(AOF) - Schneider Electric (+0,81% à 242,80 euros) s'invite à la deuxième place de l'indice CAC 40 à la faveur d'une solide performance trimestrielle et d'une confirmation de ses objectifs 2024. Le spécialiste de la transformation numérique de la gestion de l'énergie et des automatismes a dégagé un chiffre d'affaires de 9,31 milliards d'euros, en hausse sur un an de 5,9% en données publiées et de 8% à périmètre et taux de change constants. Les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 9,23 milliards d'euros pour ce trimestre.
Pour UBS, à l'achat sur le dossier, il s'agit "d'un bilan solide", le broker continuant à voir l'action Schneider Electric "comme une opportunité pour les investisseurs". .
De son côté, Stifel, également à l'achat, relève que "la croissance organique du groupe de 8% a battu le consensus, tirée par une croissance plus forte dans la gestion de l'énergie".
"Au troisième trimestre, nous sommes restés concentrés sur l'exécution, avec une croissance de l'ensemble des zones géographiques, tout en augmentant nos capacités afin de saisir les opportunités de croissance sans précédent", a commenté le directeur général de Schneider Electric, Peter Herweck, cité dans un communiqué.
Côté perspectives, le groupe anticipe pour 2024 une croissance organique, soit à périmètre et taux de change constants, de 9% à 13% de son résultat opérationnel (Ebita) ajusté. Il vise en outre une marge d'Ebita ajusté en hausse organique de 60 à 80 points de base.
Schneider avait relevé ses objectifs de croissance d'Ebita ajusté et de marge d'Ebita ajusté en juillet dernier. Le groupe confirme sa solidité alors que les avertissements sur résultat se multiplient parmi les sociétés françaises.
La croissance organique du chiffre d'affaires est pour sa part toujours attendue entre 6% et 8% en 2024.
UBS continue de "considérer comme prudentes les prévisions implicites pour le second semestre, en particulier en ce qui concerne la rentabilité à la lumière des publications de ses homologues"
Le groupe conteste la décision de l'Autorité de la Concurrence
Le groupe a par ailleurs indiqué avoir pris acte de la décision prise par l'Autorité de la concurrence le 29 octobre 2024 de sanctionner plusieurs entreprises concernant les activités de distribution électrique en France, dont Schneider Electric pour un montant de 207 millions d'euros.
L'entreprise, qui "conteste fermement la conclusion de l'Autorité française de la concurrence et rejette toute allégation selon laquelle ses pratiques de distribution ne seraient pas conformes aux règles de la concurrence", se réserve le droit de faire appel.
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