Generali / Natixis : les négociations pour le rapprochement dans la gestion d'actifs vont durer plus longtemps

Generali et Natixis ont modifié les conditions de leur éventuel rapprochement dans la gestion d'actifs, prolongeant ainsi la date limite de leurs négociations jusqu'au 31 décembre, selon une mise à jo...

Generali et Natixis ont modifié les conditions de leur éventuel rapprochement dans la gestion d'actifs, prolongeant ainsi la date limite de leurs négociations jusqu'au 31 décembre, selon une mise à jour publiée sur le site web de l'assureur. Generali et Natixis ont également convenu que les dispositions relatives à l'indemnité de rupture ne s'appliquent plus et sont considérées comme nulles et non avenues. Le groupe bancaire français et l'assureur italien avaient initialement prévu des "break-up fees" de 50 millions d'euros. La conclusion d'un accord définitif concernant la transaction sera soumise à l'approbation préalable de chaque partie.

Les doutes concernant l'opération se sont accrus depuis son annonce en janvier, le gouvernement italien s'y étant opposé en privé, tout comme certains investisseurs de Generali. L'incertitude s'est accrue après le rachat de Mediobanca, principal actionnaire de Generali et principal soutien du DG Philippe Donnet, par Banca Monte dei Paschi di Siena, soutenue par le gouvernement et les investisseurs opposés à la fusion-acquisition de Generali dans la gestion d'actifs.

BPCE et Generali ont signé en janvier un protocole d'accord non contraignant portant sur une coentreprise entre Generali Investments Holding et Natixis Investment Managers, chaque société détenant une participation de 50% dans une entité valorisée à environ 9,5 milliards d'euros. Ce rapprochement donnerait naissance au plus grand gestionnaire d'actifs européen après Amundi.