En tête du palmarès, Kering avance de 4,3% à 239,6 euros, suivi de près par LVMH qui gagne 3,2% à 519,7 euros. Les deux groupes de luxe bénéficient d'un coup de pouce de HSBC qui a relevé à 'acheter' sa recommandation sur les deux valeurs. La banque sino-britannique a porté sa cible de 200 à 300 euros sur le propriétaire de Gucci et Saint Laurent, et de 535 à 625 euros sur le numéro un mondial de l'industrie. Le broker anticipe une légère reprise des ventes pour le reste de l'année et en 2026, afin de " retrouver une croissance décente et rentable ". "Bien que les consommateurs américains soient confrontés à des difficultés à court terme au quatrième trimestre, nous pensons que les consommateurs chinois devraient s'engager davantage, ce qui devrait contribuer à une meilleure croissance l'année prochaine", souligne HSBC.
Concernant LVMH, les doutes quant à la capacité de Louis Vuitton à atteindre une croissance d'environ 5% ou plus à long terme sont éclipsés par la confiance dans le rebond de Dior. Du côté de Kering, le courtier anticipe une diminution des risques liés aux changements probables sous la direction du nouveau DG Luca de Meo.
Hermès limite ses gains à 0,2% à 2.068 euros alors que le broker a dégradé le dossier à 'conserver' avec un objectif coupé de 2.800 à 2.350 euros. L'analyste ne prévoit pas d'accélération des ventes au second semestre, même s'il considère la société comme ayant " une activité bien plus performante que le reste de notre couverture ".