Kering : nouvelle publication décevante, nouvelle sanction boursière

Kering trébuche de 4,4% à 167,2 euros au lendemain de l'annonce d'une baisse de 14% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, encore pénalisé par sa marque phare Gucci. Les ventes ont baissé de ...

Kering trébuche de 4,4% à 167,2 euros au lendemain de l'annonce d'une baisse de 14% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, encore pénalisé par sa marque phare Gucci. Les ventes ont baissé de 25% en Asie et de 13% en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La griffe italienne a réalisé un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros, en repli de 24% en données publiées et de 25% en comparable. Kering a connu un début d'année difficile. La fréquentation des magasins du groupe, qui possède également les maisons de couture Yves Saint Laurent, Bottega Veneta et Balenciaga, a été faible dans la plupart des régions, a déclaré la directrice financière Armelle Poulou.

Le rapport de Kering "déçoit les faibles attentes", affirment les analystes de Bernstein, avec le rebond tant attendu de Gucci "qui ne s'est pas encore manifesté". Kering a récemment nommé Demna, un talent interne, comme nouveau chef du design de Gucci, ce qui a provoqué une nouvelle chute des actions de la part des investisseurs qui espéraient une embauche externe de premier plan. JP Morgan ('sous-pondérer') note que toutes les marques ont déçu et observe un ralentissement des tendances dans la plupart des régions. L'absence de signes d'inflexion positive chez Gucci suggère que le redressement prendra beaucoup plus de temps qu'espéré. La rentabilité, la génération de trésorerie et le bilan continueront d'en pâtir. La Deutsche Bank ('conserver') affirme que Kering a enregistré un premier trimestre faible et le deuxième trimestre ne s'annonce guère plus prometteur.

Jefferies ('conserver') souligne que les ventes de Kering ont confirmé un contexte de ralentissement. L'espoir persiste qu'un creux d'EBIT plus marqué au premier semestre soit suivi d'une reprise au second semestre, même si les incertitudes quant au regain de désirabilité de Gucci " demeurent nombreuses ". Enfin, Stifel ('conserver') explique que Kering a connu un début d'année 2025 difficile, sa marque phare Gucci continuant de sous-performer. De nouvelles révisions à la baisse du consensus au premier semestre sont probables, tandis que l'incertitude pour le second semestre s'accroît en raison de facteurs externes défavorables au secteur et de facteurs spécifiques à l'entreprise.

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