Pernod Ricard revient à 105 euros ce mercredi sur le marché parisien (-0,5%), ce qui porte à 35% la baisse depuis le 1er janvier, après un début d'exercice jugé encore difficile et dans un contexte de guerre commerciale latente... Sur le premier trimestre de son exercice 2024/25, le groupe de spiritueux a dégagé des revenus de 2,783 milliards d'euros, en recul de 5,9% en organique et -8,5% en publié. Le consensus de place était logé à 2,84 MdsE. Dans l'ensemble, les volumes sont ressortis stables, avec un effet mix/prix de -6% dans un environnement d'effet prix modéré et un mix marché négatif, principalement en raison de la performance aux États-Unis et en Chine.
Les ventes en Chine ont chuté de 26% sur le trimestre écoulé. La société a déclaré qu'elle prenait des mesures pour atténuer l'effet des mesures antidumping dans ce pays, mais n'a pas fourni plus de détails. Les difficultés économiques de la Chine ont désormais également un impact sur les voyages en Asie, a-t-elle ajouté. Pour 2024/25, le management prévoit un retour à la croissance organique du chiffre d'affaires, avec une reprise continue des volumes, et le maintien de la marge opérationnelle organique".
Parmi les derniers avis de brokers, JP Morgan reste 'neutre' avec une cible qui revient de 140 à 120 euros. HSBC conserve lui le titre avec un objectif ramené à 127 euros, tandis que Barclays 'souspondère' pour sa part le dossier avec un objectif de 107 euros. La Deutsche Bank demeure quant à elle à la vente avec un objectif ramené à 102 euros. Morgan Stanley a noté de son côté que les perspectives de la Chine s'étaient détériorées, tandis que le déstockage aux États-Unis se poursuit... Ce début d'année plus faible accentue la 'dépendance' de l'entreprise au reste de l'exercice. Pour Jefferies, cette publication a été "légèrement décevante", mais la société a réitéré ses prévisions pour l'ensemble de l'année, ce qui devrait soulager le marché...