LA TENDANCE
La séquence commence à être impressionnante : le CAC40 est bien parti ce vendredi pour aligner une neuvième séance consécutive de hausse avec un rebond cumulé supérieur à 7%. L'indice parisien se rapproche ainsi des 8.000 points, en hausse de 1% à 7.975 points ce vendredi midi.
Alors que le Dax allemand a établi un record historique hier (21.423 points), le CAC40 est cependant encore assez loin du sien (8.259,19 points en date du 10 mai dernier).
Le luxe est encore à la fête en cette fin de semaine, dopé par Burberry. Le titre du groupe britannique flambe de 11% à Londres après l'annonce d'une baisse moins importante que prévu de ses ventes au troisième trimestre fiscal. En bourse de Paris, cela alimente encore la hausse des cours de Kering, LVMH et Hermès dont les pondérations sont très importantes dans le CAC40.
VALEURS EN HAUSSE
Kering bondit de plus de 8% à 267 euros, LVMH grimpe de 3% à 741 euros et Hermès avance de plus de 2%, sur un nouveau sommet de 2.700 euros. Sur le trimestre écoulé, Burberry a vu ses ventes au détail reculer de 4% sur une base comparable, alors que le consensus anticipait un repli de 13%. Les États-Unis sont la seule région à avoir enregistré une croissance, avec des ventes en hausse de 4%, New York étant particulièrement à la hauteur, selon Burberry, qui a notamment souligné la performance de son magasin de la 57e rue, récemment rénové. Cependant, chaque région a enregistré une amélioration par rapport au trimestre précédent. Les ventes de la région Asie-Pacifique ont baissé de 9% après une chute de 28% au deuxième trimestre, tandis que la région Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique (EMEIA) a enregistré une baisse de 2%, contre un recul de 10% précédemment. LVMH publiera ses résultats annuels la semaine prochaine (28 janvier).
L'Oréal en profite aussi pour progresser de plus de 3% à 366 euros.
Air Liquide gagne 1% à 163,4 euros. Les analystes de Redburn sont passés à l'achat en visant 204 euros.
GL Events (+4% à 18,9 euros) a fait état d'une croissance de +15% du chiffre d'affaires en 2024 et de +16% à données inchangées. Le groupe relève ses prévisions de rentabilité et confirme sa guidance de dette nette avec une progression de son EBITDA et de son résultat net part du groupe de 15% contre une progression de 13% minimum précédemment. On aurait une stabilité de la dette nette par rapport à la clôture 2023.
SEB gagne 2,7% à 93,4 euros. Sur l'ensemble de l'année 2024, Seb a réalisé un chiffre d'affaires de 8.266 ME, en croissance organique de +5% et de +3,2% en données publiées. Cette performance intègre un effet périmètre de 0,8% lié aux acquisitions de La San Marco, Pacojet, Forge Adour et Sofilac. Au 4 e trimestre, la croissance organique s'est établie à +3,6%. La division Grand Public a maintenu une dynamique soutenue, tandis que l'activité Professionnelle est restée marquée par une base de comparaison élevée. Cette publication solide et conforme aux attentes permet de confirmer une marge opérationnelle proche de 10% sur l'ensemble de l'année 2024. Le groupe valide ainsi le retour à ses standards de croissance, avec un ROPA 2024 attendu en progression de 10% environ.
VALEURS EN BAISSE
Pierre & Vacances Center Parcs (-6,6% à 1,53 euro) affiche une hausse de 2,2% de ses activités touristiques au 1er trimestre de son exercice 2024/2025, bénéficiant à la fois d'une croissance du chiffre d'affaires hébergement (+1,7%) et d'une progression du chiffre d'affaires des autres activités touristiques (+4,4%). Le chiffre d'affaires global atteint 394,7 ME. Le chiffre d'affaires hébergement s'élève à 292 millions d'euros, en croissance de +1,7% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Cette croissance est tirée par une hausse du prix moyen de vente (+4,4%), le nombre de nuits vendues étant en retrait (-2,6%) dans un contexte de baisse de l'offre, notamment liée à la fermeture complète du Domaine Center Parcs des Hauts de Bruyères en octobre et novembre 2024 (travaux de rénovation des équipements centraux).
Imerys perd 2% à 26,8 euros. Berenberg a dégradé Imerys à 'conserver' en réduisant sa cible à 32 euros.