Les résultats du 2e trimestre de JPMorgan Chase ressortent meilleurs qu'attendu, portés par ses activités de trading et de banque d'investissement. La hausse des transactions faisant état d'un bon redressement de l'activité à Wall Street après son décrochage printanier consécutif aux annonces de Donald Trump sur les droits de douane le 2 avril dernier.
Le CA publié est ressorti à 45,68 milliards de dollars, largement au-dessus des attentes autour de 44 milliards d'euros, et le bénéfice par action dilué à 5,24$, également supérieur au consensus.
JPMorgan Chase a engrangé un bénéfice net total de 15 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit une baisse de 17% par rapport à la même période de l'année précédente. Cette baisse s'explique toutefois en grande partie par une base de comparaison défavorable, liée à une plus-value exceptionnelle sur ses actions Visa, comptabilisée au deuxième trimestre 2024.
Hors ce gain exceptionnel et un avantage fiscal de 774 millions de dollars, les bénéfices de JPMorgan ont progressé de 9% au deuxième trimestre pour atteindre 14,2 milliards de dollars, contre 13,1 milliards de dollars pour la même période l'an dernier
Le chiffre d'affaires de la banque d'investissement de JPMorgan a progressé de 8% par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière, à 2,5 milliards de dollars, principalement grâce au conseil en fusions et à la souscription d'actions.
Les revenus de trading de JPMorgan ont progressé de 8% pour atteindre 8,9 milliards de dollars, les activités de marché actions et obligataires enregistrant des hausses.
Les revenus ont progressé dans la banque de détail de JPMorgan, ainsi que dans sa division de gestion d'actifs et de patrimoine et dans sa division mondiale de banque d'investissement et commerciale. En revanche, les revenus de sa division corporate ont diminué.
Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, a déclaré que l'activité de banque d'investissement avait " démarré lentement, mais s'était accélérée grâce à l'amélioration du sentiment du marché " et que " l'économie américaine était restée résiliente au cours du trimestre ". Il a toutefois modéré son optimisme faisant état de " risques importants persistants notamment liés aux droits de douane et à l'incertitude commerciale, à la dégradation de la situation géopolitique, aux déficits budgétaires élevés et à la hausse des prix des actifs. "