#Hermès|, qui a perdu environ 13% de sa valeur au cours des 5 dernières séances, se stabilise à 2.082 euros à l'ouverture du marché parisien ce lundi, tandis que les avis de brokers se multiplient après les annonces chiffrées du groupe. Bernstein reste à 'surperformance', mais ramène sa cible de 2.800 à 2.650 euros, tandis qu'UBS avait auparavant abaissé sa recommandation sur la société de luxe à 'neutre', invoquant "des risques pour les bénéfices de 2026". La banque suisse estime que la croissance rapide de l'entreprise et les "premiers signes d'un affaiblissement de la perception de la marque parmi les clients à revenus élevés" pourraient détériorer la nature de l'histoire boursière du titre. Elle voit des risques pour les bénéfices de 2026 liés au ralentissement de la croissance à périmètre constant, aux effets de change et à la baisse des prix. "Nous craignons de plus en plus que cette nouvelle envergure, en particulier dans le domaine de la maroquinerie, ne rende la marque potentiellement plus omniprésente et, à long terme, plus cyclique".
Malgré une nouvelle publication jugée solide la semaine passée, Hermès qui est considéré comme le grand gagnant du ralentissement du secteur du luxe, pourrait désormais paraître surévalué, selon certains analystes. Citi ('neutre') évoquait ainsi des résultats "solides", se comparant toujours favorablement par rapport aux pairs. "La prime de valorisation semble excessive sans amélioration de la dynamique des bénéfices, mais elle pourrait être justifiée par un modèle économique plus défensif offrant une visibilité relativement bonne sur la croissance du chiffre d'affaires, les marges, les flux de trésorerie et le profil de rendement, en particulier dans un contexte où le secteur du luxe reste en en perte de vitesse". Citigroup conserve le dossier, mais avec un objectif ramené à 2.295 euros, alors qu'Oddo BHF est toujours 'neutre' avec un cours cible ajusté à 2.323 euros.