Levi's : un bon trimestre et des projections annuelles à la hausse

Pour le deuxième trimestre 2025, Levi Strauss affiche des revenus en progression de 6% en données publiées et de 9% en organique, à 1,4 milliard de dollars, au-dessus des attentes qui se situaient à 1...

Pour le deuxième trimestre 2025, Levi Strauss affiche des revenus en progression de 6% en données publiées et de 9% en organique, à 1,4 milliard de dollars, au-dessus des attentes qui se situaient à 1,37 milliards de dollars, enregistrant son 13e trimestre consécutif de ventes en croissance à données comparables. Le bénéfice ajusté par action ressort à 0,22$, contre 0,16$ en 2024 à la même période, surpassant le consensus qui ressortait à 0,13$.

Dans le détail, les revenus de la marque Levi's ont affiché une progression de 9% au global en organique, et ceux de Beyond Yoga ont enregistré une hausse de 12%. Toutes marques confondues, les ventes ont été principalement tirées par l'Europe (+15% en organique), devant la zone Amériques (9% en organique), tandis que l'Asie a en revanche stagné.

Les ventes directes aux consommateurs, qui ont représenté la moitié des ventes ce trimestre, ont augmenté de 10% en organique (celles réalisées en e-commerce ont grimpé de 13%), compensant un relatif calage des ventes de gros à +3%.

Dans ce contexte, la référence mondiale des jean's a révisé à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice par action pour l'ensemble de l'année - retenant un scénario de base de droits de douane chinois sur les importations des Etats-Unis à 30%, et 10% pour le reste du monde : Levi Strauss anticipe un CA net en progression de 3 points de pourcentage supplémentaires en milieu de fourchette, soit une hausse de 1 à 2%, contre un repli auparavant anticipé entre -1 et -2%. Le bénéfice ajusté par action est attendu entre 1,25$ et 1,3$, contre 1,20$ à 1,25$ précédemment. La hausse des revenus organiques est également révisée en hausse d'un point de pourcentage à 4,5%-5,5% contre 3,5%-4,5% précédemment.

"Ces perspectives ne supposent pas non plus d'aggravation significative des pressions macroéconomiques sur les consommateurs, ni de pressions inflationnistes, ni de craintes de récession, ni de perturbations de la chaîne d'approvisionnement, ni d'augmentation des droits de douane et des mesures de rétorsion prises en réponse à ces droits, ni d'impacts de change", modère cependant le groupe concernant ces prévisions.

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