Avec un chiffre d'affaires multiplié par 2,8 à 25,4 ME sur l'exercice 2024-2025 clos fin mars, dont 6,5 ME de royalties facturées à Teva sur les ventes, Medincell a réduit par deux sa perte opérationnelle à -10,8 ME. Le résultat net ressort à -18,4 ME, soit une amélioration de 26% d'une année sur l'autre. Medincell disposait en fin d'exercice de 59 ME de trésorerie et équivalents de trésorerie et de 12,9 ME en placements financiers à faible risque.
Le flux de trésorerie net lié à l'activité est devenu positif sur l'exercice 2024-2025 grâce à l'encaissement du paiement initial de 35 M$ d'AbbVie lors de la signature du partenariat, ainsi qu'à l'augmentation des redevances liées aux ventes nettes d'Uzedy, partiellement compensés par une légère hausse des dépenses opérationnelles (38,5 ME, en hausse de 17%).
" Nous anticipons une nouvelle accélération de nos revenus avec l'approbation et le lancement attendus en 2026 de notre LAI à base d'olanzapine, qui présente un potentiel de traitement first-in-class. Forts de cette dynamique, nous déployons une stratégie de croissance articulée autour de trois piliers : continuer à engager des partenaires de premier plan, concentrer nos efforts sur des injectables à action prolongée best ou first-in-class qui apportent un réel bénéfice aux patients et une forte valeur pour nos parties prenantes, maintenir et renforcer notre leadership technologique ", indique Christophe Douat, Directeur Général de Medincell.
Medincell confirme avoir franchi une étape décisive vers la rentabilité opérationnelle, attendue pour l'exercice fiscal 2026-2027. Au sujet de la demande de mise de l'olanzapine LAI (Injection sous-cutanée mensuelle d'olanzapine pour le traitement de la schizophrénie en partenariat avec Teva), le calendrier est confirmé pour le second semestre 2025 sur le marché américain, suivi de l'Europe.