Kering : encore de la pression

Kering abandonne 1,5% à 169 euros ce mardi, alors que le broker RBC Capital reste à 'performance sectorielle' mais avec une cible abaissée de 180 à 170 euros. Les ventes de produits de luxe dans le mo...

Kering abandonne 1,5% à 169 euros ce mardi, alors que le broker RBC Capital reste à 'performance sectorielle' mais avec une cible abaissée de 180 à 170 euros. Les ventes de produits de luxe dans le monde devraient diminuer de 2 à 5% cette année, selon les prévisions de Bain & Co, qui a fortement revu à la baisse son estimation précédente d'une croissance de 0 à 4%. Avant la publication de son rapport de printemps, très suivi, Bain a déclaré que le marché du luxe connaissait des "turbulences plus complexes sur plusieurs axes". La société de conseil a cité les pressions économiques et la fatigue des prix au cours des trois premiers mois de l'année, et a noté que les acheteurs attendaient des produits nouveaux et plus créatifs de la part des marques. Ces nouvelles prévisions interviennent alors que le secteur doit désormais faire face à la recrudescence des tensions commerciales au niveau mondial après le fort ralentissement de la demande en Chine ces derniers mois...

Le mois dernier, François-Henri Pinault avait déclaré, devant les sénateurs français lors d'une audition parlementaire, que le propriétaire de Gucci enregistrait une forte baisse de la demande pour ses produits de luxe et de mode aux États-Unis. "La baisse de la consommation, qui dure depuis plusieurs semaines maintenant, est assez forte", avait souligné le directeur général de Kering. Le titre perd près de 30% depuis le 1er janvier en bourse de Paris.

Société(s) citée(s) :
Société(s) citée(s) :