Le dollar battait en retraite jeudi, repoussé par une consolidation sur le marché des changes ainsi qu'un retour de l'appétit pour le risque.
Vers 19H55 GMT, le billet vert abandonnait 0,49% face à la monnaie unique, à 1,1068 dollar pour un euro.
Signe d'un mouvement vers les actifs à risque, le dollar souffrait davantage face aux devises les plus volatiles comme les couronnes norvégienne et suédoise, le dollar australien ou le réal brésilien.
Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, le fléchissement du "greenback", l'un des surnoms du dollar, tenait aussi à une consolidation, après un début de semaine conquérant de la devise des Etats-Unis.
Le billet vert a ainsi buté sur des seuils importants, à savoir 1,10 dollar contre l'euro ou 1,30 contre la livre, sans parvenir à les enfoncer, entraînant un reflux technique.
"Les gros mouvements sont derrière nous", a fait valoir l'analyste. "Il s'agit maintenant de se positionner avant la semaine prochaine, durant laquelle on aura les réunions de quatre banques centrales du G10."
Outre la banque centrale américaine (Fed), se réuniront les membres de la Banque du Japon, de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre.
Déjà fragilisé par ces développements, le "buck", un autre surnom de la monnaie américaine, a été sapé par un article du journaliste du Wall Street Journal Nick Timiraos, qui a, à plusieurs reprises, annoncé la décision à venir de la Fed avant une réunion.
Selon lui, les membres de l'institution hésitent encore entre une baisse de taux d'un quart de point de pourcentage et une réduction d'un demi-point.
L'information a pris de cours le marché, qui avait pris fait et cause, ces dernières heures, pour la première hypothèse.
La probabilité d'un coup de rabot d'un demi-point attribuée par les opérateurs est immédiatement remontée, à 31% contre 14% la veille, handicapant un peu plus le dollar.
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19H55 GMT 21H00 GMT
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