Le rapprochement entre BPCE et Assicurazioni Generali dans la gestion d'actifs va mettre un peu plus de temps que prévu. "Le processus entre BPCE et Generali se poursuit", a déclaré à 'Bloomberg' un porte-parole de BPCE. "Le calendrier de travail a été ajusté pour tenir compte du contexte actuel".
Les doutes concernant l'opération se sont accrus depuis son annonce en janvier, le gouvernement italien s'y étant opposé en privé, tout comme certains investisseurs de Generali. L'incertitude s'est accrue après le rachat de Mediobanca, principal actionnaire de Generali et principal soutien du DG Philippe Donnet, par Banca Monte dei Paschi di Siena, soutenue par le gouvernement et les investisseurs opposés à la fusion-acquisition de Generali dans la gestion d'actifs, souligne l'agence. Les dirigeants de Generali ont demandé à leurs homologues de BPCE de revoir le calendrier et de supprimer l'indemnité de rupture de 50 millions d'euros, selon des sources proches du dossier.
BPCE et Generali ont signé en janvier un protocole d'accord non contraignant portant sur une coentreprise entre Generali Investments Holding et Natixis Investment Managers, chaque société détenant une participation de 50% dans une entité valorisée à environ 9,5 milliards d'euros. Ce rapprochement donnerait naissance au plus grand gestionnaire d'actifs européen après Amundi.