Préouverture Paris : du mieux en vue ?

LA TENDANCE La Bourse de Paris va tenter un rebond ce lundi, attendu de l'ordre de +0,5/0,6% à l'ouverture, après une fin de semaine passée délicate, en forte baisse de 4% jeudi et vendredi, dans...

LA TENDANCE

La Bourse de Paris va tenter un rebond ce lundi, attendu de l'ordre de +0,5/0,6% à l'ouverture, après une fin de semaine passée délicate, en forte baisse de 4% jeudi et vendredi, dans le sillage du durcissement du dossier des droits de douanes et d'indicateurs du chômage US moins bons que prévu, tandis que de nombreux résultats semestriels ont été sanctionnés du côté des grands groupes cotés (Teleperformance, Saint-Gobain, AXA, Accor...) Le rapport officiel sur l'emploi aux Etats-Unis a montré que les créations de postes en juillet ont été finalement bien inférieures aux attentes, tandis que celle pour juin ont été révisées en forte baisse. Après la publication des données, le président américain Donald Trump a ordonné vendredi le limogeage de la responsable des statistiques du département du Travail (BLS), Erika McEntarfer. Le représentant américain au commerce Jamieson Greer a déclaré à la chaîne CBS que Donald Trump avait de "réelles préoccupations" concernant les données, tandis que Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national, a estimé que le président avait "raison d'appeler à une nouvelle direction".

Dans le détail, les créations de postes aux États-Unis pour le mois de juillet 2025 sont ressorties à seulement 73.000, nettement moins que le consensus FactSet qui tablait sur 115.000. Le taux de chômage s'est établi à 4,2%, en ligne avec le consensus, contre 4,1% un mois avant. Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,3% d'un mois sur l'autre et de 3,9% sur un an. Les créations de postes dans le privé en juillet ont été au nombre de 83.000 contre 120.000 de consensus FactSet, alors que l'industrie manufacturière a détruit 11.000 postes. Le taux de participation à la force de travail a peu évolué à 62,2%, contre 62,4% de consensus. Notons par ailleurs que les créations d'emplois totales de juin ont été révisées en forte baisse à 14.000 seulement, contre 147.000 auparavant estimé, avec seulement 3.000 créations de postes dans le privé contre 74.000 précédemment évalué. L'évolution de l'emploi salarié non agricole total pour le mois de mai a été révisée également très fortement à la baisse, passant de +144.000 à +19.000. Avec ces révisions, l'emploi cumulé en mai et juin est ressorti inférieur de 258.000 aux chiffres précédemment publiés, a noté le Département américain au Travail.

Par ailleurs, les marchés ont pris connaissance de la démission d'une gouverneure de la Réserve fédérale américaine, Adriana Kugler, qui quittera la banque centrale le 8 août, un départ qui pourrait contribuer à modifier le calendrier du processus de succession qui entoure actuellement le président Jerome Powell, dont le mandat s'achève en mai prochain, tandis que la pression mise par la Maison blanche sur le patron de la Fed n'a jamais été aussi forte pour que ce dernier baisse les taux...

WALL STREET

Vendredi, Wall Street a nettement corrigé dans ce contexte, le S&P 500 cédant 1,60% à 6.238 pts, le Dow Jones reculant de 1,23% à 43.588 pts, tandis que le Nasdaq a perdu 2,24% à 20.650 pts. Une correction à mettre sur le compte de la correction boursière d'Amazon, mais aussi de la poursuite de l'offensive commerciale spectaculaire de Donald Trump. Apple, qui a publié ses comptes jeudi soir, a pour sa part réalisé une croissance largement supérieure aux attentes pour le trimestre écoulé, mais le groupe à la pomme reste boudé par les marchés. Les opérateurs ont aussi pris connaissance de mauvais chiffres de l'emploi américain. Les marchés ont hésité sur la manière d'interpréter cette nouvelle, qui confirme un ralentissement économique mais fournit aussi un bel argument aux banquiers centraux américains pour baisser les taux...

Donald Trump a donc présenté comme prévu vendredi un décret prévoyant une augmentation des droits de douane imposés aux importations en provenance de dizaines de pays : Ces droits de douanes, allant de 10% à 41%, seront finalement imposés dans sept jours à 69 des partenaires commerciaux des États-Unis. "Ces modifications entreront en vigueur... à compter de 00h01, 7 jours après la date de cette ordonnance", peut-on lire dans le décret. Certains de ces pays avaient conclu des accords prévoyant une réduction des droits de douane et d'autres n'ont pas eu l'occasion de négocier avec l'administration américaine. C'est le cas par exemple du Canada, qui écope de 35% de taxes (contre 25% actuellement) sur ses produits. Le Mexique a en revanche obtenu un sursis de trois mois hier, seulement quelques heures avant la date butoir du 1er août qui avait été fixée par les États-Unis. La Suisse ou l'Afrique du sud se voient imposer des tarifs de plus de 30%... L'Inde devrait faire face à un taux de 25% et à une potentielle pénalité non définie liée à ses achats d'énergie et d'armes russes, même si les négociateurs semblent désormais disposer d'une semaine supplémentaire pour faire des offres. Taïwan est un autre partenaire commercial majeur des États-Unis, qui devrait connaître un taux de 20%. Le document de la Maison Blanche confirme certains compromis récents avec d'autres partenaires commerciaux de premier plan, notamment un taux de 15% sur l'Union européenne, la Corée du Sud et le Japon. Des taux de 19 à 20% sont en vue pour une série de pays d'Asie du Sud-Est et un taux identique de 10% est prévu pour le Royaume-Uni... Donald Trump a néanmoins menacé par ailleurs d'imposer un tarif supplémentaire de 40% sur tout produit que Washington déterminerait comme étant "transbordé" via un autre pays, une sanction visant à empêcher les marchandises provenant principalement de Chine d'échapper aux droits de douane américains.

En ce qui concerne la politique monétaire, rien n'est encore assuré concernant la possible baisse de taux de septembre, mais les chiffres de l'emploi plaident plutôt pour la souplesse... La Fed, qui a maintenu mercredi dernier ses taux inchangés entre 4,25% et 4,50% pour la cinquième réunion consécutive malgré deux voix dissidentes, a noté que le taux de chômage américain restait faible et proche du plein emploi, que les conditions du marché du travail demeuraient solides et que l'inflation était toujours un peu élevée. Deux gouverneurs, Christopher Waller et Michelle Bowman, étaient partisans d'une baisse de 25 points de base sur fond de pressions de Trump pour que la Fed assouplisse sa politique. Jerome Powell, patron de la Fed, a déclaré qu'il était prématuré de se prononcer sur une potentielle baisse des taux en septembre. Il a ajouté durant sa conférence de presse que la politique monétaire actuelle était modérément restrictive et n'avait pas pesé sur l'économie. L'impact des tarifs douaniers sur l'inflation demeure quant à lui incertain. Il pourrait être de court terme... ou pas, si l'on résume la pensée du timonier de la Fed. Ainsi, Powell a conservé un ton très prudent compte tenu des risques pesant sur les perspectives.

L'outil CME FedWatch montre maintenant une probabilité de 81% de baisse de taux d'un quart de point en septembre, contre 39% avant que ne soient publiés les chiffres de l'emploi ! En attendant, Donald Trump a de nouveau attaqué Jerome Powell suite à ce statu quo monétaire : "Jerome Powell a encore frappé ! (...) En d'autres termes, 'Too Late' est un perdant total, et notre pays en paie le prix !" Trump qui juge Powell "trop en retard, trop en colère, trop stupide et trop politique" pour le poste de président de la Fed. "Il coûte à notre pays des milliers de milliards de dollars", a insisté Trump, évoquant aussi "l'incompétence ou la corruption" dans le cadre de la rénovation des bâtiments de la banque centrale. Le président américain a déclaré vendredi que le conseil d'administration de la Réserve fédérale devrait prendre le contrôle si le président de la Fed persistait à refuser de baisser les taux d'intérêt. "Jerome Powell, un idiot obstiné, doit baisser considérablement les taux d'intérêt, maintenant... S'il persiste à refuser, le conseil d'administration devrait prendre le contrôle et faire ce que tout le monde sait devoir faire !", a lancé Trump dans un message posté sur son réseau Truth Social. "Fortes dissidences au conseil de la Fed. Cela ne fera qu'augmenter ! 'Too Late' !", a aussi ajouté Trump sur Truth Social, faisant allusion aux voix dissidentes des gouverneurs Christopher Waller et Michelle Bowman de la Fed, qui ont demandé une baisse de taux lors de la dernière réunion monétaire...

Sur le Nymex, le baril de brent revient à 69,55$. L'once d'or fin gagne 1,9% à 3.360$. L'indice dollar cède 1,1% face à un panier de devises. Sur les marchés obligataires, le rendement du T-Bond à 10 ans s'affiche en forte baisse à 4,25%.

ECO ET DEVISES

Europe :
- Indice Sentix de confiance des investisseurs. (10h30)

Etats-Unis :
- Commandes finales de biens durables. (16h00)
- Commandes industrielles américaines. (16h00)

VALEURS A SUIVRE

BNP Paribas / SG / Crédit Agricole : Les résultats des tests de résistance conduits en 2025 par l'Autorité bancaire européenne (ABE) et la Banque centrale européenne (BCE) confirment la résilience du système bancaire français, face à un scénario particulièrement sévère. Le test de résistance lancé par l'ABE le 20 janvier 2025 a porté sur les 64 groupes bancaires européens les plus importants, dont 51 groupes sous la supervision directe de la Banque centrale européenne (BCE), et couvrant environ 75% des actifs du système bancaire européen. En parallèle, un test de résistance complémentaire a été lancé par la BCE le même jour pour 45 autres banques sous sa supervision. L'objectif de ces tests est d'évaluer la capacité de résistance des grands groupes bancaires européens face à des chocs macroéconomiques et financiers très défavorables afin de s'assurer qu'ils disposent d'un niveau suffisant de fonds propres. Dans les deux cas, l'ABE et la BCE ont eu recours aux mêmes scénarios et à la même méthodologie. Huit banques françaises ont été concernées par l'exercice mené par l'ABE : BNP Paribas, Bank of America Securities Europe, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole, Groupe Crédit Mutuel, La Banque Postale, HSBC Continental Europe et Société Générale. Trois établissements français ont participé au test complémentaire conduit par le MSU : Bpifrance, RCI Banque et SFIL.

Les banques participantes ont projeté leurs ratios de solvabilité et de levier sur un horizon de trois ans selon un scénario de base fondé sur les prévisions macroéconomiques publiées par les banques centrales en décembre 2024. En complément, elles ont fourni une projection établie selon un scénario défavorable, sévère mais plausible. Le scénario défavorable considéré est plus sévère que celui de la crise financière de 2008 et que les récents développements macroéconomiques adverses issus de chocs plus récents (crise du Covid-19, déclenchement de la guerre en Ukraine ou volatilité des marchés suite aux annonces des évolutions des droits de douane US). Il suppose notamment que le PIB réel de la France diminue de 5,9% en cumulé sur les trois années de l'exercice, tandis que le taux de chômage progresserait jusqu'à atteindre 12,5%, que la valeur des actifs immobiliers baisserait significativement (-28,2% pour l'immobilier commercial et -13% pour le résidentiel) et les actions chuteraient de 50% la première année. Par ailleurs, afin d'assurer un caractère très prudent des projections financières, un certain nombre de contraintes méthodologiques sont appliquées. Par exemple, l'exercice se déroule à bilan statique, les projections de revenus d'intérêt sont bornées, les encours de crédit en défaut ne peuvent revenir en sain... Les banques participantes étaient tenues de réaliser cet exercice en prenant en compte le nouveau cadre réglementaire européen CRD6/CRR3 entré en vigueur au 1er janvier 2025 qui transpose les accords finaux de Bâle III au sein de l'Union européenne. L'analyse des résultats du stress-test se concentre sur les ratios de solvabilité avec prise en compte des mesures transitoires applicables afin de refléter au mieux la situation des établissement au regard de l'entrée en vigueur progressive de cette réforme. Ces mesures transitoires concernent des traitements préférentiels temporaires pour le calcul des actifs pondérés par les risques de certaines expositions (immobilier, entreprises non cotées par exemple) et le seuil d'application de l'"output floor", qui limite le gain de fonds propres permis par le recours aux modèles internes. Ainsi, alors que le seuil d'application cible est de 72,5%, le niveau intermédiaire atteint fin 2027 est de 60%.

Concernant le point de départ du ratio de solvabilité CET1 à fin 2024, le changement de cadre règlementaire a un effet négligeable à la baisse, de - 0,2 point de pourcentage pour les banques françaises des deux échantillons. Compte tenu des contraintes méthodologiques et du scénario macroéconomique et financier particulièrement dégradé, les résultats des tests de résistance permettent de confirmer la résilience du système bancaire français dans son ensemble et sa capacité d'absorption du choc : en tenant compte des mesures transitoires, le ratio de CET1 agrégé des banques françaises passerait de 15,91% à 10,52 % (soit une diminution de 5,4 points de pourcentage), et le ratio de levier passerait de 5,54% à 4,14% (soit une diminution de 1,4 point de pourcentage). Les résultats du test de résistance sont pris en considération dans le cadre du processus de contrôle et d'évaluation prudentiels (SREP) et la fixation des exigences en capital correspondantes.

Kering serait en négociations avec un membre de la famille royale du Qatar pour la vente d'un bâtiment situé dans la plus grande avenue commerçante de Milan, a rapporté ce week-end le quotidien italien Corriere della Sera. Cette transaction pourrait aider le groupe de luxe à réduire sa dette qui a atteint plus de 10 milliards d'euros en 2024, à la suite d'une série d'acquisitions. Selon le journal, Kering envisagerait de vendre une participation majoritaire dans la société qui détient une propriété du 18e siècle située via Monte Napoleone, à Milan, que Kering a achetée auprès de Blackstone pour 1,3 milliard d'euros en avril 2024 sur la base d'une "valorisation similaire". L'acheteur serait un véhicule lié à l'ancien Premier ministre qatari et milliardaire de l'immobilier Hamad ben Jassem ben Jaber Al Thani. Kering n'a pas souhaité faire de commentaire. En avril dernier, lorsque le Corriere della Sera a évoqué pour la première fois la possibilité d'un accord entre le Qatar et Kering concernant l'immeuble de la via Monte Napoleone, la Qatar Investment Authority avait démenti s'y intéresser...

EssilorLuxottica annonce l'acquisition d'Automation & Robotics (A&R), un acteur reconnu dans la conception et la fabrication de systèmes automatisés de contrôle qualité des verres optiques, utilisés par les laboratoires de prescription et en production en série. Créée en 1983 et basée en Belgique, A&R a bâti une solide réputation dans la métrologie optique avancée grâce à des technologies propriétaires. Cela lui permet de contribuer à la transformation digitale des process de production en optique. Dotée d'une forte capacité d'innovation et d'une expertise profonde, A&R couvre toute la chaîne de valeur, des machines industrielles de haute précision aux solutions logicielles sophistiquées et englobe la R&D, le développement logiciel, la fabrication, la distribution et le déploiement, ainsi que les services associés. "L'intégration d'A&R dans le portefeuille de solutions industrielles d'EssilorLuxottica permettra de faire progresser les standards d'excellence de notre industrie. Partageant le même engagement sur l'innovation, la précision et le service, nous serons en mesure de mieux répondre aux besoins en constante évolution dans la fabrication en optique ophtalmique, y compris pour les nouvelles catégories comme les wearables. Cette opération marque une étape clé pour l'avenir de l'industrie optique, améliorant sa qualité et sa performance tout en renforçant notre plateforme technologique", ont commenté Francesco Milleri, Président-Directeur Général, et Paul du Saillant, Directeur Général Délégué d'EssilorLuxottica. Cette acquisition organique (bolt-on), dont le montant n'a pas été précisé, s'intègre dans la démarche d'intégration verticale d'EssilorLuxottica visant à élever les standards de qualité tout au long de la chaîne de valeur et à optimiser le service, pour le bénéfice de tous les acteurs du secteur.

NRJ Group a réalisé au premier semestre 2025 un chiffre d'affaires consolidé en recul de 2,5% à 154,8 ME, intégrant l'arrêt de l'exploitation de la chaîne NRJ 12 depuis le 1er mars sur décision de l'Arcom. Le résultat opérationnel courant hors échanges du Groupe s'établit à 8,9 ME (-50% sur un an). Il reflète la baisse du chiffre d'affaires consolidé, des investissements dans les programmes du pôle Radio, les conséquences des décisions de l'Arcom et une augmentation qualifiée de maîtrisée des charges du groupe. NRJ Group ajoute que ses investissements dans les nouveaux programmes sont majoritairement concentrés sur le 1er semestre de l'année 2025 et devraient avoir un impact limité sur le deuxième semestre. Le résultat net part du groupe tombe à 4,5 ME sur le semestre (20 ME un an plus tôt) mais NRJ Group souligne disposer d'une situation financière solide, avec des capitaux propres part du groupe de 702,7 ME et un excédent net de trésorerie de 317 ME. Les perspectives pour l'exercice 2025, mises à jour le 15 mai dernier, demeurent inchangées. Concernant l'activité publicitaire, au-delà d'un recul attendu au mois de juillet pour le chiffre d'affaires du pôle Radio, NRJ Group parle d'une visibilité toujours limitée pour la fin de l'année 2025. Concernant le pôle Télévision, après avoir obtenu un avis favorable unanime des Instances représentatives du personnel le 21 juillet, le groupe rappelle avoir signé le 24 juillet 2025, avec CMA Média, le protocole de cession de la chaîne Chérie 25 sous la condition suspensive de l'obtention de l'agrément de l'Arcom. En cas d'obtention de l'agrément de l'Arcom et de réalisation de la cession avant le 31 décembre 2025, le résultat net part du groupe 2025 bénéficierait d'un impact positif significatif.

Le chiffre d'affaires du Groupe Bonduelle pour l'exercice 2024-2025 (clos le 30 juin 2025), s'est établi à 2.203,8 millions d'euros soit une variation de - 0,8% en données comparables et de - 0,9% en données publiées par rapport à l'exercice 2023-2024. Les marques du groupe (Bonduelle, Cassegrain et Globus) démontrent leur résistance dans toutes les géographies y compris aux Etats-Unis, avec une stabilité du chiffre d'affaires tant en données comparables qu'en données publiées. Le chiffre d'affaires du 4ème trimestre de l'exercice 2024-2025 est en évolution de +0,2% en données comparables et - 0,2% en données publiées grâce à un redressement de l'activité en fin de période en zone Europe. Malgré un léger repli de l'activité sur l'exercice, le groupe confirme son objectif de stabilité de la rentabilité opérationnelle courante, en ligne avec son plan de transformation “Transform to win”, grâce à la poursuite du redressement des activités nord-américaines, la bonne tenue des activités en Eurasie et un strict programme de maîtrise des coûts. La zone Europe, représentant 61,5% de l'activité sur l'exercice, affiche sur cette période un repli de -3,9% en données publiées et -4,1% en données comparables et de -0,6% sur le 4ème trimestre tant en données publiées qu'en données comparables. Les activités de conserve et surgelé, bien qu'en léger repli sur le dernier trimestre, affichent un redressement notable en fin de trimestre. Elles reflètent le retour à la normale des volumes vendus sous marques de distributeurs, ainsi que la progression soutenue de la marque Cassegrain en France. Les activités de frais maintenues en portefeuille (salade en sachet en Italie, traiteur en France et en Italie) affichent sur l'ensemble de l'exercice des progressions tant en volumes qu'en valeur, dans l'ensemble des segments d'activité. Le 4ème trimestre se révèle particulièrement dynamique en France en traiteur grâce à la bonne tendance des innovations récemment lancées et aux conditions météorologiques du printemps et du début de l'été favorables à la catégorie des produits traiteur frais. La zone hors Europe, représentant 38,5% de l'activité sur l'exercice 2024-2025, progresse de +4,9% en données comparables (+4,4% en données publiées). Au titre du 4ème trimestre, les progressions sont de respectivement +1,7% en données comparables et +0,4% en données publiées. L'activité en Amérique du Nord affiche sur l'ensemble de l'exercice fiscal 2024-2025, un retour à la croissance avec +4,8% en données comparables (+4,9% en données publiées), soutenue par la progression continue des solutions de repas complets (bowls) qui affichent une croissance supérieure à +10% en volumes comme en valeur, tant sur l'ensemble de l'exercice que sur le dernier trimestre. La zone Eurasie, Export et Mercosur confirme son rôle de moteur de croissance sur l'exercice à +5,5% en données comparables (+3,7% en données publiées), soutenue notamment par l'excellente tenue des activités dans la zone Eurasie. Le Groupe Bonduelle confirme son objectif de stabilité de la rentabilité opérationnelle courante à taux de change et périmètre constants au titre de l'exercice 2024-2025 clos le 30 juin 2025, conformément à la trajectoire annoncée dans son plan de transformation “Transform to win”.

Clariane, annonce avoir placé avec succès une émission obligataire additionnelle dans le cadre de l'emprunt obligataire venant à maturité le 27 juin 2030 pour un montant de 100 millions d'euros, avec un coupon annuel de 7,875%, portant ainsi le montant total de la souche obligataire à 500 millions d'euros. Les Obligations seront assimilées et formeront une souche unique avec les obligations existantes émises le 27 juin 2025. Le produit net de cette émission sera affecté au refinancement de son endettement existant (y compris le remboursement de ses OCEANE). Ces Obligations feront l'objet d'une demande d'admission aux négociations sur le Global Exchange Market d'Euronext Dublin. Le règlement livraison et l'admission aux négociations devraient intervenir le 8 août 2025. Cette émission a été menée par Morgan Stanley en tant que Sole Global Coordinator et Active Bookrunner.

Gecina a finalisé l'offre de rachat obligataire lancée le 24 juillet 2025, portant sur deux souches obligataires existantes, en rachetant un nominal de 527,6 millions d'euros réparti comme suit : 247,4 millions d'euros sur un emprunt obligataire arrivant à échéance le 30 juin 2027, offrant un coupon de 1,375% et dont l'encours résiduel s'élevait à 700 millions d'euros avant ce rachat (452,6 millions d'euros après ce rachat) ; et 280,2 millions d'euros sur un emprunt obligataire arrivant à échéance le 26 janvier 2028, offrant un coupon de 1,375% et dont l'encours s'élevait à 800 millions d'euros avant ce rachat (519,8 millions d'euros après ce rachat). Cette opération, associée au placement de l'emprunt obligataire réalisé le 24 juillet dernier (500 millions d'euros sur 10 ans), optimise le profil d'échéances de dette du Groupe (portant la maturité moyenne à 7 ans désormais soit +0,6 ans) et renforce la visibilité financière à long terme, tout en poursuivant une gestion stratégique de son passif...

Latecoere : Dans le prolongement de son communiqué de presse en date du 4 avril 2025, et après la réalisation de toutes les conditions suspensives à la conclusion de l'opération, Latecoere confirme la finalisation de la cession au groupe Cicor. Cette cession s'inscrit dans la stratégie de Latecoere visant à réallouer ses ressources et à investir dans ses activités principales d'aérostructures et d'interconnexion, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients, alors que l'industrie aérospatiale poursuit son retour aux niveaux historiques de production d'avions...

Société(s) citée(s) :
Société(s) citée(s) :