Kering : ça bouge à New York !

[FR:FR0000121485:0]Kering[:FR] serait en négociations exclusives avec [FR:FR001400AUA7:3]Ardian[:FR] pour lui céder une participation dans des actifs immobiliers de la célèbre 5e Avenue de New York, d...

[FR:FR0000121485:0]Kering[:FR] serait en négociations exclusives avec [FR:FR001400AUA7:3]Ardian[:FR] pour lui céder une participation dans des actifs immobiliers de la célèbre 5e Avenue de New York, d'après plusieurs sources rapportées par l'Agence Reuters. La maison-mère de la marque italienne Gucci avait acheté l'an dernier des espaces commerciaux d'environ 10.700 m² situés au 715-717 de la 5e avenue pour 885 millions d'euros... "Avec cette transaction, Kering acquiert des emplacements retail exceptionnels sur l'une des avenues les plus emblématiques du monde", avait alors commenté le groupe, avant d'ajouter "Cet investissement représente une nouvelle étape dans la stratégie immobilière sélective de Kering, visant à sécuriser des emplacements clés et hautement désirables pour ses Maisons".

En avril dernier, le management avait expliqué aux actionnaires vouloir non pas vendre ces actifs, mais en céder une partie et avoir un "co-actionnaire". Il avait ajouté que les propriétés de la Via Montenapoleone à Milan et de la Cinquième Avenue étaient concernés par les négociations, ainsi que des biens immobiliers à Tokyo. J-M Duplaix avait affirmé que le maintien d'une présence dans les principales rues commerçantes était "essentiel" pour les marques de Kering, qui détient aussi Balenciaga et Saint Laurent.

En janvier, le management avait déjà signé un accord avec Ardian, par lequel le fonds a pris une participation de 60% dans un portefeuille immobilier détenu avec Kering, via une contrepartie de 837 millions d'euros, le groupe de luxe conservant une part de 40%. Le portefeuille immobilier de Kering comprend de prestigieux immeubles parisiens, place Vendôme et avenue Montaigne.

Le directeur général adjoint du groupe, Jean-Marc Duplaix, avait déclaré au début de l'année que Kering prévoyait de récolter "au moins 2 milliards d'euros" au cours des deux prochaines années grâce à certaines transactions immobilières.

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