerciale de Donald Trump se poursuit et le président américain promet des tarifs douaniers réciproques, ainsi que des tarifs spécifiques additionnels dès le 2 avril... "Ils nous font payer et nous leur faisons payer, et en plus de cela, sur les voitures, sur l'acier et sur l'aluminium, nous allons avoir des tarifs supplémentaires", a lancé Trump dimanche. "Le 2 avril est un jour de libération pour notre pays", a ajouté le leader américain. "Nous récupérons une partie de la richesse que des présidents, très, très stupides, ont cédée, ignorant totalement ce qu'ils faisaient".

Le locataire de la Maison blanche a déjà imposé des droits de douane de 20% aux importations chinoises, ainsi qu'une taxe de 25% sur l'acier et l'aluminium. Il a aussi annoncé des droits de douane de 25 % sur les produits canadiens et mexicains, mais a ensuite proposé une prolongation d'un mois pour les produits conformes à l'accord commercial nord-américain négocié lors de son premier mandat. Trump a également déclaré que l'énergie et la potasse canadiennes ne seraient frappées "que" d'une taxe de 10%. Enfin, le front est aussi ouvert du côté de l'Europe. Évidemment, ces mesures ont été suivies de représailles de la majeure partie des régions concernées...

La semaine se termine ce vendredi par la journée des 'Quatre Sorcières', qui marque l'expiration simultanée des options sur indices, options sur actions, et contrats à terme sur indices ou actions.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI reprend 1,6% à 68,40$. L'once d'or fin cède 0,5% à 3.031$. L'indice dollar gagne 0,6% face à un panier de devises de référence. Le rendement du T-Bond à 10 ans recule à 4,21% sur les marchés obligataires.

VALEURS A SUIVRE

Le chiffre d'affaires de la division bateau de Beneteau s'est élevé à 1034,4 ME en 2024, en repli de 29,4% par rapport à un exercice 2023 record. La division bateau a généré un Résultat Opérationnel Courant (ROC) de 75,9 ME, soit une marge de 7,3% du chiffre d'affaires, supérieure aux dernières prévisions comprises entre 4% à 6%. Anticipées dès 2023, les mesures de rationalisation industrielle, le recours aux différents dispositifs d'activité partielle et de pluri-annualisation du temps de travail ont permis de limiter les effets de la baisse d'activité. Le résultat net part du groupe s'est élevé à 92,9 ME pour l'exercice 2024, dont 38 ME de plus-value provenant de la cession des titres de l'activité Habitat à Trigano, le 30 novembre 2024, pour une valeur de 235 ME y compris ajustement de prix réglé en début d'année 2025 et des coûts de l'exercice afférents au projet. Après distribution de dividendes et rachats d'action à hauteur de 64 ME, la trésorerie nette est de 357 ME au 31 décembre 2024 vs. 234 ME à fin 2023. En ce début d'exercice, Benetau indique que l'intensité promotionnelle a augmenté sur les différents segments du nautisme. En Europe, le marché devient plus difficile, et l'arrêt des programmes de subvention en Grèce continue de pénaliser la demande de catamaran à voile, en particulier chez les loueurs, alors que les enjeux liés aux droits de douane introduisent de nouvelles incertitudes aux Etats-Unis. Dans ce contexte, le groupe anticipe une baisse de la demande finale comprise entre 5% à 10% sur l'exercice, ainsi qu'une poursuite du déstockage dans les réseaux de distribution estimée entre 50- 100ME, principalement concentrée sur le premier semestre. Le chiffre d'affaires du Groupe pourrait ainsi s'établir entre 0,9 et 1,0 MdE en 2025. Sur la première partie de l'année, le ralentissement de l'activité sera accentué par l'effet de base sur les segments de la Voile Multicoque et par l'impact du lancement du nouvel ERP sur le site de Bordeaux, ayant conduit à organiser un redémarrage progressif de la production sur le premier trimestre. Le second semestre 2025 sera en revanche marqué par le lancement et la montée en cadence de 20 nouveaux modèles qui seront notamment présentés lors du salon de Cannes, au moment où les stocks concessionnaires seront normalisés, permettant ainsi un réalignement entre les prises de commandes et la demande finale. Le Conseil d'Administration a décidé de proposer le versement d'un dividende de 1,43 E par action à l'Assemblée Générale mixte du 19 juin 2025, incluant un acompte exceptionnel de 1,21 E par action qui sera versé le 27 mars 2025 au titre de la cession de la division Habitat.

Exail Technologies a signé un nouveau contrat pour la fourniture d'un drone de surface DriX transocéanique auprès d'un acteur institutionnel européen. Ce client est déjà équipé de plusieurs drones du groupe, dont le 1er modèle de DriX H-8. Aujourd'hui, il renforce ses capacités opérationnelles avec le modèle de DriX 0-16, le plus grand drone de la gamme d'Exail. "Ce contrat représente un montant significatif pour le groupe", commente Exail Technologies qui ajoute : "Après un 1er succès commercial pour ce nouveau modèle en Asie-Pacifique en fin d'année 2024, cette seconde vente confirme le bon positionnement de modèle de DriX transocéanique". L'intégration du DriX O-16 dans la flotte du client aux côtés des autres drones déjà opérationnels lui permettra de réaliser des missions avancées de collaboration multi-drones grâce aux équipements de communication acoustique et aux systèmes de navigation d'Exail. Il fournira des cartographies haute résolution des fonds marins ainsi qu'une surveillance précise de l'environnement dans des conditions maritimes complexes. Au-delà des applications civiles, certaines marines réalisent des essais pour utiliser des drones de surface pour des applications de défense. C'est notamment le cas de la Marine nationale française, qui a pris les commandes du DriX depuis la base de Toulon en ce mois de mars 2025. Depuis décembre 2024, la commercialisation des drones de surface DriX connaît une bonne dynamique : Exail a vendu 5 systèmes de drone DriX, dont deux DriX O-16, pour des applications civiles dans différentes régions du monde. Au total, ces ventes représentent près de 30 ME pour le groupe.

Le chiffre d'affaires 2024 d'IT Link atteint 82,68 millions d'euros (73,32 ME en 2023). L'Ebitda s'élève à 7,67 ME, soit 9,3% du chiffre d'affaires, en hausse de 0,3pt. Cette hausse s'explique principalement par l'impact de l'entrée dans le périmètre de CIAO Technologies (+0,7 ME d'Ebitda) couplé à un effet calendaire favorable (+0,3 ME d'Ebitda). Le résultat opérationnel courant s'établit à 7,4% du chiffre d'affaires (7,2% du chiffre d'affaires en 2023). Le résultat opérationnel (EBIT) est de 6 ME sur l'exercice 2024 et se maintient à 7,3% du chiffre d'affaires, attestant de la bonne résilience du modèle d'IT Link dans un marché encore attentiste. Le résultat net 2024 atteint un niveau historique de 4,03 ME, en hausse de 17,5%. La trésorerie nette du Groupe IT Link au 31 décembre 2024 reste largement positive à 5,2 ME (6,5 ME fin 2023), en tenant compte des acquisitions des sociétés CIAO Technologies et MI Concept, intégralement financées sur fonds propres en 2024. Sur l'année, le Groupe a généré 4,5 ME de flux de trésorerie en lien avec la croissance de l'activité, contre 3,9 ME en 2023. Compte tenu de la tendance de l'activité de ce début d'année et fort du renouvellement de contrats pluriannuels avec ses principaux clients, le Groupe IT Link prévoit une croissance organique du chiffre d'affaires de l'ordre de 3% sur l'année 2025. La Direction vise un résultat opérationnel courant autour de 7% sur l'année, mais reste toutefois attentive aux contextes macroéconomique et géopolitique incertains.

Le groupe de distribution de matériaux de construction SAMSE a vu son résultat opérationnel courant 2024 tomber à 52,2 ME réduit de moitié par rapport à 2023. Le résultat opérationnel courant de l'activité Négoce, particulièrement impacté par la dégradation du marché de la construction, est en baisse de 62,5% pour s'établir à 29,5 ME au 31 décembre 2024. Le résultat opérationnel s'établit à 51,1 ME, en diminution de 50,8 ME par rapport à 2023. Le résultat net part du Groupe s'établit à 26,3 ME contre 76,4 ME en 2023. Un dividende de 8 E par action sera quand même proposé et serait mis en paiement à compter du 2 juillet 2025. SAMSE parle d'un contexte de marché restant difficile avec une très faible visibilité. Le groupe poursuit ses actions de renforcement de sa dynamique commerciale, de préservation de sa marge et de rationalisation de ses moyens d'exploitation sur l'ensemble du périmètre. Il oeuvre également à la mise en place des synergies sur ses récentes acquisitions.

Le chiffre d'affaires consolidé 2024 de Hydrogène de France (HDF) s'élève à 11,1 millions d'euros (3,9 ME en 2023), dont 9,7 ME liés à la facturation des deux piles à combustibles destinées au projet CEOG. Le chantier se poursuit selon le calendrier attendu pour une mise en service prévue mi-2026. L'installation des équipes françaises au sein des locaux de Blanquefort, sur le site industriel destiné à la conception, la fabrication et au test des piles à combustible, marque le lancement opérationnel du projet industriel. Au 31 décembre 2024, les dépenses réalisées par HDF depuis octobre 2022 au titre du programme représentent 9,2 ME. Les investissements réalisés, y compris l'outil industriel et d'essai, totalisent près de 35 ME. S'agissant de la première fabrication, le prix de revient des piles est élevé. L'impact des nouvelles ventes sur le résultat est donc mineur. L'évolution des charges opérationnelles traduit le lancement des travaux de développement dans le cadre du projet industriel. L'effectif moyen (salariés et contractants) atteint 125 personnes en 2024 (89 en 2023), principalement du fait des recrutements de compétences clés pour le développement de la nouvelle génération de piles à combustibles. Les charges de personnel grimpent donc à 8,3 ME en 2024 (6,9 ME en 2023). Après prise en compte du résultat financier et des effets d'impôt, la perte de l'exercice s'établit à -10,9 ME en 2024 (-7,8 ME en 2023). La trésorerie du Groupe demeure confortable à 39,2 ME au 31 décembre 2024 (62,7 ME au 31 décembre 2023) après prise en compte d'un investissement de 10,2 ME relatif à la construction de l'usine de Blanquefort et des moyens d'essais de l'activité industrielle. Au 31 décembre 2024, le Groupe se trouve "particulièrement solide pour concrétiser sereinement ses projets". La situation financière est saine, les projets sont commercialement et techniquement éprouvés, l'ambition industrielle est claire et financée.

La société spécialisée dans les solutions d'imagerie i2S a vu son résultat d'exploitation légèrement augmenter à 775 KE en 2024. Le résultat courant passe de 1 ME en 2023 à 1,11 ME en 2024, en croissance de 10,4%, bénéficiant d'une hausse de 332 KE du résultat financier grâce aux dividendes versés à i2S par la filiale Basler France plus élevés que l'an passé (ils résultent d'un exercice sur les 12 mois de 2023 au lieu de 6 mois sur 2022) et grâce à la baisse mécanique de la charge des intérêts, en l'absence de souscription de tout nouvel emprunt par i2S. Le résultat net d'i2S Innovative Imaging Solutions ressort bénéficiaire à 114 KE, en forte baisse par rapport à 2023 liée à des éléments exceptionnels. "En 2025, la situation géopolitique et économique reste complexe, incertaine et changeante, mais i2S pourra capitaliser sur le lancement de nouveaux produits pour exploiter au mieux l'évolution de ses différents marchés", indique la société.

En raison d'un retard de paiement concernant un règlement attendu sur un contrat en cours et du retard pris dans la signature de nouveaux projets, Osmosun estime désormais disposer d'un horizon de trésorerie jusqu'à juillet 2025 comparé à l'horizon de fin septembre 2025 annoncé dans le communiqué du 14 mars 2025. En conséquence, la société renforce son plan de réduction des coûts et accélère ses démarches pour trouver des financements complémentaires, dilutifs ou non dilutifs afin de prolonger son horizon de trésorerie. Osmosun tiendra le marché informé de toute évolution...

Balyo, leader technologique dans la conception et le développement de solutions robotisées innovantes pour les chariots de manutention, annonce aujourd'hui ses résultats annuels 2024, arrêtés par le Conseil d'administration du 14 mars 2025. L groupe annonce une accélération de la croissance du chiffre d'affaires au T4 2024 de 22%, portant le chiffre d'affaires annuel à 29,1 ME, +9% vs. 2023. Le management confirme le succès de la transition du modèle au profit des ventes en direct représentant 86% de l'ensemble des commandes 2024. Le carnet de commandes est de 21,9 ME au 31 décembre 2024. Le Taux de marge brute 2024 ressort à 31%, contre 35% en 2023. Au total et après prise en compte du résultat financier de -2,6 ME, principalement composé de charges d'intérêt, la perte nette 2024 s'établit à -13,3 ME. La position de trésorerie est de 22,6 ME au 31 décembre 2024. Le solde des emprunts auprès des établissements de crédit au 31 décembre 2024 concerne uniquement le Prêt Garanti par l'Etat (PGE) obtenu en 2020, pour lequel BALYO avait obtenu le report des échéances de remboursement. Ces derniers ont repris en janvier 2024. A fin décembre 2024, BALYO comptait 206 employés, contre 169 employés au 31 décembre 2023. En 2025, BALYO entend poursuivre le déploiement de son modèle de ventes directes, afin de soutenir la croissance continue de son chiffre d'affaires au cours des semestres à venir, tout en répondant aux exigences clients en termes d'innovation. La société continuera également de maintenir une structure de coûts maîtrisée.

Poxel SA, société biopharmaceutique au stade clinique développant des traitements innovants pour les maladies chroniques graves à physiopathologie métabolique, dont la stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique (MASH) et les maladies métaboliques rares, annonce aujourd'hui les premiers résultats positifs d'une étude préclinique issus d'un modèle murin pour le PXL065 dans le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique. Le PXL065 est un nouveau stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisé par substitution au deutérium, molécule innovante brevetée, qui présente un effet anti-inflammatoire et anti-fibrotique, améliore la fonction mitochondriale et rétablit l'équilibre métabolique.

Le groupe Touax a fait part de produits retraités des activités s'élevant à 165 millions d'euros au 31 décembre 2024, en hausse de +7,9 millions d'euros. L'EBITDA opérationnel atteint 59 millions d'euros, en progression de +3,6 millions d'euros. Le résultat net part du Groupe s'élève à 3,9 millions d'euros contre 3,6 millions d'euros en 2023. Les gérants proposeront à l'Assemblée Générale des actionnaires un dividende de 15 centimes par action (correspondant à environ 27% du résultat net de l'année), en progression de 25% par rapport à l'an passé. Touax estime que la tendance de fond reste favorable pour l'ensemble de ses activités en citant l'essor de l'e-commerce, les besoins logistiques qui en découlent, et la demande croissante pour des solutions de transport respectueuses de l'environnement (intermodaux, ferroviaires et fluviaux). Pour soutenir sa croissance organique, le Groupe mobilisera ses ressources d'autofinancement et s'appuie sur des investisseurs tiers (notamment les fonds d'infrastructure, caisses de retraite et investisseurs institutionnels) qui montrent un intérêt croissant pour les stratégies d'investissement locatif dans les actifs réels liés aux infrastructures de transport. Cette dynamique amorcée en 2024 se poursuit, avec 80 millions d'euros d'investissements tiers en discussions avancées en ce début d'année qui viendront compléter les 1,3 milliard d'actifs sous gestion dont 46% gérés pour compte de tiers.

Le Conseil d'administration de Vetoquinol SA, réuni le 18 mars 2025, a examiné l'activité et arrêté les comptes de l'exercice 2024. Les procédures d'audit sont en cours de finalisation par les Commissaires aux comptes. Le chiffre d'affaires de Vetoquinol pour l'exercice 2024 s'établit à 539 ME, en progression de +1,9% en données publiées et de +2,2% à changes constants. L'impact de change est négatif de -1,9 ME. Le programme de simplification du portefeuille de produits Complémentaires impacte négativement le chiffre d'affaires annuel du laboratoire de l'ordre de -8 ME sur l'exercice, soit environ -1,5% du chiffre d'affaires. Le Résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs incorporels issus d'acquisitions s'élève à 89 ME, en progression de +4 ME et représente 16,5% du chiffre d'affaires 2024 (2023 : 85 ME, 16,1 % du CA). Les amortissements des actifs issus d'acquisitions s'élèvent à +12,9 ME, vs. +13,4 ME à fin décembre 2023. Ils sont principalement constitués des amortissements des actifs liés aux produits Drontal et Profender. Le Résultat opérationnel courant du Groupe est en hausse de +4,5 ME et s'élève à 76,1 ME (14,1% du CA) contre 71,6 ME pour l'exercice 2023. Les dépenses de R&D enregistrées en charge sur l'exercice 2024 s'élèvent à 43,7 ME, soit 8,1 % du chiffre d'affaires vs. 7,6% pour l'exercice 2023. Cette hausse reflète une volonté d'accroître durablement les investissements pour soutenir l'innovation et accompagner le développement continu des produits Essentiels. Le taux d'impôt apparent s'établit à 27,7% (vs 34 % à fin décembre 2022). Retraité des éléments non récurrents, le taux d'impôt ressort à 28,7%. L'EBITDA s'établit à 104,3 ME au 31 décembre 2024, soit 19,3 % du chiffre d'affaires vs. 20,3 % à fin 2023 (retraité des éléments non récurrents au Brésil de +6 ME). Le Résultat net du Groupe Vetoquinol s'élève à 58,7 ME, soit 10,9% du chiffre d'affaires 2024, après la prise en compte d'éléments non récurrents pour +1,2ME et d'un résultat financier de +3,7ME. À fin décembre 2024, le Groupe Vetoquinol affiche une position globale nette de trésorerie positive de 185,2 ME (inclus IFRS 16) en hausse de +55,2 ME vs fin 2023. Le Conseil d'administration a proposé à l'Assemblée générale des actionnaires du 22 mai 2025 le versement d'un dividende de 0,89 E par action.

Genfit, société biopharmaceutique engagée dans l'amélioration de la vie des patients atteints de maladies rares du foie pouvant engager le pronostic vital, a le plaisir d'annoncer le closing de son royalty financing avec HealthCare Royalty et les résultats de l'offre de rachat proposée aux porteurs d'OCEANEs 2025. Cette étape fait suite à l'approbation de la modification des modalités des OCEANEs 2025 lors de l'assemblée générale des porteurs d'OCEANEs 2025 qui s'est tenue le 10 mars 2025 et au cours de laquelle ces derniers ont unanimement approuvé toutes les résolutions proposées par la Société, avec un quorum de 95,79%. A la suite du closing du royalty financing, GENFIT procèdera au rachat des OCEANEs 2025 au prix de 32,75 euros par obligation et paiera la contrepartie financière de 0,90 euro, ce qui devrait intervenir respectivement le 26 mars 2025 et le 14 avril 2025.

L'exercice 2024 s'inscrit comme une année de structuration interne après l'acquisition de ITL/DAFI effective en juillet 2023. L'organisation du Groupe est désormais pleinement efficiente autour de 4 pôles synergiques, commercialement et opérationnellement : Location et Traitement Data (commun à Klarsen et ITL ; 83% de l'activité) ; Agence marketing (commun à Klarsen et ITL ; 10% de l'activité) ; Edition logicielle / ERP (propre à DAFI ; 6% de l'activité) , Edition de sites web (propre à Klarsen ; 2% de l'activité). Au cours de l'exercice 2024, le Groupe Klarsen a réalisé un chiffre d'affaires de 6,3 millions d'euros, en recul de -5% à périmètre comparable. Le faible niveau d'activité du 2nd semestre ayant mécaniquement impacté sa marge brute, le Groupe prévoit sur l'année de seulement dégager un EBE légèrement positif. Au 31 décembre 2024, la trésorerie s'établit à 0,1 ME (0,9 ME fin 2023). Cette baisse est principalement due aux remboursements de 0,9 ME de dettes financières (plan de continuation, crédit-vendeur ITL/DAFI et PGE) qui s'élèvent à 2,8 ME à fin 2024.

Fermentalg a associé, au cours de l'exercice 2024, montée en puissance commerciale (chiffre d'affaires multiplié par près de 3 à 11,5 ME) et optimisation de l'outil industriel. Ceci se traduit par une marge brute en amélioration progressive entre le 1er semestre 2024 (17%) et le 2nd semestre 2024 (22%) par rapport à son niveau de 2023 (13%). Le résultat opérationnel, avant paiement en actions et éléments non courants, ressort à -9,1 ME (-10,9 ME un an plus tôt). Le résultat net est en amélioration, à -12,9 ME (-14,1 ME en 2023), malgré -3,1 ME de charge comptable, sans impact sur la trésorerie, liée à la dépréciation des actifs immobilisés de CarbonWorks. A fin 2024, Fermentalg affiche une trésorerie brute de 20,6 ME (11,2 ME un an plus tôt), pour des fonds propres de 32,8 ME. Cette amélioration significative de l'assise financière est liée au succès de l'augmentation de capital d'un montant net de 11,8 ME réalisée en juin 2024, qui a notamment vu Huvepharma rentrer au capital et Bpifrance confirmer son soutien financier de la société, ainsi qu'à l'optimisation du besoin en fonds de roulement, fruit du déstockage réalisé au 1er semestre 2024 et aux conditions favorables négociées avec Huvepharma. La dette financière brute ressort à 12,6 ME à fin 2024 contre 15,4 ME à fin 2023. A ce jour, la société estime disposer d'un horizon de liquidité à 24 mois.

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