Maurel & Prom recule de 1% à 5 euros ce jeudi, alors que la production totale du groupe en part M&P s'est élevée à 37.637 bep/j pour le premier semestre 2025, en augmentation de 6% par rapport au second semestre 2024. La production consolidée du groupe en part M&P s'est établie à 29 620 bep/j, en augmentation de 4% par rapport au second semestre 2024. Le prix de vente moyen de l'huile s'établit à 70,9 $/b pour la période, en recul de 8% par rapport au second semestre 2024 (77,1 $/b).
La production valorisée du groupe (revenus des activités de production, hors décalages d'enlèvement et réévaluation des stocks) s'établit à 261 M$ au premier semestre 2025.
Les activités de services et les activités de trading pour tiers ont généré des revenus de respectivement 9 M$ et 52 M$ pour la période. Le retraitement des décalages d'enlèvement, net de la réévaluation de la valeur des stocks a eu un effet négatif de 34 M$.
Le chiffre d'affaires consolidé pour le premier semestre 2025 est ressorti à 289 M$. Le groupe affiche une situation de trésorerie nette positive de 91 M$ au 30 juin 2025, contre 34 M$ au 31 décembre 2024. La position de trésorerie s'établit à 225 M$, contre une dette brute de 134 M$, dont 85 M$ de prêt bancaire et 49 M$ de prêt d'actionnaire. M&P a remboursé 26 M$ de dette brute au cours du premier semestre 2025 (19 M$ de prêt bancaire et 7 M$ de prêt d'actionnaire).
Grâce à la finalisation le 11 avril dernier d'un accordéon d'un montant de 113 M$ sur le prêt bancaire, la liquidité bancaire disponible au 30 juin s'élève à 404 M$. Portzamparc parle d'une publication "solide et sans surprise". Les fondamentaux sont solides portés par un portefeuille d'actifs qualitatifs. Certes, les incertitudes géographiques pèsent sur le dossier plus ou moins directement, mais le titre mérite toujours d'être renforcé en visant un cours de 5,70 euros conclut l'analyste.