Luxe : une séance compliquée

Le luxe n'échappe pas à la morosité ambiante à l'image de Kering qui abandonne 4,5% à 226,4 euros ou de Hermès qui cède 2,25% à 2.084 euros. La publication trimestrielle décevante de Moncler sur fond ...

Le luxe n'échappe pas à la morosité ambiante à l'image de Kering qui abandonne 4,5% à 226,4 euros ou de Hermès qui cède 2,25% à 2.084 euros. La publication trimestrielle décevante de Moncler sur fond de ralentissement de la demande mondiale pour les produits de luxe pèse sur la tendance sectorielle : le groupe italien a fait état d'une baisse de 3% de ses ventes à taux de change constants.

Par ailleurs, dans une note intitulée "Luxury goods China syndrome", Berenberg affirme qu'investir dans le luxe est devenu un pari sur l'environnement macroéconomique. "La Chine est au coeur des perspectives, où les vents contraires considérés comme cycliques pourraient se révéler séculaires. Nous nous méfions également du retour à la moyenne, étant donné que les dépenses aux États-Unis restent élevées par rapport aux normes historiques. Les gagnants seront les noms exposés au segment plus robuste du luxe absolu ou ceux qui sont bien positionnés pour enregistrer de nouveaux gains de parts de marché".

Le broker entame ainsi le suivi de sept sociétés européennes avec une recommandation 'acheter' sur Brunello Cucinelli, Hermès et LVMH, tout en préconisant une "position défensive". En outre, le courtier souligne que le segment des montres est celui qu'il préfère le moins en raison des exigences élevées en matière de capitaux, des fluctuations monétaires et d'une demande plus volatile en Chine.