Mi-séance Paris : le CAC40 perd son avance du début de semaine

LA TENDANCE Le CAC40, qui a reperdu près de 1% jeudi après une série de 4 séances de hausse, reste dans la zone rouge ce vendredi, en baisse de 0,5% autour de 8.050 points. De quoi afficher pour ...

LA TENDANCE

Le CAC40, qui a reperdu près de 1% jeudi après une série de 4 séances de hausse, reste dans la zone rouge ce vendredi, en baisse de 0,5% autour de 8.050 points. De quoi afficher pour l'instant un parcours stable sur la semaine. Wall Street était tout aussi incertain hier soir, oscillant entre vert et rouge, pour terminer finalement en légère baisse sur les trois indices principaux.

Donald Trump a réaffirmé hier l'entrée en vigueur prochaine, à partir du 2 avril, des droits de douane réciproques et il a appelé à une baisse des taux directeurs de la Fed. La Banque centrale américaine avait, comme attendu, laissé ses taux inchangés entre 4,25 et 4,5% mercredi soir tout en laissant entendre qu'elle pourrait réduire ses taux d'un demi-point d'ici la fin de l'année.

VALEURS EN HAUSSE

Vetoquinol bondit de 13% à 84 euros après de solides résultats 2024. Le résultat net du Groupe s'élève à 58,7 ME, soit 10,9% du chiffre d'affaires 2024.

Pas de hausse significative sur le CAC40 à part une progression de 0,7% pour Carrefour à 13,4 euros.

Sodexo reprend timidement moins de 1% à 60,7 euros au lendemain d'un violent décrochage de 17,2%. Le géant de la restauration collective a été durement sanctionné après un gros avertissement sur résultats. L'action n'avait plus connu une telle déconvenue depuis mars 2018 ! Le groupe anticipe désormais une croissance interne comprise en 3% et 4% cette année, contre une fourchette de 5,5% à 6,5% auparavant, en raison d'une croissance plus faible qu'attendue en Amérique du Nord. La marge d'exploitation devrait progresser de 10 à 20 points de base, à taux constants, contre +30 à +40 points de base visés précédemment. Prenant acte de ces annonces, la Deutsche Bank dégrade le dossier à 'conserver' et coupe sa cible de 93 à 73 euros. Morgan Stanley abaisse aussi sa recommandation à 'pondération en ligne' avec un objectif ramené de 89 à 68 euros.

VALEURS EN BAISSE

Bénéteau coule de 11% à 9 euros. Le plaisancier s'attend à une nouvelle baisse de la demande et, par conséquent, de ses ventes en 2025 après avoir accusé un net recul de son chiffre d'affaires en 2024. Le groupe a vu ses revenus reculer de 29,4% à 1,03 MdE alors que le résultat opérationnel courant s'est élevé à 75,9 ME, matérialisant une marge de 7,3%, en retrait de 6,8 points. Le Free cash-flow se limite à 1,9 ME sur l'exercice clos contre 67,9 ME en 2023. En ce début d'exercice, Bénéteau indique que l'intensité promotionnelle a augmenté sur les différents segments du nautisme. En Europe, le marché devient plus difficile, et l'arrêt des programmes de subvention en Grèce continue de pénaliser la demande de catamaran à voile, en particulier chez les loueurs, alors que les enjeux liés aux droits de douane introduisent de nouvelles incertitudes aux Etats-Unis. Dans ce contexte, le groupe anticipe une baisse de la demande finale comprise entre 5% à 10% sur l'exercice, ainsi qu'une poursuite du déstockage dans les réseaux de distribution estimée entre 50- 100ME, principalement concentrée sur le premier semestre. Le chiffre d'affaires du Groupe pourrait ainsi s'établir entre 0,9 et 1,0 MdE en 2025. A moyen terme, le management vise un chiffre d'affaires de 1,5 MdE en 2028, par croissance organique, générant un ROC de l'ordre de 10%.

Safran revient en arrière de 0,5% ce vendredi à 251 euros, alors que le secteur de la défense poursuit sa consolidation. Parmi les derniers avis de brokers, Jefferies reste acheteur sur le dossier avec un objectif-cible qui passe de 280 à 290 euros.

Thales cède aussi 1,2% à 240 euros.

Saint-Gobain recule de 0,7% à 100,7 euros. Barclays a pourtant revalorisé Saint-Gobain de 115 à 122 euros ('surpondérer').

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