Michelin reprend 1,5% à 30,80 euros ce mercredi, malgré le choc encaissé par le secteur automobile après l'annonce de la hausse des droits de douane de 25% à l'initiative de Donald Trump. Tout en citant un "environnement incertain", le groupe clermontois vise en 2025, une progression de son résultat opérationnel des secteurs à taux de change constants, ainsi qu'une génération de cash-flow libre avant acquisitions supérieure à 1,7 milliard d'euros. Les objectifs 2026, tels que présentés en l'année dernière lors d'une journée investisseurs, ont également été maintenus... Parmi les derniers avis de brokers, Barclays reste à 'souspondérer' avec un cours cible qui passe de 30 à 28 euros, tout comme BNP Paribas Exane qui est à 'sousperformance', avec un objectif à 29 euros. La dynamique des résultats devrait s'accélérer à partir du S2 et surtout en 2026, avec le rebond attendu des spécialités, conjugué aux effets positifs attendus des mesures de restructuration entreprises depuis 2023.
La forte génération de trésorerie alimente le dividende et le plan de rachat d'actions en cours a été confirmé. Citi ('achat') estime ainsi que l'accent principal est mis sur les prévisions pour 2025, qui suggèrent que Michelin peut s'appuyer sur les résultats de 2024. Bien que l'amélioration observée au cours de l'exercice 2025 sera marquée par une forte croissance au second semestre, la visibilité des revenus et du BPA reste bonne dans le contexte sectoriel et les retours de cash, les risques liés au bilan et le pouvoir de fixation des prix restent favorables...