Les données d'une analyse post-hoc 'Late Breaking' (LBA4175) de l'étude de Phase III NAPOLI 3 ont été présentées, le 31 mai lors du congrès 2025 de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO). Ces résultats ont révélé une survie globale (SG) médiane de 19,5 mois chez les patients survivants à long terme atteints d'un adénocarcinome pancréatique métastatique (mPDAC) traités en première ligne par Onivyde (injection d'irinotécan liposomal) en association avec l'oxaliplatine, le fluorouracile et la leucovorine (Nalirifox), diagnostiqués à un plus jeune âge et qui présentent certaines localisations tumorales et métastatiques associées à une survie à long terme.
L'adénocarcinome pancréatique (PDAC) est la forme la plus courante de cancer du pancréas. Chaque année, environ 60.000 personnes sont diagnostiquées aux Etats-Unis et près de 500.000 personnes dans le monde. Il est souvent détecté après la propagation de la maladie d'autres parties du corps (stade métastatique ou IV)5. Moins de 20% des personnes diagnostiquées d'un adénocarcinome pancréatique métastatique (mPDAC) survivent plus de 1 an. Dans l'ensemble, le cancer du pancréas affiche le taux de survie à 5 ans le plus bas par rapport à toutes les autres formes de cancer dans le monde et aux Etats-Unis.
L'essai de Phase III NAPOLI 3 est la plus grande étude interventionnelle réalisée à ce jour avec la plus longue période de suivi des patients avec un adénocarcinome pancréatique métastatique.
"Les données de l'étude de Phase III NAPOLI 3 sont les premières données positives obtenues au cours de la décennie et viennent confirmer le potentiel des résultats à long terme pour les patients recevant le schéma d'Onviyde (NALIRIFOX)", a déclaré Sandra Silvestri, Vice-Présidente exécutive, Chief Medical Officer chez Ipsen. "Les patients ne vivant en moyenne que 4 à 6 mois après le diagnostic d'adénocarcinome pancréatique, ces données nous aident à comprendre les caractéristiques associées à la survie à long terme observées dans l'essai NAPOLI, ce qui constitue une avancée importante pour ce cancer difficile à traiter, pour lequel les données de ce type sont rares"."