JPMorgan Chase : solide début d'année

JPMorgan Chase gagne du terrain avant bourse après avoir dévoilé de solides résultats trimestriels. Le bénéfice net de la banque a progressé de 9% à 14,6 milliards de dollars, soit 5,07$ par action, a...

JPMorgan Chase gagne du terrain avant bourse après avoir dévoilé de solides résultats trimestriels. Le bénéfice net de la banque a progressé de 9% à 14,6 milliards de dollars, soit 5,07$ par action, au premier trimestre, grâce à la hausse des commissions liées aux transactions et à une performance record du trading d'actions. Les revenus ajustés ont atteint 46,1 Mds$ sur la période contre 44,39 Mds$ de consensus.

Les revenus issus des marchés actions ont bondi de 48% pour atteindre un record de 3,8 milliards de dollars, contre 3,18 Mds$ de consensus. L'activité a été largement portée par l'optimisme du président américain Donald Trump quant à la mise en oeuvre de politiques favorables à la croissance, à l'assouplissement des réglementations et à la baisse des impôts au cours des trois premiers mois de 2025. Les commissions de la banque d'investissement ont augmenté de 12% à 2,2 milliards de dollars.

Le revenu net d'intérêts devrait atteindre environ 94,5 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année, contre environ 94 Mds$ initialement prévu, et 93,98 Mds$ estimés par le marché.

Le premier trimestre plein d'espoirs autour de l'économie américaine apparaît désormais bien loin, la guerre commerciale menée par Donald Trump ayant bouleversé toutes les attentes. "Les clients sont devenus plus prudents face à la volatilité accrue des marchés, alimentée par les tensions géopolitiques et commerciales", a déclaré Jamie Dimon. "L'économie est confrontée à des turbulences considérables, notamment géopolitiques", a souligné l'emblématique DG de JP Morgan. La plus grande banque américaine a augmenté ses provisions pour pertes sur créances à 3,3 milliards de dollars, contre 1,9 Md$. Cette constitution de réserves plus importante que prévu est le dernier signe en date que les entreprises américaines se préparent à un ralentissement économique, alors que leurs dirigeants sont confrontés à l'évolution de la politique tarifaire du président Donald Trump.