L'Oréal remonte de 1,3% ce jeudi à 364 euros, alors que le groupe avait été sanctionné hier après la publication de revenus inférieurs aux attentes des analystes. Après un premier semestre à +7,3%, les ventes n'ont progressé que de 3,4% en organique au troisième trimestre (consensus : +6%) et de 6% sur neuf mois. Les ventes comparables en Asie du Nord, qui comprend la Chine, ont chuté de 6,5% au troisième trimestre, quand le marché tablait sur une hausse. Cette baisse marque le cinquième trimestre consécutif de baisse des ventes dans la région. " En Chine continentale, le marché de la beauté - déjà négatif au deuxième trimestre - a continué de se détériorer, impacté par la faible confiance des consommateurs ", a indiqué le géant des cosmétiques.
Le groupe reste néanmoins confiant pour réaliser une nouvelle année de croissance du chiffre d'affaires et du résultat d'exploitation. "La situation de l'écosystème chinois est toujours plus difficile, mais nous croyons en l'avenir de ce marché et espérons que le stimulus du gouvernement contribuera à améliorer la confiance des consommateurs", a précisé Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L'Oréal.
Parmi les derniers avis de brokers, Morgan Stanley est toujours à 'surpondérer' sur la valeur, mais ramène sa cible de 430 à 394 euros. "L'Oréal continue de surperformer un marché de la beauté dynamique, quoique moins qu'anticipé en début d'année", a noté Bryan Garnier. L'analyste reste à l''achat' sur le titre avec un cours cible ramené cependant à 440 euros. Citigroup est toujours 'neutre' avec un objectif qui passe à 400 euros, tandis que la Deutsche Bank est à la vente avec un objectif de cours ramené de 350 à 335 euros. AlphaValue est à 'réduire' avec un objectif de 373 euros, alors que BNP Paribas Exane est toujours à 'sousperformance' avec une cible ajustée à 350 euros. Enfin Goldman Sachs demeure à l'achat sur le dossier, mais avec un objectif abaissé de 460 à 450 euros...