La Bourse de Paris finit sans impulsion

La Bourse de Paris a terminé lundi sans direction nette, prenant une pause après plusieurs séances agitées depuis l'élection présidentielle aux États-Unis, dans l'attente des résultats du géant techno...

La Bourse de Paris a terminé lundi sans direction nette, prenant une pause après plusieurs séances agitées depuis l'élection présidentielle aux États-Unis, dans l'attente des résultats du géant technologique américain Nvidia en milieu de semaine.

L'indice vedette CAC 40 a pris 0,12%, à 7.278,23 points, soit une hausse de 8,60 points. Vendredi, il s'était replié de 0,58%, refroidi par le ton musclé adopté récemment par la banque centrale américaine (Fed) au sujet de l'inflation aux États-Unis.

"La séance a été calme, il ne s'est pas passé grand chose. Les marchés reprennent leur souffle" après des semaines de tourbillon suite à l'élection de Donald Trump, résume Lionel Melka, gérant chez Swann Capital, interrogé par l'AFP.

La publication mercredi des résultats du géant américain des semi-conducteurs Nvidia retiendra l'attention, dans la mesure où le groupe est devenu début novembre la première capitalisation mondiale, affichant une capitalisation d'environ 3.480 milliards de dollars, devant Apple et ses 3.400 milliards de dollars.

"A titre de comparaison", l'indice boursier britannique FTSE, l'allemand DAX et le français CAC 40 "ont une capitalisation boursière d'environ 2.080 milliards de livres sterling (2.488 milliards d'euros, NDLR), 1.710 milliards d'euros et 2.310 milliards d'euros", respectivement relève Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

L'agenda macroéconomique de la semaine sera relativement calme, ce qui permettra "aux investisseurs de reprendre leur souffle après les semaines mouvementées qui ont suivi l'élection présidentielle américaine", a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

En Europe, quelques indicateurs seulement sont attendus, dont la publication mardi de l'indice des prix à la consommation pour octobre en zone euro (consolidé), avant ceux du Royaume-Uni et de l'Allemagne mercredi.

"Les craintes concernant la situation politique en France et en Allemagne restent une pression à la vente pour les investisseurs", selon M. Melka.

Dans ce contexte, le rendement de l'obligation allemande à dix ans, référence en Europe, atteignait 2,37% vers 17H20 GMT, contre 2,35% la veille. Son équivalent français se hissait à 3,10%, contre 3,08%.

Nouvelles têtes chez Kering

Le groupe de luxe Kering (-1,17% à 220,10 euros) a annoncé lundi la nomination de Cédric Charbit au poste de directeur général de Saint Laurent et Gianfranco Gianangeli en tant que directeur général de Balenciaga à compter du 2 janvier 2025. Ils seront tous les deux rattachés à Francesca Bellettini, directrice générale adjointe de Kering en charge du développement des maisons, qui occupait jusque-là également le poste de directrice générale de Saint Laurent, selon un communiqué du groupe.

STMicroelectronics recule

Le spécialiste des semi-conducteurs français a perdu du terrain lundi (-2,01% à 23,67 euros), comme l'ensemble du secteur, à la suite d'informations publiées par The Information concernant un problème de surchauffe sur la nouvelle puce Blackwell de Nvidia, "la plus puissante du monde" selon l'entreprise, qui doit être commercialisée d'ici la fin de l'année.

© 2024 AFP

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