Préouverture Paris : ça va bouger avec Airbus, Société Générale, Safran, Renault, Arkema, Veolia, Sanofi, Accor, Vinci Crédit Agricole !

LA TENDANCE L'attention des investisseurs sera focalisée sur les résultats semestriels publiés depuis la clôture d'hier soir... Ils sont nombreux et devraient susciter des arbitrages marqués, cer...

LA TENDANCE

L'attention des investisseurs sera focalisée sur les résultats semestriels publiés depuis la clôture d'hier soir... Ils sont nombreux et devraient susciter des arbitrages marqués, certaines entreprises ayant révisé, à la hausse ou à la baisse, leurs perspectives 2025. Parmi les grandes capitalisations, Airbus, Société Générale, Safran, Sanofi, Vinci, Renault, URW, Arkema, Veolia, Accor, Crédit Agricole, Bouygues, Schneider Electric, seront notamment à suivre. Manitou, JC Decaux, FDJ, Eramet, Bic, ou Elis ont aussi publié...

Au global, le marché parisien est attendu en hausse à 9 heures.

Hier, la Fed a comme prévu, maintenu ses taux directeurs inchangés. Elle a toutefois donné peu d'indications pour la suite dans une décision prise sans l'accord de deux gouverneurs nommés par le président américain Donald Trump, qui presse depuis longtemps la banque de baisser ses coûts d'emprunt. Le président de la Fed, Jerome Powell, s'est montré prudent en ce qui concerne une éventuelle baisse des taux directeurs de la banque centrale en septembre. "Nous n'avons pris aucune décision concernant le mois de septembre, nous ne le faisons pas à l'avance", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du FOMC, le comité de politique monétaire de la banque centrale.

WALL STREET

Wall Street a terminé sans tendance mercredi soir, malgré la hausse de Nvidia de 2,1%, tandis que la Fed résiste toujours aux "coups de pression" de Donald Trump. Le S&P 500 cède 0,12% à 6.362 pts, mais le Nasdaq prend 0,15% à 21.129 pts, tandis que le Dow Jones recule de 0,38% à 44.461 pts. Les opérateurs temporisent donc sur les sommets historiques du marché. Une prudence accentuée par certaines publications mitigées d'entreprises...

ECO ET DEVISES

France :
- Indice préliminaire des prix à la consommation. (08h45)
- Indice des prix à la production. (08h45)

Etats-Unis :
- Inscriptions hebdomadaires au chômage. (14h30)
- Revenus et dépenses des ménages. (14h30)
- Indice manufacturier PMI de Chicago. (15h45)

Europe :
- Prix à l'import en Allemagne. (08h00)
- Taux de chômage en Allemagne. (08h00)
- Indice national britannique du prix des maisons. (08h00)
- Chiffres de l'emploi en Allemagne. (10h00)
- Taux de chômage de la zone euro. (11h00)
- Indice italien préliminaire des prix à la consommation. (11h00)
- Indice allemand préliminaire des prix à la consommation. (14h00)

La parité euro / dollar atteint 1,1444 $ ce matin. Le baril de Brent se négocie 73,19 $. L'once d'or se traite 3.303 $.

VALEURS A SUIVRE

Airbus a publié un résultat opérationnel supérieur aux attentes au titre du deuxième trimestre 2025, aidé par ses divisions défense et hélicoptères. L'avionneur européen a par ailleurs maintenu ses prévisions annuelles... Le groupe a vu son Ebit ajusté quasiment doubler à 1,58 milliard d'euros sur la période avril-juin, tandis que son chiffre d'affaires est resté globalement stable à 16,07 milliards. Airbus a également annoncé son intention d'augmenter la production de son A330neo à cinq appareils par mois en 2029 pour répondre à une demande soutenue, tout en maintenant inchangés ses autres objectifs de production. Le rebond du résultat opérationnel était largement attendu après une lourde charge sur l'activité spatiale enregistrée un an plus tôt, mais les performances des divisions Airbus Defence and Space - la deuxième plus importante du groupe - et celles d'Airbus Helicopters ont dépassé les attentes. Globalement, les analystes tablaient en moyenne sur un Ebit ajusté de 1,47 milliard d'euros et sur des ventes de 15,78 milliards, selon un consensus de place. Airbus avait précédemment fait état d'une baisse de 5% de ses livraisons au premier semestre, à 306 avions, en raison de retards d'approvisionnements en moteurs. Pour l'ensemble de l'année en cours, le groupe prévoit une hausse de 7% à 820 avions.

Société Générale a relevé ses objectifs financiers pour 2025 après avoir dégagé un résultat net supérieur au consensus au titre du deuxième trimestre 2025 grâce notamment au rebond du résultat de la division banque de détail en France, banque privée et assurances, dont le résultat net part du groupe a doublé sur un an à 488 millions d'euros grâce en particulier à une hausse de 14,8% de la marge nette d'intérêt. La division mobilité, banque de détail et services financiers à l'international a vu son résultat net grimper de 25,7% à 404 millions d'euros. La banque de la Défense vise désormais un coefficient d'exploitation inférieur à 65% en 2025, contre moins de 66% précédemment, et une rentabilité sur actif net tangible d'environ 9%, contre plus de 8% initialement annoncé. "Nous sommes en avance sur toutes nos cibles annuelles au premier semestre et ainsi en mesure de les revoir à la hausse pour l'année 2025" a déclaré Slawomir Krupa, directeur général du groupe bancaire. La SG a publié un résultat net part du groupe en hausse de 30,6% sur un an à 1,45 milliard d'euros, supérieur à la moyenne des estimations du consensus qui était situé à moins de 1,20 milliard d'euros. Le produit net bancaire a progressé de 1,6% à 6,79 milliards d'euros, alors que le consensus de marché anticipait 6,70 milliards d'euros. Les frais de gestion, en baisse de 5,2% à 4,33 milliards d'euros, s'inscrivent de leur côté sous les anticipations des analystes de 4,43 milliards d'euros. La Société Générale affiche par ailleurs un ratio de CET1 à 13,5% à la fin juin.

Renault présente un chiffre d'affaires du groupe de 27,6 milliards d'euros, +2,5 % par rapport au 1er semestre 2024 et +3,6% à taux de change constants. Le chiffre d'affaires de l'Automobile est de24,5 milliards d'euros, +0,5% par rapport au 1er semestre 2024 et +1,6 % à taux de change constants. La Marge opérationnelle du groupe ressort à 1,7 milliard d'euros, 6,0 % du chiffre d'affaires du groupe. La Marge opérationnelle de l'Automobile est de1 milliard d'euros, 4% du chiffre d'affaires de l'Automobile. Le Résultat net s'inscrit à 0,5 milliard d'euros hors impacts Nissan. Les Impacts Nissan sont de-11,6 milliards d'euros (-2,3 milliards d'euros en contribution des entreprises associées, -9,3 milliards d'euros de perte non cash liée à l'évolution du traitement comptable de la participation de Renault Group dans Nissan. Le Free cash-flow représente 47 millions d'euros, incluant 150 millions d'euros de dividendes de Mobilize Financial Services (contre 600 millions d'euros au 1er semestre 2024) et une variation du besoin en fonds de roulement négative de 897 millions d'euros.

Safran a publié une croissance plus forte que prévu de son chiffre d'affaires au premier semestre, aidée notamment par la demande pour les pièces de rechange pour moteurs, et a relevé ses objectifs pour l'ensemble de l'année. Le chiffre d'affaires ressort ainsi à 14,769 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 13,2% sur une base organique. Les analystes attendaient un chiffre d'affaires de 14,74 milliards d'euros au premier semestre, selon un consensus de marché. Le résultat opérationnel courant du groupe a grimpé de 27,2% à 2,51 milliards d'euros au deuxième trimestre, alors que le consensus était situé à 2,39 milliards d'euros. "Compte tenu de cette solide performance, nous relevons l'ensemble de nos prévisions annuelles et réaffirmons notre confiance dans nos perspectives à moyen terme", a expliqué le directeur général de Safran, Olivier Andriès. L'équipementier aéronautique français s'attend désormais, à périmètre constant et hors impact potentiel des droits de douane, à un chiffre d'affaires en augmentation de 10% à 12%, contre une hausse d'environ 10% attendue précédemment.

Eramet publie un EBITDA semestriel ajusté (hors SLN) de 191 ME, en baisse de 45% par rapport au S1 2024, principalement en raison de la contribution réduite de PT WBN (- 92 ME, soit près de 2/3 de la baisse) s'expliquant par : Le démarrage prévu de nouveaux sites de production minière à Weda Bay en Indonésie, conjugué à des limitations dans les permis d'exploitation, conduisant à une dégradation significative de la teneur en nickel (de 2% à 1,6% pour les saprolites), ainsi qu'à une hausse des coûts opérationnels; Un mix produit défavorable ayant impacté les volumes vendus (- 8%). Tendance positive pour les autres activités minières au T2 : Au T2, des progrès significatifs ont été réalisés dans la résolution des difficultés logistiques rencontrées au port au Gabon depuis fin 2024, avec une évolution positive par rapport au T1, renforçant notre confiance dans notre capacité à délivrer au S2; Poursuite de la solide performance opérationnelle des sables minéralisés avec une croissance des volumes vendus (environ +20%); Franchissement d'étapes clés de notre site de production de lithium en Argentine, renforçant la robustesse du procédé d'extraction directe développé par Eramet, dont le fonctionnement à l'échelle industrielle est désormais démontré. Lancement en juin d'une revue opérationnelle approfondie avec pour objectif de renforcer la performance en toute sécurité et de manière réactive. Le Résultat Net part du Groupe (hors SLN) est négatif à hauteur de - 101 ME. Le Free Cash-Flow ajusté est de - 266 ME du fait notamment de la finalisation des investissements de croissance de l'usine de Centenario. Levier ajusté2 de 2,7x, avec un niveau de liquidité qui reste élevé. L'Environnement macro-économique incertain continue de peser sur les marchés finaux du Groupe, notamment en raison de l'évolution de l'industrie de l'acier en Chine, et de celle des taux de change.

Scor a enregistré un résultat net de 226 millions d'euros (225 millions d'euros ajusté) au T2 2025, porté par toutes les lignes de métier : Ratio combiné de P&C de 82,5%, avec un nombre peu élevé de catastrophes naturelles et une excellente performance sous-jacente, permettant l'accroissement de la prudence; Résultat des activités d'assurance de L&H2 de 118 millions d'euros avec un écart d'expérience en adéquation avec les prévisions au cours du premier semestre; Taux de rendement courant des investissements de 3,5%, avec des taux de réinvestissement attractifs. La Valeur Économique du groupe mesurée selon le référentiel comptable IFRS 17 est de 8,5 milliards d'euros au 30 juin 2025, en hausse de +10,5% à hypothèses économiques constantes (en baisse de -1,7% à taux de change courant) par rapport au 31 décembre 2024, correspondant à une Valeur Économique par action de 47 euros (48 euros au 31 décembre 2024). Le Ratio de solvabilité estimé du groupe est de 210% au 30 juin 2025, dans la partie haute de la plage de solvabilité optimale de 185 %-220%. Le rendement annualisé des capitaux propres (ROE) s'établit à 22,6% (22,6% ajusté) au T2 2025 et la valeur économique du groupe enregistre une augmentation de +10,5% à hypothèse économiques constantes sur le premier semestre 2025. Au cours du premier semestre 2025, SCOR enregistre un revenu net de 425 millions (420 millions ajusté), soit un rendement des capitaux propres annualisé de 20,3% (20,1% ajusté). Le ratio de solvabilité du groupe est estimé à 210% à la fin du T2 2025, dans la partie supérieure de la plage de solvabilité optimale de 185%-220%, stable par rapport à l'exercice 2024. Ce résultat est soutenu par la forte génération de capital opérationnel par toutes les lignes d'activité, nette de déploiement de capital lié à la croissance des activités et le provisionnement du dividende pour le premier semestre 2025, partiellement compensé par un développement défavorable des marchés.

FDJ United affiche un Chiffre d'affaires du 1er semestre de 1.867 ME, en hausse de +31% par rapport au 1er semestre 2024 publié et en baisse de -2% à données retraitées. Le groupe souligne la bonne dynamique de la BU Loterie et paris sportifs en réseau France avec un chiffre d'affaires de 1.290 ME, en hausse de +4 % à données retraitées. Le chiffre d'affaires de la loterie a augmenté de +6% à 1.065 ME. Une performance attribuable à toute l'offre de jeux et à tous les canaux de distribution, notamment le digital en hausse de +16% à 160 ME. Le chiffre d'affaires des paris sportifs en point de vente recule de -6 % à 225 ME. Cette variation reflète des résultats sportifs défavorables à l'opérateur malgré une hausse de +4 % des mises notamment soutenue par une offre footballistique attractive. Le Chiffre d'affaires de la BU Paris et jeux en ligne de 466 ME, ressort en baisse de -12% à données retraitées. Cette évolution reflète une base de comparaison 2024 très défavorable, induite particulièrement par l'Euro de football, et les impacts fiscaux et réglementaires sur 2025, notamment aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Hors ces deux marchés, le chiffre d'affaires progresserait de +5% grâce à la performance des autres pays dont la France. Le chiffre d'affaires du 2e trimestre ressort à 235 ME, en progression de +2% par rapport à celui du 1er trimestre 2025. L'EBITDA courant est de 441 ME, soit une marge de 23,6 % et de 24,4% hors coût de l'opération d'actionnariat salarié (14 ME). Le Résultat net ajusté ressort à 222 ME. Il reflète l'impact du financement de l'acquisition de Kindred sur le résultat financier et la contribution fiscale exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Les Objectifs 2025 sont réitérés : chiffre d'affaires stable par rapport à 2024 pro forma, avec un taux de marge d'EBITDA courant supérieur à 24%.

Bouygues a vu son chiffre d'affaires du premier semestre 2025 s'établir à 26,9 milliards d'euros, en hausse de 1,3% par rapport au premier semestre 2024, essentiellement portée par les Métiers de la construction et la contribution sur le semestre de La Poste Telecom. À périmètre et change constants, le chiffre d'affaires augmente de 0,7% sur un an. Le résultat opérationnel courant des activités (ROCA) ressort à 796 millions d'euros, soit une progression de 49 millions d'euros sur un an. Le résultat net part du Groupe s'établit à 173 millions d'euros. Hors contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises en France, il s'établit à 220 millions d'euros, en amélioration de 34 millions d'euros sur un an. Le résultat net part du Groupe intègre en particulier : des amortissements et dépréciations des incorporels reconnus lors des acquisitions (PPA) de -53 millions d'euros (en hausse de 8 millions d'euros sur un an) ; un résultat non courant ne reflétant pas la performance opérationnelle des métiers de -55 millions d'euros. "Dans un environnement mondial très incertain, les six Métiers du Groupe continueront de démontrer leur capacité à s'adapter aux évolutions de leurs marchés respectifs", commente Bouygues qui vise pour 2025 un chiffre d'affaires et un résultat opérationnel courant des activités (ROCA) en légère croissance par rapport à 2024. Les effets de la loi de finances et de la loi de financement de la sécurité sociale en France pour 2025 sur le résultat net part du Groupe sont estimés à date à environ 100 millions d'euros.

Technip Energies dévoile des résultats semestriels en forte hausse et relève sa prévision de marge pour son activité produits et services. L'EBITDA récurrent bondit de 13% à 319 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en hausse de 15% à 3,6 milliards d'euros. Le résultat net s'établit à 191 ME. Le Flux de trésorerie net hors fonds de roulement atteint 322 millions d'euros, représentant une conversion d'EBITDA d'environ 100%. Les prises de commandes ajustées du premier semestre s'élèvent à 2,654 milliards d'euros, soit un ratio de renouvellement du carnet de commandes de 0,7. Le groupe table désormais sur une marge d'EBITDA pour le segment Technologie, produits et services dans une fourchette comprise entre 14% et 14,5% contre environ 13,5% précédemment. Pour la branche "livraison de projet", le management maintient son objectif d'une marge d'Ebitda d'environ 8%.

VusionGroup : le chiffre d'affaires de au 2è trimestre a atteint 415 millions d'euros en données ajustées, en croissance de +64%. Au total pour le 1er semestre, le chiffre d'affaires IFRS du Groupe a atteint 613 ME, et 648 ME en données ajustées, en croissance de +50% par rapport au 1er semestre 2024, soit une croissance supérieure à la guidance de 600 ME communiquée lors de la présentation des résultats annuels 2024. Fort d'un carnet de commandes excellent et malgré un contexte toujours adverse et incertain en matière de droits de douane, VusionGroup bénéficie toujours d'un niveau élevé de visibilité et de confiance. Le Groupe confirme les objectifs de croissance du chiffre d'affaires et d'amélioration de sa rentabilité annoncés lors de la publication de ses résultats annuels 2024, c'est-à-dire une croissance d'environ +40% par rapport à 2024, soit une cible de chiffre d'affaires annuel de 1,4 MdE en données ajustées.

Arkema publie un chiffre d'affaires semestriel de 2,4 MdsE, en retrait de 2,3 % par rapport à l'an dernier à taux de change constants, un EBITDA en baisse à 364 ME (451 ME au 2T'24) soit une marge d'EBITDA de 15,2 % (17,8 % au 2T'24). Le Résultat net courant est de 118 ME (214 ME au 2T'24), soit 1,56 euro par action (2,87 euros au 2T'24), le flux de trésorerie courant de 111 ME (132 ME au 2T'24. Arkema ajuste sa prévision annuelle d'EBITDA pour prendre en compte la faiblesse continue de la demande, les incertitudes géopolitiques et l'évolution des taux de change. Le Groupe prévoit de réaliser un EBITDA entre 1,3 MdE et 1,4 MdE en 2025. En début d'année, Arkema visait à réaliser en 2025 un Ebitda situé entre 1,53 et 1,67 milliard d'euros. Le flux de trésorerie courant devrait s'ajuster en conséquence entre 300 ME et 400 ME. "Les efforts de réduction de coûts seront fortement renforcés", prévient Arkema qui double son objectif d'économies de frais fixes et variables à 100 ME sur l'année.

Sanofi publie des ventes du T2 en progression de 10,1% à 9.994 ME à TCC et un BNPA des activités de 1,59 euro. Les ventes des nouveaux lancements pharmaceutiques progressent de 39,8% et atteignent 0,9 milliard d'euros, portées par ALTUVIIIO. Les ventes de Dupixent grimpent de 21,1% et s'élèvent à 3,8 milliards d'euros, portées par le lancement pour la BPCO. Les ventes des Vaccins augmentent de 10,3%, à 1,2 milliard d'euros. Les frais de recherche et développement s'élèvent à 1,9 milliard d'euros (+17,7%). Les frais commerciaux et généraux augmentent à 2,3 milliards d'euros (+7,8%). Le BNPA des activités s'élève à 1,59 euro, soit +8,3% à TCC et +1,9% à données publiées ; le BNPA IFRS s'élève à 3,24 euros. En 2025, Sanofi anticipe pour son chiffre d'affaires une croissance en pourcentage à un chiffre élevé à TCC (au lieu de " moyen à élevé ", précédemment). Sanofi confirme la prévision d'un fort rebond du BNPA des activités, avec une croissance à TCC située dans la fourchette basse d'un pourcentage à deux chiffres (hors rachat d'actions), comprenant désormais toutes les charges des activités récemment acquises.

Crédit Agricole SA a publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes au titre du deuxième trimestre 2025, aidés par le pôle gestion de l'épargne et assurances grâce à l'intégration de la contribution de Victory Capital. La banque a publié un résultat net part du groupe en hausse de 30,7% sur un an à 2,39 milliards d'euros, supérieur au consensus des analystes compilé par le groupe qui ressortait autour de 2 milliards d'euros. Le produit net bancaire a progressé de 3,1% sur un an pour s'établir à 7 milliards d'euros, en ligne avec le consensus de place. Le résultat net part du groupe du pôle gestion de l'épargne et assurances a progressé de 49,3% à 1,1 milliard d'euros malgré un PNB stable à 1,97 milliard d'euros.

Bic : Résultat d'exploitation ajusté à 147 millions d'euros au 1er semestre 2025, et marge d'exploitation ajustée résiliente à 13,7% (vs 14,9 % au 1er semestre 2024). Bénéfice par action ajusté à 2,35 euros au 1er semestre 2025 (vs 2,95 euros au 1er semestre 2024). Flux nets de trésorerie disponible de -14 millions d'euros (vs 37 millions d'euros au 1er semestre 2024) en raison d'une marge opérationnelle moins bonne et de l'impact négatif du besoin en fonds de roulement.

Accor enregistre un chiffre d'affaires semestriel de 2 745 millions d'euros en hausse de 2,5% par rapport au premier semestre 2024. Cette augmentation se décline en une hausse de 0,1% pour la division Premium, Milieu de Gamme et Économique et de 5,6% pour la division Luxe & Lifestyle. Les effets de change ont un impact négatif de 69 millions d'euros, liés essentiellement au real brésilien (-13%), au dollar australien (-4%) et au dollar canadien (-4%). À taux de change constant, le chiffre d'affaires a progressé de 5,1% sur le premier semestre. L'Excédent Brut d'Exploitation courant (EBE courant) du Groupe s'établit à 552 millions d'euros pour le premier semestre 2025, en progression de 9,4% par rapport au premier semestre 2024. À taux de change constant, l'EBE courant du Groupe est en hausse de 13,4%. Le résultat net part du Groupe est un bénéfice de 233 millions d'euros pour le premier semestre 2025 contre 253 millions d'euros pour le premier semestre 2024 qui avait bénéficié des importantes plus-values de cession d'actifs d'Essendi. Le résultat net dilué, part du Groupe, par action est en baisse à 0,80 euros contre 0,89 euros au premier semestre 2024. Pour l'exercice 2025, Accor annonce les perspectives suivantes : une croissance du RevPAR entre 3% et 4% ; une croissance du réseau autour de 3,5% ; une croissance de l'EBE courant entre 9% et 10% à taux de change constant. Sur la base des taux de changes attendus , la variation publiée pour l'EBE courant de l'exercice 2025 serait négativement impactée d'environ 60 millions d'euros. Accor lance aussi a seconde tranche du rachat d'actions pour 240 millions d'euros, faisant suite à une première tranche de 200 millions d'euros réalisée au premier semestre 2025

Veolia affiche un chiffre d'affaires semestriel en croissance de +3,8 % à 22 048 ME avec une forte croissance dans l'Eau (+3,4 %) et le Déchet (+2,4 %), un chiffre d'affaires en hausse dans l'Énergie (+5,5 %). Après prise en compte de l'effet de la baisse du prix des énergies, le chiffre d'affaires total du Groupe est en hausse de +2,0?%. L'EBITDA ressort à 3 367 ME, en hausse de +5,5 %, dans la fourchette cible de +5 % à +6 %, soit une hausse du taux de marge de +50 pbs provenant de 191 ME de gains d'efficacité, en ligne avec l'objectif annuel de 350 ME et de 47 ME de synergies, soit un montant cumulé de 482 ME à fin juin 2025 en ligne avec le nouvel objectif de 530 ME à fin 2025. L'EBIT courant est en hausse de +8,1 %, à 1 834 ME. Le Résultat net courant part du Groupe de 762 ME ressort en hausse de +4,3?% et de +12,5 % excluant les plus-values nettes de cessions financières 2024. L'objectif annuel de croissance d'environ +9 % est "pleinement confirmé". Le résultat net part du groupe atteint 657 ME.

Ipsen : le résultat opérationnel des activités se monte à 655,8 ME, en hausse de +21,9%, avec une marge opérationnelle des activités atteignant 36% du chiffre d'affaires, soit une hausse de 3,6 points (538 ME au 1er semestre 2024, soit 32,4%). Le résultat net consolidé des activités ressort à 508,3 ME, en hausse de +27,3% (399,4 ME au 1er semestre 2024). Le résultat net des activités dilué par action s'établit ainsi à 6,07 d'euros, en hausse de +27%, en ligne avec l'évolution du résultat net consolidé des activités (S1 2024 : 4,78 euros). En IFRS, le résultat opérationnel s'est élevé à 451,6 ME, en hausse de +42,1% (317,8 ME au 1er semestre 2024). Le résultat net consolidé s'est élevé à 335,5 ME à fin juin 2025 (232,3 ME au 1er semestre 2024), une augmentation de +44,4% en ligne avec l'évolution du résultat opérationnel. Compte tenu de la forte performance du 1er semestre, Ipsen revoit à la hausse ses objectifs financiers pour 2025 : croissance des ventes totales supérieures à 7% à taux de change constant. Sur la base des taux de change moyens constatés en juin 2025, Ipsen anticipe un impact défavorable des devises de l'ordre de 2, et une Marge opérationnelle des activités supérieure à 32% du chiffre d'affaires, intégrant des dépenses supplémentaires de R&D liées aux opportunités d'innovation externe en phases précoce et intermédiaire

Spie présente des résultats semestriels solides, combinant une hausse de la marge de 40 points de base et une croissance de la production de 5,8%. La Production est de 4.979 mE, en hausse de +5,8 % par rapport au S1 2024 (dont +3,8% de contribution des acquisitions et +2,4% de croissance organique). L'amélioration séquentielle de la croissance organique ressort à +2,6 % au T2, après +2,1 % au T1 avec une nouvelle progression marquée de la marge d'EBITA : +40 pb à 6% au S1 2025. L'EBITA est en hausse de +13,2% à 301 mE. Le Résultat net ajusté s'inscrit à 166,6 mE (+5,7 % par rapport au S1 2024).

JCDecaux : toutes les activités de ont progressé au 1er semestre 2025, pour s'établir à un total de 1,868 milliard d'euros (1,808 MdE en 2024). JCDecaux est en croissance publiée de +3,4% (+3,3% e, organique). Grâce à sa solide croissance de chiffre d'affaires et au contrôle continu des coûts, y compris des conditions contractuelles ajustées, en particulier en Chine, JCDecaux réalise une croissance à deux chiffres de ses indicateurs opérationnels clés : marge opérationnelle +17,6%, résultat d'exploitation avant charge de dépréciation +11,6% (+114,7 % hors éléments non récurrents) et capacité d'autofinancement +10,7%. Au 1er semestre 2025, le résultat net part du Groupe après charge de dépréciation a diminué de 18,5 ME pour s'établir à 75,9 ME (94,4 ME au 1er semestre 2024). Le résultat net part du Groupe avant charge de dépréciation s'élève à 76,4 ME, en baisse de 13,5 ME par rapport à 89,9 ME au 1er semestre 2024, mais en hausse +86,1% sur un an hors éléments non-récurrentstels la plus-value de cession d'une partie de la participation dans APG|SGA.

Schneider Electric : le chiffre d'affaires de au 2e trimestre 2025 s'élève à 10,011 milliards d'euros, en croissance organique de +8,3% et en croissance publiée de +4,6%. Il porte le chiffre d'affaires du 1er semestre à un niveau record de 19,3 MdsE (18,173 MdsE au 1er semestre 2024), en croissance organique de +8%. La marge brute est en croissance organique de +5,6% avec un taux de marge brute en recul de -90 points de base en organique pour s'établir à 42,4% au 1er semestre et un niveau de 8,202 MdsE (7,889 MdsE au 1er semestre 2024). La marge brute est négativement impactée par l'inflation du coût des matières premières et des droits de douane, ces effets intervenant avant que les actions sur les prix mises en place au cours du premier semestre ne les compensent. L'effet de mix pèse également sur la marge brute, partiellement compensé par la productivité industrielle. L'Ebita ajusté du 1er semestre s'élève à 3,51 MdsE, en croissance organique de +6,9% (3,383 MdsE au 1er semestre 2024). La marge d'Ebita ajusté recule de -10 points de base en organique pour atteindre 18,2%, en raison de l'évolution de la marge brute. Les coûts des fonctions support (SFC) diminuent en pourcentage du chiffre d'affaires de +50 points de base pour s'établir à 24,3%, avec une évolution organique positive de +80 points de base, partiellement compensée par des effets de change défavorables. Le résultat net ajusté (part du Groupe) ressort à 2,228 MdsE (2,243 MdsE au 1er semestre 2024). Le résultat net part du groupe pointe à 1,913 MdE (1,882 MdE au 1er semestre 2024). Le BPA ajusté s'établit à 3,97 euros.

Klépierre, leader européen des centres commerciaux en Europe continentale, enregistre une nouvelle fois une croissance solide de ses résultats au premier semestre 2025 : Les Revenus locatifs nets ressortent en hausse de 5,3% par rapport à la même période de 2024. Le Résultat net de l'ensemble consolidé est de 690,1 millions d'euros, dont part du Groupe : 617,6 millions d'euros. Le Groupe relève donc ses prévisions pour l'exercice et anticipe à présent une croissance de 5% de l'EBE et un cash-flow net courant par action compris entre 2,65 euros et 2,70 euros en 2025.

Wendel gère désormais plus de 45 MdsE, dont 39 MdsE d'actifs privés pour compte de tiers. Le groupe annonce la mise en place d'un acompte semestriel sur dividende dès 2025, avec versement de 1,50 E en novembre 2025. En tenant compte du versement du dividende de 4,7 E, l'Actif Net Réévalué dilué au 30 juin 2025 est en baisse de 2,4% par rapport à fin mars 2025 et stable à taux de change constant.

Vinci : le chiffre d'affaires consolidé de Vinci au 1er semestre s'élève à 34,9 milliards d'euros, en hausse de +3,2% (+1,2% de croissance organique ; +2,5% d'impacts des changements de périmètre ; -0,5% de variations de change).
A l'international (57% du total), le chiffre d'affaires s'établit à 19,9 MdsE, en progression de +5,4% à structure réelle et de +1,9% à structure comparable. En France (43% du total), le chiffre d'affaires se stabilise à 14,9 MdsE. Le chiffre d'affaires des concessions ressort à 5,7 MdsE, en hausse de +7,7% à structure réelle (+5,7% à structure comparable). Le chiffre d'affaires des Services à l'énergie ressort à 13,7 MdsE, en hausse de +6,2% à structure réelle (+4,2% à structure comparable), avec une accélération de la croissance au 2e trimestre (+6,5% et +5,1% à structure comparable). Le chiffre d'affaires Construction s'élève à 15,7 MdsE (-0,8% à structure réelle). L'Ebitda se monte à 6,1 MdsE, soit 17,6% du chiffre d'affaires (5,7 MdsE et 16,8% du chiffre d'affaires au 1er semestre 2024). Le résultat net consolidé part du Groupe s'établit à 1,896 MdE (1,995 MdE au 1er semestre 2024), soit une baisse limitée en dépit de l'alourdissement de la fiscalité des sociétés en France en 2025. Elle a pesé pour 297 ME au 1er semestre 2025. Le recul du résultat net par action est moindre (3,34 euros contre 3,46 euros au 1er semestre 2024 soit -3,5%), du fait de la politique de rachat d'actions mise en oeuvre par Vinci.

ArcelorMittal a annoncé une stabilité sur un an de son Ebitda au deuxième trimestre, qui ressort néanmoins légèrement au-delà des attentes des analystes. Le deuxième sidérurgiste mondial affiche un Ebitda de 1,86 milliard de dollars sur la période. Les analystes tablaient en moyenne sur un Ebitda de 1,85 milliard de dollars selon le consensus de place. La dette nette s'élevait à 8,3 milliards de dollars à la fin du trimestre, en hausse de 1,5 milliard de dollars par rapport au trimestre précédent, principalement en raison des fusions et acquisitions suite à la consolidation intégrale d'AM/NS Calvert, Tuper et ArcelorMittal Tailored Blanks Americas (AMTBA). Ces fusions devraient générer un EBITDA normalisé supérieur d'environ 0,3 milliard de dollars.

CHIFFRE D'AFFAIRES/RÉSULTATS

Planisware, Deezer, Groupe ADP, Infotel, Egide, Icape, Hopscotch Groupe, Coheris, Florentaise, Adux, Guillemot, Odyssée Technologies, HRS, U10, Spineway, Solocal, Passat, Bernard Loiseau, Memscap, Atland, Emeis, Cybergun

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