LDC se distingue en cette fin de semaine, en hausse de près de 5% à 96,5 euros. Le volailler a fait état d'un chiffre d'affaires consolidé trimestriel de 1,68 milliards d'euros, en hausse de 10,9%. A périmètre identique, la progression ressort à 4,1%, confirmant la solide dynamique d'activité enregistrée sur le début d'exercice, particulièrement par les pôles Volaille et International. LDC réitère qu'il devrait être en mesure d'atteindre cette année ses objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique 2026-2027 annoncé en 2022, soit un CA dépassant les 7 MdsE et un EBITDA de près de 560 ME.
Oddo BHF parle d'un premier trimestre légèrement meilleur que prévu. Malgré des prix haussiers en volaille, les volumes progressent. La demande reste dynamique et les importations semblent s'être stabilisées en France (grippe aviaire dans certains pays de l'UE et au Brésil). L'intégration des dernières acquisitions est en bonne voie, soutenant notamment l'amélioration attendue des marges. Au cours actuel, la valorisation de LDC (PER NTM de 11x) est proche, tant en absolu qu'en relatif marché, des niveaux atteints historiquement, ce alors que LDC présente de meilleures perspectives en termes d'évolution de marges dans un marché de la volaille porteur. Le broker confirme ainsi son avis 'surperformance' sur le titre avec un objectif relevé à de 95 à 103 euros après mise à jour de son modèle de valorisation.
Même son de cloche chez TP ICAP Midcap qui évoque une publication solide qui confirme la bonne dynamique dans laquelle évolue le groupe avec une consommation de volaille toujours bien orientée. Le management indique poursuivre ses négociations pour obtenir des hausses tarifaires qui seront en partie redistribuée pour la rémunération des éleveurs. Cette publication conforte le scénario du courtier et sa recommandation 'achat'.